Recettes.

Dans les cuisines de la justice.

Évitant les recettes ``moitié-moitié'' par trop manichéennes, nous vous proposons de fêter Pâques en gardant les justes proportions.

Les trois-tiers normands. Un tiers de crème bien fraîche.
Le même poids de farine.
Autant de sucre (roux de préférence).
Un parfum au choix, cannelle, rhum ou citron, en petite quantité.

Mélanger la crème et le sucre, ajouter le parfum ; ajouter la farine peu à peu, en mélangeant bien. Disposer la pâte ainsi obtenue avec une grande cuillère, en petits tas esthétiques, sur une plaque à pâtisserie préalablement beurrée et farinée. Laisser vingt minutes environ dans un four très chaud.


Le quatre-quarts de Madeleine. 4 oeufs, qu'il convient de peser1.
Le même poids en sucre.
Autant de farine.
Itou pour le beurre.
Un sachet de levure chimique.
Sucre vanillé ou fleur d'oranger, pour parfumer.


Mélanger le sucre et les jaunes d'oeuf. Ajouter la farine, la levure puis le beurre fondu. On profite de cet instant pour introduire subrepticement le parfum. On rétablit l'équilibre en incorporant délicatement les blancs d'oeuf battus en neige ferme. Le moule quadrangulaire ``à cake'', tapissé de beurre et de farine, semble être le plus indiqué pour accueillir la préparation. Laisser au four, thermostat 5 ou 6, jusqu'au moment où toute la cuisine est embaumée.


Le truc de Béatrice. Pour obtenir des gâteaux plus moelleux, il suffit de placer un récipient rempli d'eau au fond du four pendant la cuisson : on peut ainsi baisser le thermostat, en laissant cuire les gâteaux plus longtemps.


Article paru dans Sénevé


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