A défaut d'un Oscar, c'est un Prix Tétrodon (c'est encourageant !) qui est décerné à M.Olivier Zegna-Rata (jeune archicube encore méconnu des cinéphiles); OZR envisageait tranquillement de recycler une thurne d'externes (pleine d'agrégatifs !) en laboratoire pour séminaire vidéo... Questionné à ce sujet par un de nos représentants, OZR a expliqué que lui n'était au courant de rien, mais que la Direction était au courant de tout (ce qui a été formellement démenti par la Direction; soit quelqu'un est de mauvaise foi dans cette affaire, soit quelque chose nous échappe...) et que c'est le secrétariat de M. Thuillier qui avait proposé cette thurne...
Une réunion cadre de vie, réunissant la DG et l'Administration, a eu lieu mardi; le compte-rendu en sera bientôt disponible (les comptes-rendus que font les élèves sont tellement beaux que l'Administration leur a demandé cette fois de le faire pour tout le monde).
Le listing des prix de la CAPE est enfin arrivé au bureau; nous vous rappelons que la semaine Portes Ouvertes prend fin le 19.
Les rares DG survivants :
A première vue, ces articles semblent n'être que de sévères critiques des pouvoirs en place ou souhaitant l'être ou le redevenir, des arguments invoqués pour les soutenir, et des ambitieux qui s'en emparent ; piques acérées qui font mouche (même si les pouvoirs d'aujourd'hui sont mieux cuirassés) ; constat désabusé sur la nature humaine. J'ai eu du mal à saisir l'unité de l'ouvrage, avant d'être arrivé à la moitié du livre. On s'aperçoit alors, à l'occasion d'un chapitre sur le citoyen face aux pouvoirs, qu'au-delà des critiques, c'est une attitude politique (que j'oserai qualifier d'individualiste) que l'auteur nous propose ; par la profondeur et la constance à travers les ans de son jugement, il montre que lui aussi est un connaisseur de l'âme humaine.
Pour tout dire, ce livre est une véritable leçon de Démocratie.
Mercredi dernier (le 9 Novembre) en salle Dussanne à 20h30, a eu lieu la première séance de projection vidéo de votre bien aimé club Rencontres méditerranéennes. Les personnes présentes ont pu regarder, en version originale sous-titrée, La citadelle de M. Chouikh, film algérien sorti en 1988 qui traite, entre autres, de la condition féminine en Algérie contemporaine.
La projection ayant été, semble-t-il, bien accueillie, nous avons décidé de la poursuivre la semaine prochaine (jeudi 24) par Zorba le grec de Michel Cacoyannis (noir et blanc en anglais sous-titré) avec Anthony Quinn, Irène Papas, etc. Inutile de vous dire que c'est un très beau film, (trois Oscars si ça peut vous en convaincre), et que même si la qualité de l'image n'est pas comparable à celle que nous offre notre bien aimé ciné-club, les paysages et la musique sont très bien. Voilà, rendez-vous jeudi 24 à 20h30 en salle Dussane (entrée libre).
Dans la mesure des moyens et des possibilités du club, les cassettes vidéo seront achetées plutôt que louées et resteront disponibles à l'emprunt après la projection, ainsi, vous pouvez emprunter La citadelle pour (re)voir le film tranquillement chez vous ou en salle télé (dès que le magnétoscope sera réparé...) idem pour Zorba à partir du 25.
Nous aimerions continuer un jeudi sur deux à vous proposer films et/ou spectacles, n'hésitez donc pas à nous faire des propositions (orales ou par voie de casier) mais n'oubliez pas que la Méditerranée est le thème central de notre club.
Je vous signale par ailleurs que l'Institut du Monde Arabe propose une programmation très intéressante pour la première quinzaine de décembre : films Maghrébins, Égyptiens, Syriens, Grecs, etc... Les séances ont lieu le week-end et l'entrée coûte 18 francs (tarif réduit).
Nous continuons à vendre des places à tarif plus que réduit (30 francs) pour l'exposition Delacroix (rien qu'à voir la queue, ça vaut le coup) il suffit pour cela de glisser des chèques à l'ordre de l'AEENS dans les casiers Bakiri ou Zaag. Le dernier numéro de Qantara, la revue de l'IMA, consacré à l'exposition, est en consultation libre à la K-fête, veuillez cependant ne pas l'emporter.
Enfin, si vous n'avez pas le courage d'affronter le froid et la file d'attente pour Caillebotte, l'exposition De Bagdad à Ispahan (manuscrits islamiques) au Petit Palais est très très chouette ! (nous ne vendons malheureusement pas de places)
Pour le Club Med,
Pourquoi n'ont-ils pas voté contre ? Ils ont, nous disent-ils, été convaincus par la menace de la direction de faire payer une redevance annuelle fixe, ce dont l'impossibilité, la même direction encourageant par ailleurs les départs en stage ou à l'étranger en cours d'année, saute aux yeux. Stupidité ou corruption ?, se demandait le pseudo-Etienne, dans le BOcal précédent, sans trancher. Je ne trancherai pas non plus.
Pourquoi, surtout, n'ont-ils pas jugé utile d'en avertir les élèves entre le 9 décembre, date du CA, et le 3 mai, date à laquelle une note administrative a sommé ceux-ci de payer 645F supplémentaires pour rester à l'internat jusqu'au 15 juillet, ce qui aurait donné le temps d'organiser une protestation efficace ? La même question est posée.
Qui espèrent-ils convaincre en persistant à poser le problème en termes de mensualisation alors que, comme M. C. Marcellesi, S. Provost, F. Hivert et moi-même l'avions écrit à M. Guyon, L'idée de passer d'une redevance annuelle à une redevance mensuelle n'a rien de contestable en soi. Mais quand on augmente le nombre de mensualités sans, pour une prestation analogue, diminuer leur montant, nous sommes bien proches de la simple escroquerie (lettre publiée par Le BOcal) ?
Comment peuvent-ils à la fois prétendre qu'il n'y a aucun rapport entre cette mensualisation et l'anticipation de l'augmentaion annuelle en septembre dernier, et qu'ils se sont opposés à celle-ci en compensation notamment du passage à un règlement mensuel ? Cela semble être précisément ce que le pseudo-Etienne désignait par fai[re] semblant de protester contre une augmentation (...) sur laquelle il était trop tard pour revenir. Pour obtenir le moratoire compensatoire qu'ils nous disent avoir demandé, il aurait fallu s'en donner les moyens, en mobilisant les élèves (par une pétition, par exemple : il a été prouvé par le passé, quand l'administration a tenté de faire payer l'infirmatique, que cela pouvait être efficace). Evidemment ils ne l'ont pas fait, et ne nous ont pas non plus avertis de la nouvelle escroquerie que représentait l'augmentation en septembre.
Voilà pour les questions. Voici la certitude. En ce qui me concerne, étant en CST, je ne suis ni électeur, ni éligible, mais il me semble que s'il n'y a pas de candidat qui s'engage
- à exiger, en menaçant éventuellement de refuser de siéger, qu'on revienne soit sur la mensualisation, soit sur le montant des mensualités,
- à agir (et d'abord à transmettre toute information) contre toute nouvelle mesure prise aux dépens des élèves, en particulier contre la transformation du Pot qui nous pend au nez,
il ne sera vraiment pas la peine, chers camarades, de vous déplacer pour participer à des élections qui ne servent qu'à donner, avec la fiction d'une représentation des élèves, une caution à l'administration, et aux plus corruptibles d'entre nous le moyen d'ajouter une ligne particulièrement valorisante à leur cv.
Enfin, il me semble mesquin, voire malhonnête, de tenter de faire argument de l'anonymat d'un article qui d'une part était ainsi rédigé pour s'inscrire dans une rubrique traditionnelle du BOcal (mais peut-être B. Monthubert et N. Helmreich s'intéressent-ils trop peu à ce qui ce passe à l'Ecole (la vraie, celle où il y a des élèves, pas celle qu'on montre à la télé) pour le savoir), dont il était facile d'autre part de deviner, par quelques allusions, l'auteur réel, lequel avait cosigné en mai dernier la lettre déjà citée à M. Guyon, puis après une entrevue à ce sujet avec MM. Guyon, Lautman et Bernet publié un compte-rendu où il invitait notamment à s'interroger sur la façon dont les élèves sont représentés dans cette Ecole et, plus généralement, sur la notion de forfaiture (question plus que jamais d'actualité), bref a toujours, ce qu'il prouve en signant cet article, assumé plus volontiers ses provocations que d'autres leurs trahisons.
Ce sera aussi pour vous une occasion parmi d'autres d'acquérir la livraison de novembre des Cahiers du Citoyen, le seul journal qui ne ressemble pas à France-soir-Figaro, que vous pouvez également vous procurer à la sortie du Pot ou en vous adressant à E. Lyasse, A.Ducros, P. Arnaud ou A. Fuxa, pour la modeste somme de dix francs.
PS: A l'heure où vous lisez ces lignes, il est peut-être encore temps de vous rappeler la conférence de M. P. M. de la Gorce sur la Yougoslavie, ce jeudi 17 à 20h30 salle S. Weill.
Maman revient pauvre orphelin Grumberg/Adrien le 23/11 (il reste une seule place) et le 7/12 à la Comédie Française (théâtre du vieux colombier) (75F).
Le grain et la balle Beckett/Seide le24/11 au théâtre de Gennevilliers (50F).
Si vous êtes intéressés, contactez-nous.
Pour le club spectacles,
Pour l'année Renoir, nous vous présentons le film de Renoir qui a été successivement le plus attaqué et le plus loué. Attaqué à sa sortie, à la veille de la seconde guerre mondiale, car il s'inscrit dans la lignée de films qui décrivent la société du temps selon une vision critique et panoramique. Loué vingt ans après d'abord pour ses qualités formelles, pour la virtuosité des plans, pour son humour irrésistible, pour la multitude de personnages (insolite et même parfois discordante) appartenant à toute les classes et interprétés par de grands acteurs, pour sa parenté avec une tradition littéraire allant de Marivaux à Beaumarchais et à Musset... Bref, La règle du jeu est un grand film, d'un grand auteur, à voir et revoir.
Rédacteurs en chefs : the Glass et Reno
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