Cher lecteur,
Ci vient le dernier numéro de Sénevé de l'année, et dernier de
notre principature. Avant de passer la main et les clefs de Pierre à
nos successeurs (d'éternelle mémoire, n'en doutons pas), il nous a plu
de proposer à vos plumes le dessin de l'éternel féminin: projet
ambitieux tant le sujet est vague et volatil (pour ne pas dire
frivole). Mais en voici la moisson: et par des femmes, même. Voire,
messieurs, lisez.
Nous remercions vivement tous ceux qui au long de cette année ont
alimenté les pages de Sénevé de leur prose, ou de leur poésie,
parfois régulièrement, parfois rarement,
même ceux qui n'auraient écrit que dans le numéro spécial
protestant. Nous nous félicitons aussi de voir dans ce numéro un article
venant compléter la série des "figures"; après Jean-Baptiste, Marie,
Jean l'Évangéliste, Pierre, voici Marie-Madeleine. Preuve que cette
entreprise vaut le coup d'être poursuivie (pour la plus grande
gloire de Dieu).
Enfin, notre regard est tourné vers les vacances, vers les Journées Mondiales, vers notre pèlerinage en Touraine.
Ami lecteur, qui que tu sois, merci surtout à toi: car même si tu es
par définition
le silence, notre seul but, c'était toi.
Article paru dans Sénevé
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