Les princes et princesses tala

Responsables de l'aumônerie : 2011-2012


de gauche à droite, Thierry, Joseph, Laure et Ségolène.




Thierry LUCAS

(A/L 2010)

   Originaire de Normandie, j'ai passé toute ma jeunesse en province, d'abord dans la Manche puis en Mayenne. Je suis le second de quatre enfants. Depuis un an à l'ENS, je mène des études d'archéologie, tout en gardant un grand intérêt pour les langues anciennes et la littérature. L'un des événements marquants dans ma vie chrétienne a été, assurément, mon arrivée à Paris pour ma prépa. Auparavant, j'avais reçu une éducation chrétienne, mais mon expérience m'avait plutôt montré de l'Église une image vieillie et peu dynamique. Ici, dans les différents groupes que j'ai pu fréquenter en quatre ans, à l'aumônerie de Louis-Le-Grand, à EVEN, et à l'aumônerie de l'ENS bien sûr, j'ai vu tout autre chose, une Église à la fois jeune, solide et vivante, ce qui m'a donné envie de m'investir d'avantage. J'ai également beaucoup appris au contact de catéchumènes de mon âge, qui, par l'exemple de leur foi encore jeune, mais déjà bien vivace, m'ont permis de faire mûrir la mienne.
   C'est donc plein d'un bel enthousiasme que j'entame cette année de prince, pour vous faire partager, chers conscrits, tout ce que j'ai trouvé à l'aumônerie de cette école, en particulier les riches moments de discussion avec les autres talas et talos, mais aussi la prière des Laudes, que j'ai découverte l'an dernier, et qui m'a permis de bien percevoir l'intérêt de la prière en communauté. Il y aurait encore beaucoup à dire, mais... « venez et voyez » !
   Encore bienvenue, et à bientôt, j'espère !



Joseph THIROUIN

(Maths 2010)

   Même pour quelqu'un qui est né dans une famille catholique et pratiquante, la foi n'est pas toujours une évidence, et le passage d'une foi qui prend ses racines dans celle de papa maman, à une foi qui prend ses racines dans son âme à soi et dans un rapport personnel au Christ, est une vraie conversion. Cette conversion, je l'ai connue l'été dernier, juste avant d'entrer à l'ENS, pendant une retraite non loin de Lyon, où j'habite. Je me suis dit que je voulais être surtout fils de Dieu avant d'être fils de mes parents.
   Ainsi, avide de découvertes, et désireux d'affermir ma foi un peu neuve, je me suis retrouvé à l'aumônerie tala. J'ai eu la joie d'y trouver des chrétiens avenants, attentionnés, pleins de vitalité, et toujours prêts à discuter, avec de surcroît un véritable esprit de communauté, auquel la prière quotidienne des Laudes contribue beaucoup. Et tout ce que l'aumônerie m'a donné l'an passé, j'aimerais te le donner à mon tour, à toi, jeune conscrit ! À très bientôt !



Laure VOILEAU

(B/L 2009)

   Princesse... Une dénomination qui m'avait bien fait sourire en arrivant à l'École ! Mais loin d'y trouver les dinosaures que je m'imaginais -fussent-ils sympathiques-, j'ai découvert des responsables d'aumônerie plein d'entrain et d'idées, parfois exigeants, souvent bons cuisiniers, toujours disponibles et attentionnés. Deux ans après, c'est à mon tour de me présenter dans ce Sénevé de rentrée : tâche difficile...
   J'ai reçu une éducation chrétienne, qui m'a fait prendre conscience assez tôt de la joie vraie et profonde qui naît dans le service et le don de soi. Avec l'entrée en prépa, la soif de comprendre le monde, les grandes interrogations et les remises en question, ma foi aurait pu s'effilocher, s'il ne m'avait été donné de faire plusieurs rencontres marquantes. De ces saints du quotidien qui rayonnent tellement autour d'eux que l'on commence à comprendre ce que signifie « le sel de la terre »... S'il pouvait en être de même pour les talas à l'École !
   Je dois beaucoup à cette aumônerie et à ses membres, sur le plan spirituel comme amical. Cette année sera pour moi l'occasion privilégiée de me mettre au service de la communauté fraternelle des talas, qui j'espère deviendra aussi la vôtre !



Ségolène LEPILLER

(A/L 2008)

   Aînée de deux filles, j'ai grandi dans une bourgade tranquille de la banlieue rouennaise, en Normandie. De père athée et de mère agnostique, c'est d'abord par mes grands parents maternels que j'ai connu la communauté ecclésiale. J'ai reçu le baptême à 9 ans, dans une petite paroisse très ouverte sur les marges de l'Église - que d'aucuns qualifieraient sans doute de « progressiste » - qui m'a appris à aimer le Christ et l'Évangile.
   A mon arrivée à l'École, l'aumônerie, que je jugeais un peu tradi, n'avait rien d'une évidence. Poussée par un ami de khâgne et par la curiosité, je me suis malgré tout retrouvée un matin sur le banc des laudes. L'accueil chaleureux des talas et la liberté laissée à chacun m'ont donné envie de rester. Au fil de laudes, messes, dîners et pèlerinages, j'ai appris à connaître les personnes derrière l'étiquette, tout en devenant tala moi-même.
   J'ai tant reçu de cette aumônerie, de la fraternité tala, des amitiés qui s'y sont nouées et fortifiées dans la prière commune, des enseignements et de la personne, si déroutante, du père Armogathe, que les trois années passées ici ont pour moi la radicalité d'une conversion. En devenant princesse à mon tour, j'espère pouvoir contribuer à faire vivre l'aumônerie, pour qu'elle puisse, si Dieu veut, continuer à porter du fruit. Bonne rentrée à tous !




Les anciens princes et princesses tala


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