Ce spectacle où se côtoient romanesque, humour noir, danse et musique aura lieu dans la grande salle de Jourdan : les 27, 28 mars et 1er avril, à 20h30.
Venez nombreux à cette création mondiale !
La réforme des politiques publiques en matière de toxicomanie est une question urgente : l'échec du modèle répressif qui prévaut encore en France est patent, la loi du 31 décembre 1970 qui fait du simple usage d'une substance classée stupéfiante quelle qu'elle soit un délit, de l'aveu même des syndicats de la police et de la magistrature, à la limite de l'inapplicable. Loin de diminuer, la demande de drogues s'est considérablement accrue ces vingt dernières années en revanche, la prohibition absolue et la pénalisation induisent des effets plus dévastateurs encore : marché noir florissant, délinquance quotidienne liée aux prix qu'il pratique, marginalisation des toxicomanes qui deviennent en outre d'autant plus vulnérables face au SIDA,... Ni la santé publique, ni même l'ordre public ne peuvent se satisfaire de l'actuelle législation : quelle nouvelle politique, dès lors, peut-on préconiser ? Dépénaliser l'usage, comme l'a envisagé la commission Henrion sans le proposer unanimement ? Aller jusqu'à la légalisation contrôlée du trafic, car la simple dépénalisation ne s'attaquerait pas à la véritable source des violences, le marché noir ? Mais, dans ces deux cas, quelle attitude adopter qui ne soit pas une incitation à la consommation de drogues, qui tienne toujours compte des conduites à risque qu'elle produit nécessairement ? Quel sens, quelle efficacité peut avoir une distinction entre différents types de drogues plus ou moins dangereuses ? Quelles leçons tirer enfin des expériences plus libérales menées dans ce domaine par plusieurs de nos voisins européens ?
Le Club Débats vous invite à venir discuter de ces questions le mercredi 29 mars à 20h30 en salle Dussane, autour de Francis Caballero, avocat, professeur à l'université Paris-X, auteur du précis Dalloz le Droit de la drogue et membre fondateur du MLC (mouvement pour la légalisation contrôlée).
PS du Bureau : Ceci N'EST PAS un canular (du moins pour la soirée du 30). Venez nombreux en l'honneur de votre vénéré Directeur descendu parmi ses sujets ! rendez-vous à la KFête le soir du 30 mars...`
NDLR : Fayot !
La saison Tunisienne se poursuit avec notamment l'exposition patrimoniale Carthage, histoire et légendes qui se tient au Petit Palais jusqu'en juillet. Le 28 mars commencera l'exposition Noces tissées, noces brodées, au musée des arts d'Afrique et d'Océanie. Ayant pour thème les costumes et parures féminins de Tunisie, cette exposition se prolongera jusqu'en juin.
Egalement, une exposition de manuscrits, cartographies et gravures de Tunisie a lieu à l'Institut du Monde Arabe jusqu'au 7 mai. En marge de cette exposition aura lieu à Ulm, le samedi 1 avril (ce n'est pas un poisson d'avril!) à 14h30 une conférence intitulée (comme l'exposition) Itinéraires du savoir en Tunisie. Cette conférence donnée par Mme Samya Qamarti, conservateur, commissaire de l'exposition, évoquera la recherche menée depuis 14 siècles sur le sol tunisien.
Au programe, de la musique méditerranéenne sous forme symphonique avec des danses roumaines, tunisiennes, espagnoles (Makni). Aussi, certaines oeuvres de Vivaldi (concerto en Ré majeur), de Ketelbey (sur un marché persan), Osborne (travels in style) et Albeniz (Asturias). Le point d'orgue correspondra à une oeuvre arrangée pour orchestre de l'égyptien Choura Fantaisie pour Cithare, avec en solo un qanoun, cithare arabe.
Le Cercle méditerranéen vous invite à passer une soirée inoubliable qui vous fera découvrir une musique si proche et pourtant si peu connue. Prix symbolique : 20F.
La rue de la Honte est le quatre-vingt cinquième et dernier film de Mizogushi (il subsiste seulement une trentaine de ses films). De par sa construction récapitulative, son sujet, ses thèmes (sacrifice et courage, désespoir et folie...), ce film nous reste comme un testament du réalisateur et résume tout son univers. Le film se déroule sur fond de prostitution (il aida même, paraît-il, à l'adoption de nouvelles lois sur la prostitution) et de tragédie. Si le film nous montre, avec une ironie grinçante, des personnages et des attitudes modernes, c'est par delà les apparences sociales, la cruauté et le malheur intemporels et immémoriaux qui prolonge et clôt la thématique chère à Mizogushi.
Je dis, moi, que tout ceci est bien injuste et qu'il est un peu trop facile de critiquer ces hommes en charge du pouvoir qui nous mènent au travers des dangers omniprésents qui planent sur nos têtes de jeunes étudiants. N'est ce pas un peu vite oublier les multiples qualités dont il a déjà fait mainte fois usage, et qui - car tout le monde ne s'y est pas trompé -, ont fait de lui l'un des candidats les plus vraisemblables pour succéder à notre directeur, le bientôt regretté Étienne? Car combien d'entre nous furent sauvés par sa main secourable dans les périodes les plus difficiles? Combien de fois n'a-t-il pas montré son grand intérêt pour les préoccupations des élèves, allant même parfois jusqu'à risquer de compromettre la grande carrière qui s'ouvre devant lui en s'interposant face au gouvernement lorsque les mesures les plus inacceptables avaient été prises?
A la fin de l'année scolaire, les écoles normales reçoivent du ministère un nouveau formulaire de pré recrutement pour les postes d'AMN, dont la popularité n'est plus à décrire ici. Et bien alors que les autres ENS, dans un empressement dramatique et désorganisé, préviennent aussitôt leurs élèves, notre administration, elle, garde la tête froide. Plutôt que d'inquiéter inutilement les élèves - au risque de gâcher leurs vacances - elle préfère réfléchir en silence sur le sujet , et attendre le mois de septembre pour leur communiquer les dits dossiers. Elle poussera même l'efficacité jusqu'à accepter d'aider certains des élèves incapables de rédiger un dossier précisant le sujet exact de leur thèse et comprenant une signature de leur directeur, dans la période pourtant largement suffisante des trois semaines restant avant la date limite de dépôt des dossiers. Il faut être conscient du fait que de tels sommets d'efficacité ne sont possibles que grâce a la présence au sein de notre administration de telles personnalités.
Jacques, de plus, est un fin politique. Il sait ne pas se rendre esclave de ses propres principes. Apôtre comme tant d'autres de la si médiatique « Liberté de cursus», il n'a pourtant pas hésité, au début de l'année, à refuser à une élève immature d'aller ce présenter au concours de l'agrégation, qui aurais tourné à la catastrophe dans un pareil cas. Il sait d'ailleurs aussi être ferme, et n'a pas hésité à menacer l'élève en question , qui avait osé douter de son jugement averti.
Je pourrais aussi parler de ces élèves toujours plus nombreux qui souhaitent déroger aux règles les plus fondamentales de notre école en s'externant. Et bien, avec Jacques, c'est la fin de ces pitreries, comme il l'a montré au début de l'année en refusant à une conscrite le droit de s'externer. Je pense que tous les garçons de l'internat peuvent l'en remercier.
La liste est sans fin et il serait fastidieux de la poursuivre plus avant. Il existe tant de personnes incompétentes, intolérantes et antipathiques que je pense que nous devrions aduler la perle rare que nous avons trouvé en la personne de Jacques, et peut être devrions nous exprimer clairement nos souhaits pour la succession de notre ami Étienne.
Il ont cependant eu la bonté de prévenir oralement* les DG thurneurs trois semaines avant le début du chantier, prévu pour début avril, alors que la demande de permis de construire a été déposée fin décembre 1994. Au programme : reconstruction de la toiture, coulage d'une dalle de béton vibré, installation d'un laboratoire d'archéologie. Bref, quatre mois de bruit, et ce, pendant la période de fin d'année, où ont lieu les agrégations et la plupart des examens.
Choqués par de telles pratiques, les élus des élèves ont évoqué ce problème lors de la réunion cadre de vie du 14 mars. D'entrée, J. Lautman a été clair : les travaux sont décidés et auront lieu, quoi que vous fassiez. Autant dire que la discussion s'annonçait fructueuse... C'est le seul point sur lequel nous n'avons pas été déçus. Il a tout d'abord montré son attachement au fonctionnement légal des institutions :
«Mon pauvre vieux, si vous croyez que des travaux d'un million deux vont être discutés au Conseil d'Administration !»
D'autre part, il a réaffirmé sa grande solidarité avec les élèves agrégatifs :
«Trouvez-vous normal d'imposer à des agrégatifs la gêne occasionnée par des travaux ?
Mais bien sûr !»
Cependant, J. Lautman, dans sa grande magnanimité, nous a fourni le planning des travaux. Nous savons donc à l'avance qu'il y aura du bruit tous les jours ! Merci Jacques, notre futur Directeur...
Marie-Catherine a mis en parallèle, dans le dernier Aquarium, les attitudes de Fontenay et d'Ulm, et, preuves à l'appui, nous a convaincus du fait que nos Directeurs s'intéressent vraiment aux élèves... de façon purement abstraite.
Directeurs qui, soit dit en passant, se sont crus obligés d'appeler le bureau de l'AEENS pour dire qu'un tel article était parfaitement inacceptable. Curieusement, quand Marie-Catherine a commencé a rassembler les preuves fournies par l'ADEFOD, la Direction s'est effacée... il est toujours agréable de (re)découvrir que l'on s'occupe de nous.
En conclusion, cette affaire a provoqué chez les élèves en 4ème année une nouvelle et, pour certains, grande, source d'inquiétude, qui aurait peut-être pu leur être épargnée.
La question a été abordée lors du dernier CA ; M. Lesourne a proposé d'adopter un texte dégageant la responsabilité légale de l'Ecole en cas de problèmes, car, dit-il, «si on ne peut rien faire pour éviter les morts, autant éviter les procès» (sic)*. Et, au juste, pourquoi ne peut-on pas éviter les morts ? Seuls nos directeurs pouvaient répondre à une question aussi stupide, en nous expliquant que la priorité pour l'utilisation des budgets, à l'Ecole, c'est la quantité d'équipements, pas leur qualité ; ne parlons pas de l'entretien, ou de la conformation aux normes des dits équipements. Et pourtant, ce n'est pas l'argent qui manque**.
Donc, maintenant vous savez : si votre appareil fétiche décide de vous exploser à la figure, l'Administration se contentera de racheter un autre appareil, et d'envoyer une lettre de condoléances à votre famille.
** : ceux qui en doutent peuvent venir chez moi consulter les budgets de l'Ecole des cinq dernières années, ou bien demander directement des précisions à nos administrateurs. J'en profite pour rappeler qu'une Commission des Finances a été mise en place par le dernier CA, dont le but est d'analyser le budget de l'Ecole. La présence d'élèves y est vivement souhaitée ; si vous êtes motivé, dites-le à l'élu CA le plus proche.
Par ailleurs, vous serez certainement heureux d'apprendre que la construction de la nouvelle tour de Jourdan sera partiellement financée par les redevances des thurnes, ce qui entraînera sans doute une augmentation conséquente.
Vous pourrez vous rattraper avec l'évian de la cafétéria, mais n'oubliez pas le couvre-feu (ce soir exceptionnnellement à 21H pour cause de match de Football). Après cette soirée de folie, le clairon sonnera comme toujours à 6H30.
Rappelons aux candidats qu'ils doivent dès maintenant remplir leur pré-dossier de pré-candidature AMN [BO du 13/01/2001]
Les élus du CA seront désignés la semaine prochaine.
Rédacteurs en chefs : The Glass et Reno
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