BOcal numéro 104
Sommaire
Bon déjà, débarrassons-nous-en : bonne année et tout et tout et tout. On ne va pas vous citer du Desproges toutes les semaines, mais vous savez ce qu'il en pensait...
Les sportifs seront heureux d'apprendre que le record de distribution de BOcal a été battu l'an dernier par une brillante équipe dont je ne me souvient pas de la composition vu qu'à cause que c'était il y a longtemps, un an déjà, tout ça ne nous rajeunit pas ma bonne dame, et vous savez qu'ils ont encore sorti un nouvel Omo et on me l'avait même pas dit.
Et le BOcal change de jour de parution, mais ça c'est pour tromper l'ennemi qui l'attendait le mercredi comme d'habitude, une vieille ruse que j'ai apprise chez les Sioux.
Voilà, c'est tout pour cette semaine.
Jeunes hommes qui hésitiez encore à vous faire couper les cheveux, ne tergiversez plus ! N'ayez aucune crainte : votre pouvoir de séduction ne sera en rien diminué par cette réduction de longueur de quelques mèches (Ne me dites pas que vous vous laissez impressionner par cette vieille légende qui associe virilité et abondante crinière, que vous en êtes encore à croire à ce symbolisme désuet à la Samson-et-Dalila !!...), au contraire !! Je n'en veux pour exemple que la métamorphose d'un "énergique" (si ce n'est énergétique) Faune qui, depuis qu'il a sacrifié ses boucles, affole littéralement les jeunes filles, à commencer par les jeunes, toutes jeunes, conscrites...
Lol y Tah.
Voici les prochaines dates des chantiers Ravacol :
Les Week-ends des :
- 8 et 9 janvier
- 22 et 23 janvier
- 5 et 6 février
- 5 et 6 mars
- 2 et 3 avril
- 14 et 15 mai
- 28 et 29 mai
- 11 et 12 juin
- 25 et 26 juin
Ravacol est le RAssemblement des Volontaires pour l'Amélioration des COnditions de Logement. Vous pouvez participer à une de ces journées pour aider à retaper des logements de personnes qui ne peuvent pas le faire elles-mêmes en me laissant un mot dans mon casier ou sur mon répondeur (44 39 76 59) une semaine avant.
Merci de ne pas arracher ces affiches
Régis du Moulin de la Bretèche.
Quand est-ce que le Credit-Man va se décider à changer la fun Machine ?
Jules a dit que Roger était mignon.
Et il s'excuse auprès de Laura.
(Suite)
Ah, si vous saviez, si vous pouviez seulement imaginer la volupté qu'on éprouve à glisser silencieusement le long de corridors aux fraîches teintes de prairie, vers des régions aquatiques, à l'heure où certains, déjà harnachés de leur cartable, prennent le studieux chemin de salles à l'atmosphère saturée de calculs, manipulations, et élucubrations diverses, alors que d'autres, encore pelotonnés au creux de leur douillette couette, cherchent à récupérer des fatigues engendrées par une intense vie nocturne... Ah, l'indescriptible bonheur de survoler avec légèreté ces pesants sommeils !!... Je rends grâce, oh combien ! , à ce petit rectangle de tissu rose saumon qui m'emporte chaque matin vers le point d'eau situé au bout du couloir, qui m'attend et m'accueille lorsque je quitte le lieu de mes ablutions, et surtout -surtout ! - qui me garde les pieds au sec !! Hélas ! Mon tapis volant est monoplace ! Dommage... non ?
Aladine aux pantoufles (non ornées d'un coeur, me soupçonniez-vous d'un tel manque de goût ? )
En cette période de fêtes, nous avons été touchés par les soins qui nous sont prodigués par l'administration : de nouveaux coins toilettes à l'annexe ! Il est vrai que ces lavabos rouillés, inutilisables, coupants, foyers d'on ne sait combien de germes malsains ne s'accordaient pas avec un bâtiment qui par ailleurs sert de référence dans les domaines de l'insonorisation, de l'isolement, de la décoration (avec son très avant-gardiste ascenseur dont les pittoresques peintures sont dans le plus pur style post-cataclysmique, et qui outre son aspect esthétique, demeure d'une remarquable fiabilité), et de l'ameublement (ces fabuleux lits musicaux, si réconfortants pour les nombreuses scolioses de notre école).Constater que, malgré un tel luxe, on dépense encore pour notre bien-être nous comble de bonheur, car n'oublions pas que le droit dont nous jouissons d'avoir des chambres à prix ultra-modéré (100F/m2/mois) est en fait un privilège. Encore merci et bonne année.
Les tickets de pot ont augmenté de 60 centimes. Cependant, dans sa grande bonté, l'Education Nationale a décidé d'augmenter le salaire des normaliens lui aussi de 60 centimes.
Le club Théâtre a joué, excellemment, Je suis de Valère Novarina à la toute fin du mois de décembre, tirant d'un texte difficile une réelle force émotive ainsi qu'une vis comica surprenante. Cette performance est la meilleure réponse que l'on puisse opposer aux quelques agités du bocal [NDLR : c'est pas nous !!] qui critiquent inlassablement le club en AG : le théâtre c'est BIEN, c'est GRAND (même dans de petites salles), c'est VIVANT. C'est beau comme une naissance, comme la respiration d'un bébé; comme une pensée fragile qui papillonne et ne se pose jamais.
Tellement bien, donc, qu'une tournée européenne (Cambridge, Rome,...) attend nos héros-acteurs auxquels je souhaite le triomphe qu'ils méritent. Une seule suggestion : et si, après, vous reveniez nous offrir, à des dates plus propices, le nectar de votre talent ?
Bertrand Teyssier
PS aux acteurs : Malgré ces compliments, évitez de vous gonfler d'orgueil les enfants; de toutes façons vous êtes beaucoup trop faibles à l'échelle de l'humanité.
Annuaire arrivé. STOP. Indispensable ragots, matage conscrites, etc... STOP. Gratuit cofiens. STOP. 30 F non cofiens. STOP. Quelques distributions sortie Pot. STOP. Sinon disponible bureau COF quand ouvert. STOP.
Zpeat s'est rasé.
NDZ : mais si vous le réclamez tous très fort, je me mets une fausse barbe. (et le nez rouge aussi, mais ça, je l'ai déjà fait)
Le titre de la meilleure blague de l'année 1993 a été décerné à l'unanimité du jury à M. Jérôme D. pour son brillant "Ne soyez pas acerbes, plutôt abosniaques".
Le jury tient à renouveler ses félicitations au sympathique lauréat.
Juste pour dire que si le temps le permet, il y aura une traque vendredi 21 janvier. Le rendez-vous est toujours le même: 22h30 en salle HP.
Signé: TMOY qui a la flemme d'écrire un article original.
(enfin, j'espère...) ceux du Ciné-Club.
- 11 janvier : Zelig, de Woody Allen.
- 18 janvier : Stalker, d'Andréï Tarkovski.
- 25 janvier : Casablanca, de Michael Curtis, avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman (c'est un plagiat par anticipation de Tombe les filles et tais-toi, que nous vous proposâmes cet automne).
- 1 février : Ginger et Fred, de Federico Fellini avec Marcello Mastroianni.
- 8 février : Les sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick avec Kirk Douglas.
- 15 février : Les fraises sauvages, d'Ingmar Bergman.
- 22 février : Pierrot le Fou, de Jean-Luc Godard avec Jean-Paul Belmondo [NDLR : cette fois, c'est vrai !].
- 1 mars : L'extravagant Mr. Deeds, de Franck Capra avec Gary Cooper.
- 8 mars : Kes, de Ken Loach (l'auteur de Raining Stones ?).
- 15 mars : Le charme discret de la bourgeoisie, de Luis Buñuel.
Que de grands noms pour vous réunis !
Contre la loi sur le financement de l'école privée
La loi Bayrou, adoptée par le Sénat dans les conditions que l'on sait, autorise les collectivités locales à financer les établissements d'enseignement privé autant que ceux du secteur public, proportionnellement à leur nombre d'élèves.
En laissant les conseils municipaux, sous cette seule réserve, répartir selon leur bon vouloir les crédits entre public et privé, on fait de cette question un enjeu des élections locales, on donne à chaque municipalité la possibilité de privilégier l'école qui a sa faveur.
La première condition pour que le "libre choix des parents" soit assuré est que leur soit proposée, partout en France et non seulement dans les beaux quartiers, une école publique de qualité. Le moins qu'on puisse dire est que cette loi, qui permet aux collectivités locales de modifier au profit du privé la répartition de leurs crédits à l'enseignement, ne va pas dans ce sens.
Il ne s'agit pas d'un combat d'arrière-garde entre catholiques et anticléricaux. Ce que veulent le gouvernement et sa majorité, c'est organiser dans le domaine de l'école une concurrence arbitrée par les groupes de pression locaux. Là aussi, l'idéologie libérale est à l'oeuvre. Cette réforme n'est pas une mesure isolée pouvant être réduite à une simple manifestation de clientélisme mais prend place dans une longue série de mesures qui, depuis longtemps déjà, tendent à la destruction de l'Ecole de la République.
C'est pour défendre celle-ci que nous vous appelons à vous joindre à la manifestation nationale unitaire du dimanche 16 janvier. L'heure et le lieu en seront indiqués par affichage, ainsi qu'un rendez-vous dans l'Aquarium pour rejoindre le cortège. Une pétition sera proposée à la sortie du Pot.
Comité de Citoyens ENS.
NDLR : On ne peut pas résister au plaisir de vous communiquer le titre de la diskette sur laquelle nous a été fourni cet article : J. P. Chevènement vaincra.
Mlle A. P. a été vue le mardi 4 janvier 1994 sortant de la chambre de M. R. d. R. à 21h04, un bouton de sa jupe était défait, et elle avait un oeil au beurre noir.
à suivre...
Sténo-dactylos en chef : Frédo Durand, Bertrand Teyssier, Olivier Glass, Jérôme Duplat, Petrus, Zpeat, Renaud de Rosa et Annick Peters
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