1 : Cf. Karl RAHNER, Traité fondamental de la foi, Le Centurion, 1983.
2 : Le terme d'effort, ici, ne signifie aucun volontarisme dans la prière. Celle-ci met en jeu, certes, la volonté de l'homme car elle ne peut être réduite à l'actualisation inconsciente de ses facultés, mais elle ne saurait non plus être chemin vers Dieu si Dieu ne venait à la rencontre de l'homme qui, par la prière, répond "Me voici" à l' appel qui le précède ( voir à ce sujet le texte proposé par David Jousset à l'occasion du chocolat théologique du 4 mars 1997, Jean-Louis CHRÉTIEN, Théologie et phénoménologie, "La parole blessée", pp. 58-60). Au terme de volonté la tradition a d'ailleurs préféré celui de désir pour désigner l'attitude de l'orant, dont le psalmiste, en l'occurrence, est un remarquable paradigme.
3 : Cf.Mc XII, 30, Mt XXII, 17, Lc X, 27, reprenant Dt VI, 5.
4 : Pour plus de précisions,on pourra lire les très beaux passages du dialogue Sur l'âme et la résurrection de Grégoire de Nysse, notamment les paragraphes 118 à 121 et 126 ainsi que la note 1 page 199, éd. du Cerf, Sagesses chrétiennes, Paris, 1995.
5 : La pesanteur et la grâce, 10/18, Plon, 1948, pp. 118 à 121.
6 : Attente de Dieu, "Réflexion sur le bon usage des études scolaires en vue de l'amour de Dieu", éd. du Vieux Colombier, Paris, 1950, p. 119. On retrouve dans cette définition l'idée de disponibilité déjà évoquée ; c'est cet aspect qui me semble devoir être retenu, plus que celui de passivité dont le passage peut donner l'impression.