Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, on boit beaucoup chez les talas. Et même du chocolat théologique.
Dans ce couple devenu célèbre, chaque élément
a son importance.
Le chocolat d'abord, sans maïzena de préférence.1
Le " théologique " ensuite, qui est un peu un fourre-tout
où l'on a pu trouver des textes d'origines diverses : biblique,
théologique, mystique, parfois un peu tout à la fois.
On citera pour mémoire et de manière non exhaustive un extrait de La gloire et la Croix d'Urs von Balthasar, de la Dogmatique ecclésiastique de Karl Barth, de L'humilité de Dieu de François Varillon, de Jean-Louis Chrétien, des correspondances de Thérèse de Lisieux ; mais aussi le miracle de l'aveugle-né chez Matthieu et le récit de la Transfiguration. On a pu même réfléchir sur un thème, à partir d'exposés plus ou moins "dogmatiques" ( sur la Vierge Marie ou la théologie de l'histoire). Le chocolat théologique nous invitait encore à approfondir notre approche de la prière, guidés par une lettre de Guigues le Chartreux, la réflexion d'Ignace de Loyola, quelques passages des oeuvres d'Adrienne von Speyr, Karl Rahner, l'encyclique Christi Fideles Laici... ou s'éclairant les uns les autres par l'écoute et le dialogue.
Le chocolat théologique nouveau est arrivé.
C'est un chocolat théologique-nouvelle formule que nous allons
déguster cette année.
D'une part, le père Armogathe, notre aumônier, proposera une
introduction à la théologie. Cette introduction devrait prendre
la forme d'une série d'enseignements suivis, au rythme d'un par
mois le jeudi soir après la messe.
En alternance avec les heures armogathiennes, nous vous proposons de se
retrouver autour d'un chocolat fumant ( on ne l'oublie pas ! ) pour échanger
sur des textes bibliques, comme nous l'avons déjà fait l'année
dernière.
En bref, un chocolat théologique peut en cacher un autre. Le
chocolat théologique devient Armo-théologique ( armothéo ), mêlé à du Chocolat biblique, mélange
que nous espérons explosif...
Article paru dans Sénevé
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