Chers lecteurs,
Cette fois-ci, Sénevé a eu envie de vous faire son numéro un peu autrement en s'ouvrant à certains clins d'oeil de l'esprit, tout fait saint sans doute. L'idée originale (de Marie) était de méditer aussi le point d'exclamation, comme en une rencontre entre la Parole de Vie et le pain gris du quotidien. Ne pas opposer les actes et les gestes du Christ qui ont changé l'histoire des hommes du temps passé et notre expérience contemporaine d'un monde désenchanté où Sa Présence semble s'être retirée de sous nos yeux. Accepter d'apprendre à ne plus voir pour regarder autrement. Comblés chaque jeudi soir dans l'Eucharistie commune, Christ nous fait encore signe au coeur de nos manques, en attente, sur le bord du chemin: "Fais Seigneur que je voie!"
Grâce à nos bien-aimés contributeurs, vous pourez lire dans ce numéro quelques méditations sur l'unité de la guérison et du Royaume, sur le miracle comme sacrement, nouvelle naissance signifiée par le bois de la croix. Il sera question de la fragilité incarnée d'un enfant-Dieu mais aussi de l'exigence liée à cette surabondance, appelant le désir avide de l'humain à la liberté qui est distance, écart et même exil. Tout ceci vous parlera de cette belle histoire d'un Dieu passionné d'humanité que certains vous diront avoir croisé dans le regard d'une beauté inutile et merveilleuse...
Chers lecteurs, il ne tient qu'à vous d'enrichir ces aperçus de votre libre parole, goûter à nouveau ce thème ou inaugurer un autre, proposer talassades et tout ce qui vous vient à l'âme (tâlâme) pour arriver en ces pages et nous aller droit au coeur.
Article paru dans Sénevé
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