EDITO

Cliché-tala ? Tala-visions !

Tala : Un sobriquet lancé par quelque anticlérical acerbe1 et repris par des potaches farceurs, peut-il fonder une identité forte, au-delà de l'appréhension d'être étiqueté, ``épinglé'' comme tel ? Sans doute. Une foi souvent profonde (en tout cas ne demandant qu'à s'épanouir dans la douce atmosphère de la cave-tala), la possibilité offerte de former un groupe uni dans le service divin, et peut-être un brin de provocation malicieuse tournée vers certains de nos camarades parfois emportés sinon contre Dieu, du moins contre la religion, permettent de comprendre l'attachement de l'Aumônerie à cette expression (l'exposition dans la Bibliothèque montre bien que son utilisation se perpétue de génération en génération), et son adaptation très diverse selon l'imagination fertile des fidèles : alimentaire (café-tala, apéro-tala,...), ludique (photo-tala,...) technologique (tala-tex,...), etc.

Ce cri de ralliement, signe particulier de notre spécificité à l'intérieur de l'Ecole et (modestement) dans les Eglises de nos religions, ce terme générique n'épuise pourtant pas la diversité des activités de l'Aumônerie : tout ne peut pas commencer par ``tala'' (et pourtant les jeux de mots et la fantaisie des talas sont sans fin, allant de la ``talassitude'' à la ``talarène''), mais tout est imprégné par son esprit, tourné vers l'accueil, le service, la louange et l'étude (car c'est une chance de pouvoir acquérir dans ces lieux une formation (à notre échelle) religieuse enrichissante). Il suffit de jeter un coup d'oeil sur le programme prometteur de cette année (week-ends et retraites, temps de prière et conférences, ...), l'enthousiasme nous gagne déjà...

Etre tala, c'est certainement profiter de la liberté dont nous disposons ici, pour vivre pleinement et d'une manière originale notre vocation de chrétien et d'enfants du Père. Voici le thème, à vous, chers nouveaux et chers anciens, d'en broder les variations tout au long de cette année !

A tous bonne rentrée 98 et bienvenue parmi nous !


Article paru dans Sénevé


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