BOcal numéro 117



Sommaire



Edito

M. Stéphane Fermigié nous a adressé une lettre ouverte à Fabien Vasseur de deux pages et demie (et c'est écrit petit !) où il demandait des excuses. A lui de juger, à la lecture de ce BOcal, si elle doit être publiée (si possible un peu plus courte, et pas au format TeX, merci). Signalons aux personnes qui n'auraient pas tout suivi, que le contenu du forum COF traîne à la BD-thèque, et que tout élève de l'école peut demander un compte sur le réseau informatique, pour avoir ainsi la joie de participer aux débats en direct de la salle S ! Pour vous allécher, voici les sommets atteints : Balladur est-il responsable du chômage en France ? Vaut-il mieux être chômeur ou gazé à Auschwitz ? Nous nous permettons tout de même de regretter le manque d'humour général, peut-être nous trompons-nous, mais nous pensions éditer un journal léger, plus drôle que polémique...

La rédaction précise par ailleurs qu'elle est l'auteur du compt-rendu délirant de l'AG (on nous a reproché de ne pas avoir signé...), toutes nos excuses au club jeux qui n'a eu que 500 F, et non 1000 comme annoncé.

Allez, requin d'avril !

Frédo, Reno, Olivier, Denis, Zpeat et Jérôme


Club Débats

Débat politique et réflexion scientifique ou philosophique trop souvent n'entre-tiennent que des relations marginales au grand détriment du premier, qui se dessèche à ne tirer ses thèmes que de lui-même. Tenter, autour d'un conféren-cier bon connaisseur de cette frontière entre politique et recherche, de rendre aussi vivants et féconds que possible les échanges qu' elle permet, tel est l'objectif du Club Débats, qui vient de se créer à l'École. Petite équipe où à peu près toutes les composantes de la gauche normalienne sont représentées, il n'est ni une dépendance d'un mouvement politique national, ni une section du COF, et ne cherche pas non plus à saboter par une concurrence déloyale le bon travail de nos camarades du Club Conférences. Pour sa première intervention, le Club Débats invite Henri ATLAN, spécialiste de biophysique et de microbiologie, qui a traité cette question des relations sciences-politique dans son récent ouvrage Tout, non, peut-être .

Dans À tort et à raison (1986) notam-ment, Henri Atlan démontre que la "vérité" scientifique n'est qu'une représentation du monde, qui obéit simplement à d'autres critères que celle issue, par exemple, du mythe. Tout, non, peut-être (1991) pose la question des rapports entre vérité et éducation: Henri Atlan y souligne les dangers de mettre la vérité scientifique au-dessus de toutes les autres, comme une sorte de garantie

la science devrait être placée au même niveau que les autres "pouvoirs", se constituer elle-même en "pouvoir" pour ne pas excéder sa définition, pour éviter la tentation totalitaire qu' elle partage avec certaines religions et idéologies.

Henri Atlan prône donc un "relativisme relativisé" des morales et des cultures, s'inspirant de l'expérience des sophistes une expérience de ce qu'il nomme "pouvoir poétique", le pouvoir lié à la fabrication de l'opinion, médias, intellectuels et artistes. Il montre la fécondité de la "séparation" qui devrait exister entre ces trois "pouvoirs de la parole": le scientifique (proposer une représentation du monde la plus systématique possible), le politique (proposer une utopie, une vision de la société à venir) et le "poétique" (fabriquer et représenter l'opinion de chacun). Le rationalisme "occidental" ne doit plus être, ajoute-t-il, l'apanage de la science, mais un terrain de communication entre les différentes cultures et entre les trois pouvoirs.

L'évolution de la science depuis une trentaine d'années a remisé le positivisme scientiste au placard des théories dépassées. Quelle doit être, en conséquence, la situation du "pouvoir scientifique" dans une société démocra-tique, en matière d'éducation et d'éthique notamment ? Nous vous invitons à débattre de ces questions, le jeudi 7 avril à 20h30 en Salle Dussane, après la présentation qu' Henri Atlan fera sur le thème Les trois pouvoirs de la parole : scientifique, politique et "poétique".


Soirée Irlandaise

Comme vous avez pu le constater, nous avions annoncé dans le précédent numéro du BOcal une soirée irlandaise à la K-Fête qui n'a pas eu lieu pour des problèmes de matériel. J'espère que vous n'avez pas été trop déçus.

Nous pouvons maintenant sans crainte annoncer : ladite soirée aura lieu le mardi 5 avril (a priori après le ciné-club). Si vous êtes amateurs de boissons irlandaises diverses et de nourriture typique, réservez donc votre fin de soirée et venez la passer avec nous.

Si vous êtes vraiment très motivés, vous pouvez même nous aider... (d'ailleurs de façon générale, la K-Fête a TOUJOURS besoin de permanents)

Joe pour l'équipe K-Fête

PS: Si quelqu'un a des enregistrements de musique irlandaise (les Pogues c'est pas la peine) ce serait sympa de venir nous en parler. Vous savez où nous trouver.


Yoshi, the mission.

Suivant le conseil du Trésorier et du vice-Trésorier du COF, et en accord avec les présidents de l'AJAP et de la FIF, j'ai décidé de garder le Yoshi jusqu'à la fin de l'année. En effet, cette fun-Machine est certainement une des meilleures qu'on n'ait jamais eue à l'Ecole. Il y a cependant un problème; beaucoup de joueurs semblent ignorer totalement comment on joue à cette machine comme le témoigne le taux de claque extraordinairement faible... Ceci est d'autant plus problématique que l'entreprise qui nous loue les Flips commence à râler sérieusement, trouvant, à juste titre, qu'une première claque à 100 millions, c'est vraiment trop facile.

Vous trouverez donc désormais dans votre Bocal préféré une rubrique Yoshi où je vous expliquerai comment faire facilement 200 ou 300 millions à ce Flip. De plus, tous les 1er et 15 de chaque mois, j'initialiserai la table de ce Flip et le premier de la table gagnera un K-DO biture, comme ça aurait dû être annoncé dans la brochure d'hiver du COF. Me réclamer le K-Do par un mot dans mon casier (TANAKA) ou dans le semi-secret des mails.

Masa, le Credit-Man (si,si !)


Petite Annonce

JH bien de sa pers., grand, chev. clairs, réputé pour esprit, accent chantant, situat. stable, primé Olymp. math., poète et dessinateur, lassé de se raser tous les matins, rch. jf pr effectuer cette tâche à sa place, de préf. sachant faire la convers. Aucune qualif. exigée; laisser dmde de candid. à la loge au nom de PPP.


Achats groupés de jeux.

Si vous avez l'intention de vous offrir un jeu, de simulation, de stratégie, des bouquins de JdR, bref n'importe quel truc qu'on peut acheter a l'OEuf Cube, adressez-vous au club jeux; vous bénéficierez d'une réduction de 10%. Prendre contact avec Nico. (casier Destainville).

Masa, mandaté par Nico.


Théâtre de Mésopotamie : GILGAMESH

Mercredi 6 avril à 20h30, Saadi Bahri interprétera en Français l'épopée de GILGAMESH en salle Dussane.

D'après P. Amiet et B. André-Leickman du département des antiquités orientales du musée du Louvre, l'épopée de GILGAMESH est l'oeuvre la plus connue de la littérature mésopotamienne. Son héros est un très ancien roi, à demi légendaire, qui régna sur la ville d'Ourouk vers le XXVIIIième siècle avant notre ère. La geste du roi Gilgamesh peut être considérée, de par son contenu, comme la plus ancienne des épopées classiques dont elle contient toutes les idées : voyages longs et pleins d'embûches en pays lointains, intervention des dieux dans les affaires des hommes, combats contre le géants et des monstres invincibles... Elle en comporte aussi l'unité et la leçon morale : l'histoire de Gilgamesh est celle du devenir de l'Homme, vécu à travers une amitié entre deux êtres d'exception, fondée sur une rivalité sublimée. Leurs forces conjuguées les conduisent à l'orgueil, à la démesure, puis au châtiment divin qu'est la mort d'Endikou, le compagnon du héros. Resté seul, saisi d'une angoisse métaphysique, Gilgamesh part chercher dans le monde surnaturel le secret de la vie éternelle, quête désespérée qui le mènera à la résignation.

Prix symbolique : 20 F

Hatem ZAAG, Cercle méditerranéen.


Lettre ouverte au président de l'AEENS

Cher président, cher camarade,

J'ai le regret de t'informer que le journal de ton association publie des articles injurieux et diffamatoires. Le dernier, signé Fabien Vasseur, lance des accusations personnelles contre une liste de personnes dont je fais partie. Je me moque de ses campagnes démagogiques et de ses discours anti-matheux (dont je ne fais pas partie, il s'informera mieux la prochaine fois). Je ne pense pas que l'existence de mes parties génitales soit indispensable pour leur conduite. Je m'insurge en constatant que cette ressource de l'association soit l'instrument de tels agissements.

Je proteste devant les accusations suivantes :

et je compte sur l'intelligence de tes électeurs pour ne pas croire en ces mensonges.

De plus, la responsabilité du numéro 116 n'ayant pas été dégagée, j'aimerais savoir de quel droit l'association cautionne de tels agissements. Il n'appartient pas à l'association de prendre position sur toute sorte de problèmes en dehors des assemblées générales dont l'ordre du jour est prévu à cet effet. Puisque tu as travaillé pour l'amélioration de l'image de ce journal, je t'incite à faire le nécessaire pour que de tels articles disparaissent, et à prolonger ton effort à l'image de l'association.

Cordialement,

Serge Vaudenay


Les anciens reprennent du service

Pour fêter l'arrivée du printemps, et de nombreux anniversaires par la même occasion, les anciens responsables du club Boums, à savoir, dans l'ordre chronologique, Pcro, Jacob, La Méduse, Mathieu et P'tit Pat, vont organiser une Boum (pas une soirée, mais une Boum), le jeudi 7 avril. Ça se passera comme au bon vieux temps; d'ailleurs, c'est une Boum à thème : la Boum des Vieux Cons². Pour plus de précisions, contacter les organisateurs ; et n'hésitez pas à vous engager dans l'un des nombreux petits boulots qui font une boum (bar, vestiaire, entrées, installation, rangement). Ce n'est pas dur à retenir, comme date : après le lundi de Pâques, avant les vacances, et un jeudi, comme d'habitude !


Petite Annonce

Vds ski pour unijambiste. Qualité éprouvée. S'adresser à Basile Audoly.


Excuses

Je tiens à présenter publiquement mes excuses à Stéfane Fermigier, pour l'avoir cité à tort, dans mon article "Bas-fonds" (paru dans le BOcal n°116), au milieu d'une liste de personnes ayant tenu des propos injurieux ou calomnieux à mon encontre dans le continuum "COF" des forums informatiques.

Stéfane Fermigier n'a en effet écrit qu'un seul message dans ce continuum : il ne me concernait pas, mais visait mon ami Serge Francinou (par ailleurs souvent associé à mon propre nom dans ce contexte), indirectement il est vrai, mais par un procédé rhétorique que chacun peut apprécier à sa juste valeur.

Le fait d'avoir mentionné le nom de Stéfane Fermigier dans mon article est maladroit et injuste : cela relève d'un amalgame que je déplore, car j'avoue n'avoir envers lui aucun des griefs que j'ai formulés, et que je maintiens, à l'encontre des autres personnes citées.

J'impute ce regrettable écart au légitime accès de colère dont j'ai été saisi (et ce texte est une réaction personnelle, qui doit être jugée indépendamment de ma fonction de président) devant le contenu global du continuum et face au travail de sape auquel certains s'y sont livrés.

Fabien Vasseur


Sujet de recherche

Je cherche un spécialiste de psychanalyse pour travailler sur un sujet intéressant : l'étude de la fréquence du mot couille chez un jeune auteur contemporain.

Serge Vaudenay


Le BOcal, qui parait le jeudi à 1100 exemplaires, n'existe pas juridiquement parlant.

Rédacteurs d'avril : Frédo, PdT, The Glass, Pétrus, Reno, Zpeat et Jérôme Duplat

Les sautes d'humeur n'engagent que leurs signataires, président du COF compris.


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