Pour commencer nous voudrions vous remercier tous d'avoir été si enthousiastes au cours de la rédaction de ce Sénevé, et de l'avoir traduit par autant d'articles, même si nous regrettons de ne pouvoir lire la prose du Père Armogathe! Ce sera certainement pour la prochaine fois...


«Nous rendons grâce à Dieu».


Combien de fois avons-nous dit cette phrase terminale de la messe un peu vite, sans vraiment y penser, l'esprit déjà à l'étape suivante du dimanche, la choucroute familiale? Ce n'est pourtant pas anodin de terminer ainsi, se souvenir en recevant la paix du Christ que cette grâce qui nous est donnée en appelle une autre. Se souvenir, et par là justement ne pas clore une simple liturgie, mais commencer sa semaine par une profession qui n'est pas une profession de foi, mais d'amour.


Nous voudrions que cette suite de réflexions sur la grâce nous conduise à ne jamais oublier cette force silencieuse qui anime nos vies de chrétiens. Chacun de nous s'est plaint déjà de ne pas prier régulièrement, de manquer une messe... nous voudrions que chacun redécouvre qu'être chrétien, c'est aussi vivre dans la pensée, dans la présence de Dieu. Et qu'en rendant grâce à Dieu, la succession de nos semaines, d'un dimanche à l'autre, n'est pas la répétition monotone d'un rite, mais une découverte toujours plus profonde de sa valeur, qui n'est autre que la présence même d'un Dieu donné tout entier par sa grâce.

Que ce Sénevé soit l'occasion de comprendre que c'est aussi dans notre quotidien que peut éclore la grâce que nous recevons dans les sacrements, comme les fleurs dans les collages de Matisse!


Bonne lecture.


Article paru dans Sénevé


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