1 : Mc 3, 31 et 6, 3; Jn 7, 5; Mt 13, 56; Ac 1, 14; 1 Co 9, 5.


2 : Bornkamm (Günther): Qui est Jésus de Nazareth? Paris: Seuil 1973


3 : Et c'est grâce à cette mise en musique que je savais ce texte par coeur !


4 : Chez Bach, dans ces Passions selon St. Matthieu et selon St. Jean, la rigueur règne, et on n'y trouve, en dehors des airs et à quelques exceptions près, que le texte de l'Evangeliste. Parmi les exceptions figure notamment l'image de St. Matthieu 27, 51 sq. "Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s'ouvrirent ..." Ainsi le Saint des Saints se dévoilait définitivement, l'ordre du monde était renversé, l'oeuvre de Dieu, rendue publique à Noël, cheminait vers son accomplisement.


5 : On suppose que St. Luc et St. Matthieu ont aussi puisé dans la richesse des légendes qui sont très tôt apparues. Cf. Bornkamm


6 : Dans quelques Eglises de la Réforme, on utilise le mot "apocryphes" aussi pour les écrits deutero-canoniques de l'Ancien Testament, qui sont cependant canoniques, ce qui n'est pas vrai pour les soi-disant apocryphes du Nouveau Testament. Pour une introduction générale, voir McLachlan Wilson (Robert): Apokryphen des Neuen Testaments, dans: Theologische Realenzyklopädie, tome 3, 1978, p. 316-362; Moule (C. F. D.): La Genèse du Nouveau Testament. Paris: Delachaux & Niestlé 1971.


7 : Il n'y a pas eu de décision d'un concile quelconque, cela n'était pas nécessaire, les apocryphes se disqualifient par leur contenu. Cf. McLachlan Wilson, op. cit., p. 317; St. Jérôme les qualifiait de "deliramenta", de "songes morbides" Cf. Micha, op. cit., p. 12.


8 : Voici quelques éditions en français: d'abord la Pléiade: Bovon (François) et Geoltrain (Pierre) (éds.): Écrits apocryphes chrétiens. Paris: Gallimard 1997 ; un choix de textes chez Amiot (F.) (éd.): La Bible apocryphe. Évangiles apocryphes. Paris: Cerf-Fayard 1952 (les Evangiles de l'enfance p. 47-136); Micha (Alexandre) (éd.): Les Enfances du Christ dans les Évangiles apocryphes. Paris: Aubier 1993; La collection Apocryphes, paraîssant chez Brepols à Turnhout, 1993 sq., ne contient pas encore d'Evangiles de l'enfance. Traduction allemande avec les textes originaux: Schneider (Gerhard) (éd.): Evangelia infantiae apocrypha. Apocryphe Kindheitsevangelien. Freiburg: Herder 1995 [catholique]; traduction seulement : Schneemelcher (Wilhelm) (éd.): Neutestamentliche Apokryphen in deutscher Übersetzung. Tübingen: Mohr, 5ème éd. 1989, 2 tomes [protestante], les Evangiles de l'enfance dans le tome 1. Schneider, op. cit., p. 9, affirme, que les Evangiles apocryphes de l'enfance dépendent complètement des textes canoniques.


9 : Köster dit même qu'il est, avec d'autres textes apocryphes, aussi valable que les Evangiles canoniques. Cf. Köster (Helmut) et Bovon (François): Genèse de l'écriture chrétienne. s. l. [Turnhout]: Brepols 1991, 139 p., ici p. 62-66.


10 : Cf. Schneemelcher, op. cit., p. 337. Schneemelcher exprime un jugement plus sévère en ce qui concerne le récit de la preuve de la virginité.


11 : Pour une bibliographie sur l'iconographie, Cf.Boulton, The old french Evangile (voir infra), p. 3, note 8; et surtout Schneider, op. cit., p. 361 sq.; aussi Schneemelcher,op.cit., p. 57.


12 : Ne pas confondre avec l'Evangile de Thomas.


13 : P. ex. Boulton (Maureen Barry McCann) (éd.): Les enfaunces de Jesu Crist. [sic] London: Anglo-Norman Text Society 1985 (= coll. Anglo-Norman Texts 43), vii et 119 p.; Boulton (Maureen Barry McCann)(éd.): The old french Evangile de l'Enfance. An edition with Introduction and Notes. Toronto: Pontificial Institute of Mediaeval Studies 1984 (= coll. Studies and Texts 70), ix et 117 p.


14 : Philippe Le Guillou, Douze années dans l'enfance du monde, Gallimard, à paraître le 5 janvier 1999 ! (NDLR)


15 : Les symboles (Symbolum Apostolicum, Symbolum Nicaenum, Symbolum Athanasii) se trouvent dans Die Bekenntnisschriften der evangelisch-lutherischen Kirche. Herausgegeben im Gedenkjahr der Augsburgischen Konfession 1930. Göttingen: Vandenhoeck & Ruprecht, 10ème éd. 1986.


16 : Et ces histoires, faussent-elles notre savoir?


17 : Barth (Karl): Weihnacht. München: Kaiser 1934