apporter votre chèque ou votre RIB. Nous attendrons ceux qui auront oublié, mercredi prochain a la sortie du pot (déjeuner). Merci d'avance.
Si vous voulez des renseignements supplémentaires ou mieux, si vous voulez venir nous aider à déménager le pot, tenir le vestiaire, le bar (ça, c'est déjà plein, mais je l'écris quand même parce que ça fait bien), ou nous aider à nettoyer après (là, par contre, y'a toujours que moi...), n'hésitez pas !!!! (casier Philippe Bordarier)
le 19 au théâtre de la Ville : Visiteurs (création) B. Strauss / M. Didym ;
Novembre 94 :
le 23 à la Comédie Française : Maman revient, pauvre orphelin J.-C.-Grumberg / P. Adrien ;
le 24 au théâtre de Gennevillier : Le grain et la balle S. Beckett / S. Seide ;
le 30 au théâtre de Gennevillier : Le docteur Faustus T. Mann / S. Braunschweig et G.-B. Corsetti ;
Décembre 94 :
le 7 à la Comédie Française : Maman revient, pauvre orphelin J.-C. Grumberg / P. Adrien ;
le 14 à Aubervilliers Commune Pandora : Angels in America T. Kushner / B. Jacques ;
Janvier 95 :
les 10 et 25 au théâtre de la Ville : Histoire tragique de la vie et de la mort du docteur Faustus Marlowe / S. Seide ;
Fevrier 95: le 8 au théâtre de Chaillot : Savanah bay M. Duras / J.-C.Amyl ;
Mars 95 :
les 15 et 22 à la Comédie Française : Le square / Le Shaga M Duras / C. Rist ;
le 29 au théâtre de la Ville : La bonne âme de Se Tchouan B. Brecht / G. Bourdet
Mai 95 :
le 3 au théâtre de Gennevilliers : Peer Gynt H.Ibsen / E.Da Silva ;
le 17 au théâtre de Chaillot : Mère courage B. Brecht / J. Savary ;
les 17 et 31 à la Comédie Française : Bajazet J. Racine / E. Vigner ;
Juin 95 :
les 1 et 7 au théâtre de la Colline : Le retable des damnées F. Nieva / A. Alexis.
le 16 au théâtre de la Ville : Bouvier / Obadia ;
Fevrier 95 :
le 9 au théâtre de la Ville : Pina Bausch ;
juin 95 :
le 8 au théâtre de la Ville : Karine Saporta ;
Nous prendrons aussi des places pour le théâtre de l'Odéon ainsi que les cartes Nanterre-Amandiers (10F) qui permettent d'avoir des prix réduits.
15 février 95 : Beethoven : Missa Solemnis. Dir : P. Herreweghe.
19 mars 95 : Bach : Messe en si. Dir : P. Herreweghe.
22 mars 95 : Beethoven : trios n°3 et 7 à l'Archiduc, 10 variations sur Ich bin der Schneider Kakadu. Beaux Arts Trio.
28 mars 95 : Mozart : La flûte enchantée. Spectacle des marionnettes de Salzbourg.
15 mai 95 : Beethoven : Quatuor n°14, Schoenberg : Trio à cordes, Haydn : Quatuor n°79. Quatuor Alban Berg.
31 mai 95 : Mozart : Symphonie n°41 Jupiter, Prokofiev : suite de Roméo et Juliette, Berlioz : Ouverture Waverley. Dir : S. Ozawa (Philharmonique de Vienne).
Précisons que les places pour les concerts ne seront revendues qu'environ un mois avant le spectacle (après affichage sur le panneau du club spectacles).
Le club est une section de notre bien-aimé COF, mais une (modeste) participation sera demandée pour l'aider à financer les cours. Elle dépendra bien sûr du nombre d'intéressés ; à titre indicatif elle sera de l'ordre de 50f pour 3 heures de cours.
Si tu n'étais pas au Méga, tu peux encore te signaler en laissant un mot dans mon casier (Otwinowska).
Constatation : nous sommes deux à vouloir apprendre le portugais.
Conclusion : il nous manque trois personnes au moins. Pour renseignements et inscriptions (rapidement!) : s'adresser à Marie Michelet (par voie casier).
Ça ne coûte rien (ou presque) : 20 fr par jour, voire 10 si vous êtes doués. Vous voulez jouer à Star Wars, Vampire, Maléfices, que sais-je encore ? Vous préférez Diplo, Magic ou Jyhad, c'est possible aussi. Vous venez parler de SF, de fantastique, feuilleter des fanzines, rencontrer des auteurs, venez aussi.
Enfin, il y aura également projection ininterrompue, dans quatre salles, de dessins animés japonais : de grands classiques en VO sous-titrée, comme Omoide Poro Poro, des inédits comme Iria Zeiram, et même une projection d'un film fantastique dans un vrai cinéma, le Saint-Lambert, si tout se passe bien.
Un voyage prévu pour mai est en cours d'organisation (mais il faudrait un peu plus d'organisateurs). Une des questions actuelles est : partir pour dix jours ou deux semaines ? Un des principes est : plus on sera de fous, moins on paiera.
Tous renseignements auprès de Jimmy Matheson, pensionnaire étranger logeant à Jourdan.
Le centre social La Clairière qui organise des cours de soutien à des élèves en difficulté (généralement d'origine étrangère) manque cruellement de bénévoles (~ 1h30 par semaine).
Voilà l'occasion rêvée de goûter aux joies de l'enseignement, en ayant le sentimant d'être très utile !
Contacts : Sandrine Sévilla 43 25 11 59,
La Clairière 42 36 82 46.
Un gros Prix Tétrodon à M. Lautman pour sa réponse à Mlle Oikonomidès venue s'inquiéter du sort des élèves étrangers. M. Lautman a semblé trouver normal que les élèves étrangers européens de la promo 93 soient privés de leur salaire par les manoeuvres douteuses de la Fonction Publique, et a complimenté Mlle Oikonomidès sur ses aptitudes à la philosophie (petit message en passant pour l'Administration : si vous vous occupez du problème, ça serait bien que vous le montriez un peu. On vous dit ça juste parce que c'est mauvaise publicité pour l'Ecole, et qu'il y a déjà au moins une journaliste du Monde prête à faire un scandale à ce sujet...)
Mais Trêve de remarques amères, la vie est belle, vous êtes jeunes, surpayés, logés pour pas cher dans un beau quartier et vous pouvez bien aller manger ailleurs ce soir, c'est pour la bonne cause. Ce dîner n'a en effet rien d'un repas d'anciens copains des promotions 1950, il s'agit d'une manifestation de prestige pour redorer l'image de l'ENS auprès des archicubes, ce qui, vous en conviendrez avec moi, était indispensable, vous dira l'administration. Et je vous engage ici à écouter sa sagesse sans bornes, et à reconnaître que, n'étant pas présent au fameux dîner, vous ne pouvez pas en parler en connaissance de cause. D'ailleurs, même si vous aviez été présents, vos capacités limitées et votre point de vue étroit et égoïste de privilégiés vous auraient empêchés de saisir l'ampleur des enjeux stratégiques de ce repas.
D'ailleurs, je ne peux pas dire que j'ai passé une mauvaise soirée, ce serait mentir : je me suis délecté du spectacle de ces malheureux archicubes en Jaguar pestant contre les policiers pour qu'ils aillent demander à la loge l'ouverture de la grille, tout en bloquant dans la rue d'Ulm une longue file de voitures, dont quelques ambulances, sans le moindre complexe. Il n'en reste pas moins que la moindre des politesses de la part des organisateurs dans ce genre de cas est de prévenir et de s'excuser, comme me l'a enseigné ma maman si je me rappelle bien. Mais il est vrai que pour moi ce souvenir ne date que d'une quinzaine d'années...
Les vieux ont trinqué ;
Mais nous n'avons pas de Pot
(Les élèves, on s'en fout bien)
Mais nous n'avons pas de bol
(Les normaliens, ça vaut rien)
Pas de pèze et que dalle
Pour le bal !
Façade ravalée, couloirs rafraîchis, Cour aux Ernests soignée, l'Ecole s'est refait une beauté pour fêter (ou masquer ?) ses deux cents ans. Solennelle et figée, elle prend la pose pour les photographes venus, ou appelés, à cette occasion. Ne bougez plus, lui dit-on, on vous commémore. Et elle s'exécute parfaitement, s'immobilisant si bien que la vague de frais conscrits, qui d'ordinaire l'ébranle et la secoue un peu, s'est brisée sur elle sans déranger un pli de son habit d'apparat, sans altérer un trait de sa figure hiératique. L'ennui, c'est que le cliché se prolonge depuis un mois, que l'instantané dure et que cette pose un peu ridicule devient une interminable pause. Ne touchez à rien, ne faites rien, nous dit l'administration, vous feriez perdre à l'Ecole sa belle ordonnance. Surtout n'allez pas profiter d'une de ses salles pour vous y amuser, vous risqueriez de la faire rire, chanter ou danser, toutes choses détestables : Je hais le mouvement qui déplace les lignes'. Pensez donc, l'image serait brouillée, la photographie floue, elle aurait une apparence de vie!
C'est que j'avais mal compris l'expression la vielle dame de la rue d'Ulm qui traîne dans tout les torchons consacrés à notre auguste Ecole. Naïvement, je pensais à une bonne mamie : ça a son charme discret, une mamie. Or ce n'était pas mamie, mais bien momie qu'il fallait entendre ! Raide, serrée dans ses bandelettes, elle a encore fière allure, mais au moindre choc, tout peut tomber en poussière.
Trêve de métaphores. Au nom du bicentenaire, on retarde d'un mois le début des cours et séminaires, façon simple et claire de signifier à tous que l'enseignement donné à l'Ecole n'a rien que d'accessoire. On prétend donc montrer le dynamisme de cette institution en suspendant sa marche, en bloquant ce qui en est, ou en devrait être, le mouvement et la vie mêmes. Serais-je caïman, que je me sentirais rudement bafoué et même baffé. Elève, je me retrouve tout couillon : je ne peux quand même pas passer le mois d'octobre à acheter des timbres ou des pin's et à faire des risettes aux caméras japonaises !
J'espérais trouver un succédané de cours dans les conférences-rencontres radiodiffusées qui nous furent proposées. Hélas ! la stricte limitation de l'auditoire et surtout les thèmes discutés ont brisé net mon élan : malgré tout le respect que je porte à la biologie, j'avoue que la reproduction des hélytes m'indiffère totalement, me répugnerait même si je m'y penchais de trop près.
Tout est figé, glacé. On ne fait que simuler le mouvement et l'activité, à l'image de ces Ernests que l'on peut voir sur les montres-bicentenaire en parcourir mécaniquement le cadran, sans sortir jamais du cercle étroit et monotone où ils sont enfermés.
Bref, que célèbre-t-on en fait, si ce n'est une façade, un cloître et des poissons rouges ? Quand donc en finira-t-on avec le cliché ?
Je me décale
Me désolidarise de
Ce symbole plutôt foireux.
Banquet bancal
Un vieux chacal
D'archicube dit que le bal
Coûte assez de sous comme ça.
Banquet bancal
Et moi je râle
Dans les colonnes du BOcal.
Comment ? Il se révélerait donc, après les fastueux banquets d'archicubes dont on a déjà suffisamment parlé dans ces colonnes, après la risible subvention accordée au bal en comparaison du budget total de l'ABENS, après le blocage total de toutes les salles pendant la durée des festivités, bref après le mépris ostensible affiché pour les élèves pendant le bicentenaire, au profit des respectables archicubes, il se révélerait, donc, que les opinions de ceux qui font l'Ecole aujourd'hui comptent et doivent laisser trace dans le mémoire de notre Bicentenaire.
En résumé, les élèves ont effectivement un rôle à tenir pendant le Bicentenaire : celui de figurants, qu'on fait venir lorsqu'on a besoin d'eux, qu'on écoute donner leurs opinions avec attendrissement et seulement quand on le leur demande, mais qu'on range au placard tels des accessoires dès qu'il s'agit de se goberger en bonne compagnie.
L'idée même du Colloque n'est pas mauvaise, mais on ne s'étonnera pas que, les élèves se sentant exclus du Bicentenaire depuis le début, n'aient pas imaginé qu'on puisse un jour avoir besoin de leur présence.
Après le banquet de Platon
Sortez vos fourchettes, vos lames
Voici le banquet des tontons,
Des vieilles sommités rassies
A qui vont tous les sous, pardi.
Le même aux mêmes quelques instants plus tard, comme s'il s'agissait d'une révélation : mais c'est de la provocation !. Merci pour la précision, nous avions vraiment cru qu'ils espéraient financer le Bal comme ça.
BICENTENAIRE 1 adj. Deux fois centenaire. Un arbre bicentenaire. 2 n.m. Commémoration d'un événement qui a eu lieu deux cent ans auparavant.
BICÉPHALE adj. (du gr. kephalê, tête). Qui a deux têtes.
Rédacteurs en chefs : the Glass et Reno
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