DésOrdres d'aimer.

ou

«Vos corps sont le temple de l'Esprit1»

Fleur Toulemonde


L'apprentissage du bonheur et de la vie dans toute sa complexité, le témoignage de la beauté d'un paysage, un sourire à un homme que cela réconforte, un «Je t'aime»... telles sont mes prières.

Vivre plutôt que de parler.

Dieu ne se situe pas dans le grand dehors, il est là où «deux ou trois d'entre nous sont réunis en son nom», il est dans l'humanité. Mes prières vont au Dieu que je vois dans l'être humain qui est face à moi.

Pourquoi évoquer une altérité si distante du monde lorsqu'un instant de bonheur suffit à exprimer ma gratitude, un sourire à dire ma joie, un silence à faire part de mon désarroi. Dieu est là, à côté de moi. C'est cette épaule qui me laisse épancher ma tristesse, ce visage qui rit de ma naïveté, cet amoureux que je veux remercier tous les jours d'être là, simplement.

Lorsque je te parle du bonheur retrouvé, c'est aussi la part de Dieu qui est en toi que je remercie. La prière survient lorsque, dans un instant de vie intense, je me laisse porter par le silence ou la joie. Ma vie est sans doute la plus sincère de mes prières.

F.T.

Article paru dans Sénevé


Retour à la page principale