Les princes et princesses tala

Responsables de l'aumônerie catholique : 2005-2006

Jeanne Dolléans


(ENS --- A/L 2004)

J'ai d'abord reçu ma foi de mes parents, qui m'ont donné l'habitude et le goût de la prière et de la messe. J'ai été dans des écoles catholiques jusqu'à la terminale, et pendant longtemps la foi m'est apparue comme naturelle et agréable, mais pas nécessairement destinée à changer ma vie de tous les jours. Quand je me suis retrouvée, en prépa à Henri IV, dans un milieu laïc et parfois anticlérical, j'ai pris conscience de ma forte identité chrétienne, sans éprouver pourtant le besoin d'approfondir ma foi. Ce n'est que récemment, grâce à des rencontres, à des voyages, à des lectures, que j'ai ressenti le désir de me rapprocher de Dieu en priant plus souvent et en essayant de mettre en pratique le message de l'Évangile. Et je me suis rendu compte que j'ai besoin de cette relation avec Dieu pour être heureuse et pour aimer les autres.

Ce rôle de princesse tala est pour moi une manière de servir Dieu et mes frères ; j'espère vous donner le meilleur de moi-même et être à l'écoute de toutes vos propositions et attentes !

Virginie Fauchille


(ENS --- B/L 2004)

Ayant grandi dans une famille nombreuse, plus croyante que pratiquante, j'ai pu assez tôt faire de ma foi un choix personnel. D'où un détachement d'abord par rapport à tout ce qui touchait à la foi, puis un rapprochement plus étroit, grâce au scoutisme (j'ai quelque onze années de scoutisme derrière moi... et ce n'est pas fini !), à des forums de jeunes à Paray-le-Monial, et à la rencontre de tout plein de gens qui ont su me communiquer leur JOIE de CROIRE. Aussi j'essaie à mon tour de transmettre un peu de cette joie de croire comme je la vis, prière à l'appui, au travers d'activités aussi diverses que variées, parmi lesquelles, et non des moindres, l'animation de l'aumônerie de l'ENS cette année.

Si j'ai accepté la charge de princesse tala, ce n'est pas pour le titre (même si « princesse tala », ça en jette quand même, pour la petite fille qui sommeille en moi... ), mais parce que l'aumônerie est pour moi une bonne occasion de vivre des temps forts ensemble, à partir de l'identité chrétienne qui nous rassemble, toutes sensibilités confondues. Et ça, ça vaut le coup qu'on s'y investisse ! J'avoue que j'ai plus l'habitude des p'tits bouts d'chou (louveteaux, enfants de la cité,...), mais je ferai mon possible pour être à la hauteur ! Bonne rentrée à tous !

Sabine Mengin-Lecreulx


(ENS --- Physique 2004)

Née dans une famille catholique, j'ai, comme beaucoup, grandi dans une foi rassurante. Puis est venu le temps des questions et des révoltes, qui m'a conduite à un rejet complet d'une foi qui me semblait incohérente et qui ne me paraissait pas être mienne. Après cet épisode "rebelle" est né, sur les chemins de Saint Jacques de pelerinages/compostelle03, ce qui est devenu, avec l'aide de Dieu, ma foi.

La découverte à l'ENS du "monde des physiciens" où l'on cherche à tout expliquer à l'aide de théories rationnelles, souvent au détriment de toute foi, m'a en partie incitée à profiter de toutes les opportunités que présentait l'aumônerie pour vivre et enrichir ma foi avec les autres.

C'est parce que j'ai beaucoup reçu, notamment pendant la dure période de la rentrée où la solitude nous guette, encore beaucoup à recevoir et, je l'espère, beaucoup à donner que j'ai accepté d'être princesse cette année. J'aimerais que l'aumônerie soit un lieu où chacun se sente bien, qu'elle réponde et s'adapte aux attentes de tous afin que nous nous épanouissions et vivions notre foi ensemble.

Jean-Baptiste Guillon


(ENS --- A/L 2004)

Je suis né dans une famille catholique pratiquante qui a été, comme pour beaucoup, le lieu privilégié où j'ai entendu parler du Seigneur. Sans chercher à dénigrer les aumôneries et cours de caté des écoles privées où j'ai été, leur part réelle me semble aujourd'hui négligeable par rapport à tout ce que j'ai reçu dans ma famille. J'ai suivi un parcours hyper-classique, sans pourtant rester attaché à un groupe ou à une spiritualité particulière : je n'ai été scout que deux week-ends et en matière de camps d'été, j'ai souvent changé, de Saint-Jean Éducation aux Franciscains, de l'Opus Dei aux Jésuites, en passant par l'Emmanuel, la Communauté Saint-Martin, l'Eau-Vive, et tout simplement ma paroisse ; autant dire que ces quatre ans dans la même aumônerie vont être pour moi un record de stabilité !

J'ai déjà beaucoup reçu dans cette aumônerie (en particulier, j'y ai vraiment découvert la prière des heures qui est d'une grande aide pour vivre notre foi) et c'est pourquoi je suis heureux de pouvoir y servir à mon tour. Je n'ai pas de projet particulier, si ce n'est de favoriser les occasions de parler entre nous de ce que nous croyons et de notre relation à Dieu, car nous avons tous énormément à nous apporter.

Pierre Petit


(ENS --- MPI 2004)

Jusqu'à mon entrée à l'École, je constate, a posteriori, qu'il m'était difficile de partager ma foi en dehors du cercle familial : au lycée, nous n'étions guère que quatre ou cinq à nous retrouver toutes les semaines pour discuter avec l'aumônier, et nous nous connaissions à peine. Ma timidité ne m'étant pas d'une grande aide, j'étais entouré, par ailleurs, de camarades avec qui je parlais de tout et de rien, mais pas de religion.

Je craignais de revivre la même expérience à l'École : quelles ne furent pas ma surprise et ma joie de trouver une aumônerie aussi vivante et généreuse ! Je me suis laissé faire et ne le regrette pas le moins du monde : j'ai beaucoup appris. Bercée par la mélodie des psaumes et les temps de méditation, fortifiée par les moments de rencontre, l'âme s'épanouit, se tourne naturellement vers les autres et désire ardemment rendre grâce à son Bienfaiteur. Comment ? En étant le témoin de Sa miséricorde et en donnant à son tour. J'espère ainsi entretenir et partager la flamme qui m'a embrasé l'année passée afin que nous sachions simplement, ensemble, "être ce qu'il veut que nous soyons" (Sainte Thérèse, Histoire d'une âme).


Les anciens princes et princesses tala


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Dernière modification : 15 septembre 2005