J'ai décidé de prendre ma plume pour vous parler de mon parcours dans la foi.
Il a commencé de façon tout à fait normale par mon baptême alors que je ne
savais pas encore marcher. Puis plus rien mis à part un peu de catéchisme par
ma grand-mère. Puis, l'année dernière je me rapprochais du Seigneur.
Je sentais depuis quelques temps déjà une présence, toujours là pour me
soutenir, m'aider dans les moments difficiles. Comme dirait mon curé, c'est
l'éducation chrétienne que j'avais reçue qui m'a permis d'identifier cette
présence à Dieu. Bien sûr, tout cela aurait pu en rester là : vivre avec le
Seigneur tous les jours sans me mettre à fréquenter l'Église. Mais, voilà,
certains m'ont fait sentir la nécéssité d'un tel rapprochement. Tout d'abord,
une lecture. Elle n'a pourtant rien de sainte. Il s'agit d'un roman
contemporain intitulé La Pourpre et l'Olivier (de Gilbert Sinoué, si je ne me
trompe pas), qui raconte l'histoire du pape Calixte Premier. Pour moi, on
voyait très bien comment le Seigneur peut entrer dans la vie de quelqu'un et la
changer du tout au tout. Je ne saurai donc que trop vous conseiller ce livre.
Il y a aussi la musique religieuse, qui montre souvent quel bonheur la foi peut
nous apporter. Ne sent-on pas tout un élan d'espérance dans le Requiem de
Mozart, qui dépasse entièrement la peine de la perte d'un être cher.
Ainsi prenais-je la décision de me rendre une fois à la messe pour voir ce que
c'est vraiment. Et là se rend-on compte que ce n'est pas simplement le curé qui
traficote pendant une heure on ne sait pas trop quoi. Il y a vraiment une foi
que l'on sent par le simple fait de voir tous les fidèles assemblés au nom de
Jésus, qui parlent d'une seule voix. Que ne désirais-je alors de pouvoir
participer plus pleinement à ce moment ! Je demandais un dimanche à un prêtre
ce que je pouvais faire pour me préparer au sacrement de l'Eucharistie. Par
chance, la paroisse possède un groupe de catéchumènes auxquels je me joignais.
Je découvrais alors, par les grâces de l'Esprit, tout ce que le Seigneur fait
pour nous.
Je fis ma première communion au printemps dernier et me prépare maintenant à la
confirmation. J'ai décidé cette année de rejoindre l'aumônerie pour pouvoir
pariciper ma foi avec des gens de mon âge. Pourquoi n'y étais-je pas l'an
dernier ? Il m'a semblé plus facile d'être novice dans une paroisse, que
j'aurais pu quitter plus facilement qu'un groupe d'élèves qui habitent avec
moi, si je voulais prendre un peu de recul.
Je ne veux pas abuser en parlant plus longtemps ; je terminerai donc en
ajoutant que je rends grâce à Dieu tous les jours de me donner la foi.
Article paru dans Sénevé
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