1 : On pourrait ainsi relayer l'opposition en donnée/ concept.
2 : J'ai conscience de soutenir là un paradoxe.
3 : Il s'agit juste de repérer qui lit Sénevé et qui lit mes articles dans Sénevé.
4 : ``Combien est sûr l'outil forgé par tous"Jaques Roubaud, E, p. 128
5 : cf Deleuze pour cette distinction et sa mise en oeuvre athéologique dans La logique de la sensation.
6 : Il va sans dire qu'une pensée chrétienne ne peut chercher refuge dans une conceptualité à figure théologique contre une critique autrement plus radicale de l'effacement de l'image métaphorique comme effacement par le concept de son origine: ``la vérité est une nuée mouvante de métaphores(...)une somme de relations humaines (...) des métaphores qui ont été usées (...) comme des pièces de monnaies qui ont perdu leur effigie'', (Nietzsche, Le livre du philosophe, cité par G. Leyenberger in Métaphores de la présence, p.71). Demeure à penser l'épuisement de cette économie de l'usure du sens au rebord d'un nihilisme où la métaphore n'est plus qu'un signe de sens nul, pure métaphoricité vide dont il faut comprendre la conversion en un pur transport, ce que G.Leyenberger nomme ``distraction de la présence'', à condition de s'arracher à ``la croyance d'un monde idéal de l'échange sans perte ni profit dans une économie de l'identité et de la présence inentamable'' (J.M. Rey, L'enjeu des signes, cité in idem, p.74): ceci est peut-être un beau programme pour sortir le théologique de sa dépendance métaphysique...