BOcal numéro 133 du 20/10/94 au 27/10/94



Sommaire



CSENE

Vous devez tous avoir reçu dans vos casiers (ou alors vous ne tarderez pas a recevoir) le petit tract appelant a cotiser pour la CSENE. Vous pouvez dès maintenant passer au Bureau du COF

apporter votre chèque ou votre RIB. Nous attendrons ceux qui auront oublié, mercredi prochain a la sortie du pot (déjeuner). Merci d'avance.

Joël pour la CSENE


Delirium Trem'ENS

Le Secrétariat Général, repaire de notre dévoué E.B., ayant répondu favorablement à une demande de BOUM (désolé, mais même l'Administration appelle ça comme ça...), il y aura une soirée le Jeudi 3 Novembre 1994 (après Médée, comme ça, ça vous fait une nuit culturo-sportive...).

Si vous voulez des renseignements supplémentaires ou mieux, si vous voulez venir nous aider à déménager le pot, tenir le vestiaire, le bar (ça, c'est déjà plein, mais je l'écris quand même parce que ça fait bien), ou nous aider à nettoyer après (là, par contre, y'a toujours que moi...), n'hésitez pas !!!! (casier Philippe Bordarier)

LULU.


Club Spectacles

Voici comme promis le programme (provisoire) que vous propose le club spectacles pour cette année.


En ce qui concerne le théâtre :

Octobre 94 :

le 19 au théâtre de la Ville : Visiteurs (création) B. Strauss / M. Didym ;

Novembre 94 :

le 23 à la Comédie Française : Maman revient, pauvre orphelin J.-C.-Grumberg / P. Adrien ;

le 24 au théâtre de Gennevillier : Le grain et la balle S. Beckett / S. Seide ;

le 30 au théâtre de Gennevillier : Le docteur Faustus T. Mann / S. Braunschweig et G.-B. Corsetti ;

Décembre 94 :

le 7 à la Comédie Française : Maman revient, pauvre orphelin J.-C. Grumberg / P. Adrien ;

le 14 à Aubervilliers Commune Pandora : Angels in America T. Kushner / B. Jacques ;

Janvier 95 :

les 10 et 25 au théâtre de la Ville : Histoire tragique de la vie et de la mort du docteur Faustus Marlowe / S. Seide ;

Fevrier 95: le 8 au théâtre de Chaillot : Savanah bay M. Duras / J.-C.Amyl ;

Mars 95 :

les 15 et 22 à la Comédie Française : Le square / Le Shaga M Duras / C. Rist ;

le 29 au théâtre de la Ville : La bonne âme de Se Tchouan B. Brecht / G. Bourdet

Mai 95 :

le 3 au théâtre de Gennevilliers : Peer Gynt H.Ibsen / E.Da Silva ;

le 17 au théâtre de Chaillot : Mère courage B. Brecht / J. Savary ;

les 17 et 31 à la Comédie Française : Bajazet J. Racine / E. Vigner ;

Juin 95 :

les 1 et 7 au théâtre de la Colline : Le retable des damnées F. Nieva / A. Alexis.


...et pour la danse:

Novembre 94 :

le 16 au théâtre de la Ville : Bouvier / Obadia ;

Fevrier 95 :

le 9 au théâtre de la Ville : Pina Bausch ;

juin 95 :

le 8 au théâtre de la Ville : Karine Saporta ;

Nous prendrons aussi des places pour le théâtre de l'Odéon ainsi que les cartes Nanterre-Amandiers (10F) qui permettent d'avoir des prix réduits.

Olivier Ou-Ramdane U371 40.46.03.94

Charlie Gosse U437 43.29.95.39


Pour la musique au théâtre des Champs-Elysées :

30 janvier 95 : Bruckner : Symphonie n°8. Dir : B. Haitink (Philharmonique de Vienne).

15 février 95 : Beethoven : Missa Solemnis. Dir : P. Herreweghe.

19 mars 95 : Bach : Messe en si. Dir : P. Herreweghe.

22 mars 95 : Beethoven : trios n°3 et 7 à l'Archiduc, 10 variations sur Ich bin der Schneider Kakadu. Beaux Arts Trio.

28 mars 95 : Mozart : La flûte enchantée. Spectacle des marionnettes de Salzbourg.

15 mai 95 : Beethoven : Quatuor n°14, Schoenberg : Trio à cordes, Haydn : Quatuor n°79. Quatuor Alban Berg.

31 mai 95 : Mozart : Symphonie n°41 Jupiter, Prokofiev : suite de Roméo et Juliette, Berlioz : Ouverture Waverley. Dir : S. Ozawa (Philharmonique de Vienne).

Précisons que les places pour les concerts ne seront revendues qu'environ un mois avant le spectacle (après affichage sur le panneau du club spectacles).

Olivier Glass U231 43.29.44.09

Note : les programmes de la Salle Pleyel et du théâtre du Châtelet seront publiés prochainement dans le BOcal.


Club dessin

Tu aimes dessiner, et tu déprimes depuis de longues années de ne pouvoir partager ta passion ? Réjouis-toi ! Le tout-nouveau-tout-beau club dessin vient de se créer et déborde de projets. Crayon, fusain, pastel, encre de chine... : tu pourras t'initier à toutes les techniques guidé par un professeur des Beaux-Arts de Paris.

Le club est une section de notre bien-aimé COF, mais une (modeste) participation sera demandée pour l'aider à financer les cours. Elle dépendra bien sûr du nombre d'intéressés ; à titre indicatif elle sera de l'ordre de 50f pour 3 heures de cours.

Si tu n'étais pas au Méga, tu peux encore te signaler en laissant un mot dans mon casier (Otwinowska).

Ania.


Portugais grands débutants

Règle du jeu (dixit la direction) : il faut être cinq pour avoir le droit de commencer une langue grand débutant.

Constatation : nous sommes deux à vouloir apprendre le portugais.

Conclusion : il nous manque trois personnes au moins. Pour renseignements et inscriptions (rapidement!) : s'adresser à Marie Michelet (par voie casier).


Tu vas aux soirées ?

Oui ! Alors, forcément il doit y avoir un titre que tu adores, que tu voudrais entendre pendant la soirée pour danser, faire la fête et boire, mais nous, au club boum, on ne le sait pas. Alors, au lieu de râler dans ton coin, tu mets un mot dans mon casier indiquant le titre, le groupe et si possible le CD sur lequel on peut le trouver dans nos bacs habituels.

Teplan, section CD du club boum.

PS: mon casier, c'est Plantefol [NdlR : ce n'est pas un surnom].


Un jeu dont vous êtes le héros

juste un petit saut par ici pour annoncer les Premières Rencontres de l'Imaginaire, les 11, 12, 13 novembre, au Lycée Camille Sée (11 rue Léon Lhermitte, Paris 15e, Métro : Vaugirard ou Commerce)

Ça ne coûte rien (ou presque) : 20 fr par jour, voire 10 si vous êtes doués. Vous voulez jouer à Star Wars, Vampire, Maléfices, que sais-je encore ? Vous préférez Diplo, Magic ou Jyhad, c'est possible aussi. Vous venez parler de SF, de fantastique, feuilleter des fanzines, rencontrer des auteurs, venez aussi.

Enfin, il y aura également projection ininterrompue, dans quatre salles, de dessins animés japonais : de grands classiques en VO sous-titrée, comme Omoide Poro Poro, des inédits comme Iria Zeiram, et même une projection d'un film fantastique dans un vrai cinéma, le Saint-Lambert, si tout se passe bien.

Max.


BDthèque

Le catalogue de la BDthèque est désormais disponible sur les PowerMacs de l'infirmatique (répertoire élèves).


Voyage au Canada

Les paysages de la British Columbia, ça vous dit ?

Un voyage prévu pour mai est en cours d'organisation (mais il faudrait un peu plus d'organisateurs). Une des questions actuelles est : partir pour dix jours ou deux semaines ? Un des principes est : plus on sera de fous, moins on paiera.

Tous renseignements auprès de Jimmy Matheson, pensionnaire étranger logeant à Jourdan.


Inter-ENS

Lyon et sa rosette vous attendent les 5 et 6 novembre pour effacer les déboires sportifs des années précédentes. Inscrivez-vous rapidement. Casier AS (qui vous aime).


Le bureau des pleurs est né

Teplan s'occupe bien de vous. Après la sécurité des boums et le fonds CD des boums, je m'occupe aussi pour l'AG de collecter les doléances des élèves au sujet des différents secteurs du COF. Si quelque chose ne va pas à votre avis dans un club du COF, écrivez-le sur un papier et semez-le dans le casier COF avec la mention bureau des pleurs, qui je le rappelle est une structure indépendante du bureau.

Teplan (qui vous adore).


Top five de la K-fet :

Voici le nouveau classement après la soirée Irlandaise : 1er ex-aequo : Grand Pat et Crevette ; 3ème : Big Red ; 4ème ex-aequo : Marie-Laure et Gaëll

L'équipe K-FET,

qui aime ses meilleurs consommateurs.


Acton sociale :

soutien scolaire SOS !

Le centre social La Clairière qui organise des cours de soutien à des élèves en difficulté (généralement d'origine étrangère) manque cruellement de bénévoles (~ 1h30 par semaine).

Voilà l'occasion rêvée de goûter aux joies de l'enseignement, en ayant le sentimant d'être très utile !

Contacts : Sandrine Sévilla 43 25 11 59,

La Clairière 42 36 82 46.


Casiers

Vous l'aurez sans doute remarqué, les Pensionnaires Étrangers ont pris d'assaut nos casiers. En conséquence le nombre de casiers dépendant du COF a été diminué de façon draconienne, et lesdits casiers ont effectué un mouvement de translation vers le bas. C'est pourquoi nous vous recommandons d'utiliser le plus possible les casiers des responsables de section plutôt que les casiers des sections (une liste des responsables sera publiée après la première AG).


Voie de garage

Le livre de la semaine est La route de la servitude de Friedrich A. Hayek. Hayek est un économiste de profession; mais en 1943, il pense à l'après-guerre, et nous met en garde contre les dangers de du socialisme, c'est à dire de la concentration dans les mains de l'état de l'économie d'un pays. Il montre comment l'application des doctrines socialistes de collectivisme mène inéluctablement à l'annihilation de l'individu par le groupe, et à une dictature menée par des gens sans scrupules. Par des critères économiques aussi bien que psychologiques, pour ne pas dire moraux, il étaye chacune de ses affirmations, par des arguments solides et fournit toutes références et citations idoines. Malgré le ton du premier chapitre, qui peut paraître péremptoire, car l'auteur alarmé crie haut et fort ses craintes sans les avoir encore justifiées, la démonstration est magistrale. Friedrich Hayek montre à son tour que lui aussi connaît les tréfonds de l'âme humaine.

Faré

PS: si mes élucubrations ne vous convainquent pas, ne vous privez pas de lire les livres que je vous présente ; car leurs auteurs, n'en doutez pas, écrivent bien mieux que moi.


Ernest et Tétrodon

Cette semaine un petit Prix Ernest à Mme Elmoznino pour son zèle à l'égard des élèves à l'occasion de la rentrée de l'Institut de France et du Colloque à l'Académie.

Un gros Prix Tétrodon à M. Lautman pour sa réponse à Mlle Oikonomidès venue s'inquiéter du sort des élèves étrangers. M. Lautman a semblé trouver normal que les élèves étrangers européens de la promo 93 soient privés de leur salaire par les manoeuvres douteuses de la Fonction Publique, et a complimenté Mlle Oikonomidès sur ses aptitudes à la philosophie (petit message en passant pour l'Administration : si vous vous occupez du problème, ça serait bien que vous le montriez un peu. On vous dit ça juste parce que c'est mauvaise publicité pour l'Ecole, et qu'il y a déjà au moins une journaliste du Monde prête à faire un scandale à ce sujet...)


La phrase de la semaine

Il n'y a pas mort d'homme. Réponse de M. Lautman à Mlle Oikonomidès (voir ci-dessus) pour évoquer le sort des élèves privés de traitement. Si c'est de l'humour, M. Lautman, permettez-nous de le trouver déplacé.


BOc Info

Supplément du BOcal, SPÉCIAL BICENTENAIRE


Remerciements

J'aime les surprises. C'est pourquoi je ne regarde jamais à l'avance le menu du pot. Je tiens donc en ce lieu à remercier l'Association pour un Bicentenaire sans Elèves à Normale Sup' pour le charmant canular qu'elle a organisé à mon intention en ce 18 octobre. N'ayant pas été informé par voie de presse (je ne lis pas non plus l'ErNeSt, mais pour des raisons différentes) ou par affichage de la suppression du pot, j'ai pu pleinement profiter de la plaisanterie.

Mais Trêve de remarques amères, la vie est belle, vous êtes jeunes, surpayés, logés pour pas cher dans un beau quartier et vous pouvez bien aller manger ailleurs ce soir, c'est pour la bonne cause. Ce dîner n'a en effet rien d'un repas d'anciens copains des promotions 1950, il s'agit d'une manifestation de prestige pour redorer l'image de l'ENS auprès des archicubes, ce qui, vous en conviendrez avec moi, était indispensable, vous dira l'administration. Et je vous engage ici à écouter sa sagesse sans bornes, et à reconnaître que, n'étant pas présent au fameux dîner, vous ne pouvez pas en parler en connaissance de cause. D'ailleurs, même si vous aviez été présents, vos capacités limitées et votre point de vue étroit et égoïste de privilégiés vous auraient empêchés de saisir l'ampleur des enjeux stratégiques de ce repas.

D'ailleurs, je ne peux pas dire que j'ai passé une mauvaise soirée, ce serait mentir : je me suis délecté du spectacle de ces malheureux archicubes en Jaguar pestant contre les policiers pour qu'ils aillent demander à la loge l'ouverture de la grille, tout en bloquant dans la rue d'Ulm une longue file de voitures, dont quelques ambulances, sans le moindre complexe. Il n'en reste pas moins que la moindre des politesses de la part des organisateurs dans ce genre de cas est de prévenir et de s'excuser, comme me l'a enseigné ma maman si je me rappelle bien. Mais il est vrai que pour moi ce souvenir ne date que d'une quinzaine d'années...

Reno.


Epigramme

Avec leur banquet,

Les vieux ont trinqué ;

Mais nous n'avons pas de Pot

(Les élèves, on s'en fout bien)

Mais nous n'avons pas de bol

(Les normaliens, ça vaut rien)

Pas de pèze et que dalle

Pour le bal !

On-Off.


L'Ecole

en son bicentenaire figée

Façade ravalée, couloirs rafraîchis, Cour aux Ernests soignée, l'Ecole s'est refait une beauté pour fêter (ou masquer ?) ses deux cents ans. Solennelle et figée, elle prend la pose pour les photographes venus, ou appelés, à cette occasion. Ne bougez plus, lui dit-on, on vous commémore. Et elle s'exécute parfaitement, s'immobilisant si bien que la vague de frais conscrits, qui d'ordinaire l'ébranle et la secoue un peu, s'est brisée sur elle sans déranger un pli de son habit d'apparat, sans altérer un trait de sa figure hiératique. L'ennui, c'est que le cliché se prolonge depuis un mois, que l'instantané dure et que cette pose un peu ridicule devient une interminable pause. Ne touchez à rien, ne faites rien, nous dit l'administration, vous feriez perdre à l'Ecole sa belle ordonnance. Surtout n'allez pas profiter d'une de ses salles pour vous y amuser, vous risqueriez de la faire rire, chanter ou danser, toutes choses détestables : Je hais le mouvement qui déplace les lignes'. Pensez donc, l'image serait brouillée, la photographie floue, elle aurait une apparence de vie!

C'est que j'avais mal compris l'expression la vielle dame de la rue d'Ulm qui traîne dans tout les torchons consacrés à notre auguste Ecole. Naïvement, je pensais à une bonne mamie : ça a son charme discret, une mamie. Or ce n'était pas mamie, mais bien momie qu'il fallait entendre ! Raide, serrée dans ses bandelettes, elle a encore fière allure, mais au moindre choc, tout peut tomber en poussière.

Trêve de métaphores. Au nom du bicentenaire, on retarde d'un mois le début des cours et séminaires, façon simple et claire de signifier à tous que l'enseignement donné à l'Ecole n'a rien que d'accessoire. On prétend donc montrer le dynamisme de cette institution en suspendant sa marche, en bloquant ce qui en est, ou en devrait être, le mouvement et la vie mêmes. Serais-je caïman, que je me sentirais rudement bafoué et même baffé. Elève, je me retrouve tout couillon : je ne peux quand même pas passer le mois d'octobre à acheter des timbres ou des pin's et à faire des risettes aux caméras japonaises !

J'espérais trouver un succédané de cours dans les conférences-rencontres radiodiffusées qui nous furent proposées. Hélas ! la stricte limitation de l'auditoire et surtout les thèmes discutés ont brisé net mon élan : malgré tout le respect que je porte à la biologie, j'avoue que la reproduction des hélytes m'indiffère totalement, me répugnerait même si je m'y penchais de trop près.

Tout est figé, glacé. On ne fait que simuler le mouvement et l'activité, à l'image de ces Ernests que l'on peut voir sur les montres-bicentenaire en parcourir mécaniquement le cadran, sans sortir jamais du cercle étroit et monotone où ils sont enfermés.

Bref, que célèbre-t-on en fait, si ce n'est une façade, un cloître et des poissons rouges ? Quand donc en finira-t-on avec le cliché ?

Camille de Belloy.


Hymne

Banquet bancal

Je me décale

Me désolidarise de

Ce symbole plutôt foireux.

Banquet bancal

Un vieux chacal

D'archicube dit que le bal

Coûte assez de sous comme ça.

Banquet bancal

Et moi je râle

Dans les colonnes du BOcal.

On-Off.


Le mot du Bicentenaire

PLURIDISCIPLINARITE. Jacqueline de Romilly a trébuché dessus et l'a qualifié de difficile, Bigot s'est planté dessus en lisant le discours de Fillon, Lautman a réussi à le caser cinq fois (et s'est vautré une fois dessus) en deux minutes à l'Assemblée. On le lit à toutes les pages du Monde de l'Education, on l'entend dans tous les discours; faites attention de ne pas le confondre avec interdisciplinarité ou avec multidisciplinarité (employé par M. Bourguignon lors de l'émission France-Culture).

Marsu.


Florilège

Dans l'Aquarium sera publié prochainement un florilège des remarques entendues aux journées Portes Ouvertes de la part de gens extérieurs à l'Ecole...

Marsu.


Les élèves font partie du décor

Un charmant petit papier distribué cette semaine par l'administration dans nos casiers a pu nous apprendre que l'on manquait dramatiquement d'élèves au Colloque du Bicentenaire ouvert tout récemment.

Comment ? Il se révélerait donc, après les fastueux banquets d'archicubes dont on a déjà suffisamment parlé dans ces colonnes, après la risible subvention accordée au bal en comparaison du budget total de l'ABENS, après le blocage total de toutes les salles pendant la durée des festivités, bref après le mépris ostensible affiché pour les élèves pendant le bicentenaire, au profit des respectables archicubes, il se révélerait, donc, que les opinions de ceux qui font l'Ecole aujourd'hui comptent et doivent laisser trace dans le mémoire de notre Bicentenaire.

En résumé, les élèves ont effectivement un rôle à tenir pendant le Bicentenaire : celui de figurants, qu'on fait venir lorsqu'on a besoin d'eux, qu'on écoute donner leurs opinions avec attendrissement et seulement quand on le leur demande, mais qu'on range au placard tels des accessoires dès qu'il s'agit de se goberger en bonne compagnie.

L'idée même du Colloque n'est pas mauvaise, mais on ne s'étonnera pas que, les élèves se sentant exclus du Bicentenaire depuis le début, n'aient pas imaginé qu'on puisse un jour avoir besoin de leur présence.

GPR.


L'expression de la semaine

Tels sont les évènements, liés au Bicentenaire, qui persilleront les mois à venir. (Etienne à l'Assemblée Nationale)

Marsu.


Autre épigramme

Approchez messieurs dames

Après le banquet de Platon

Sortez vos fourchettes, vos lames

Voici le banquet des tontons,

Des vieilles sommités rassies

A qui vont tous les sous, pardi.

On-Off.


Les phrases de la semaine

M. Guyon, sans condescendance aucune, aux élèves organisant une quête pour le Bal à la sortie du dîner du Bicentenaire : vous êtes ridicules.

Le même aux mêmes quelques instants plus tard, comme s'il s'agissait d'une révélation : mais c'est de la provocation !. Merci pour la précision, nous avions vraiment cru qu'ils espéraient financer le Bal comme ça.

La rédaction.


Dictionnaire

BICARRÉ,E adj. Se dit d'une équation du quatrième degré dont l'inconnue n'apparaît qu'avec des exposants pairs : ax4 + bx2 + c = 0. (La résolution de cette équation se ramène à celle d'une équation du second degré en substituant à x2 l'inconnue auxiliaire X.)

BICENTENAIRE 1 adj. Deux fois centenaire. Un arbre bicentenaire. 2 n.m. Commémoration d'un événement qui a eu lieu deux cent ans auparavant.

BICÉPHALE adj. (du gr. kephalê, tête). Qui a deux têtes.

Le Petit Larousse.


Le BOcal parait tous les Jeudis à 1100 exemplaires

Rédacteurs en chefs : the Glass et Reno


Page produite automatiquement à partir du texte original. Toute faute d'orthographe est donc - a priori - dans le texte original.


Julien.Jalon@ens.fr