1 : C'est-à-dire que Grosjean appelle exode ce que je viens d'appeler exil, et non ce que je viens d'appeler exode. Comprenne qui pourra...
2 : Je mets, j'en suis conscient, en danger la confiance absolu du Fils dans son Père, mais cette confiance est précisément épreuve de l'amour lorsque l'aimé (le Père) ne répond plus.
3 : Qu'il demeure clair que je ne raconte pas ici n'importe quoi. En particulier, ce que je dis est applicable au Christ, qui du haut de la croix, dans la ténèbre qui se fait autour de lui, crie ``Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?'' à celui qui s'est tu.
4 : alors que l'icône est précisément témoignage de l'absence, nécessité, du fait de l'absence de Dieu (depuis l'Ascension), de témoigner malgré tout de sa présence.
5 : L'auteur, dont le style se fait, en même temps que de plus en plus lâche, de plus en plus abscons, désigne ici Dieu le Saint Esprit. (Note de l'Auteur Lui-Même au Lecteur qui commence à se préoccuper pour la santé de l'Auteur et pour sa propre santé.)
6 : La majuscule précise simplement que l'Auteur en profite pour désigner Dieu le Fils.
7 : Brillant tour de prestidigitation, n'est-ce-pas. (Note de l'Auteur cherchant à séduire son Public par l'humour.)
8 : Par ``vent'', l'Auteur fait de nouveau une subtile allusion au Saint-Esprit.
9 : Le lecteur sioux aura reconnu dans cette dernière phrase, outre l'affleurement d'une spiritualité inspirée par St Jean de la Croix, une allusion à l'épisode où un autre Jean, l'Évangéliste, repose sa tête sur la poitrine du Christ, au cours d'un repas. Enfin, on ne peut que remarquer, en filigrane, les principaux traits d'une dévotion au coeur de Jésus, que l'Auteur se réserve le soin de développer plus amplement une prochaine fois.