L'idée est simple, il s'agit de choisir pour chaque époque une ville qui a eu une grande influence, et d'inviter un spécialiste du sujet pour en parler. Ainsi, Ont été retenues Kairouan (Tunisie), pour son rôle en Méditerranée occidentale à partir du 7ème siècle, Alexandrie (Egypte) pour l'époque grecque, Venise, Milan,... Ci-après, vous trouverez les deux premières annonces, les autres suivront en temps utile.
Vous le saurez en assistant au concert auquel participera le Club Opérette, ses choristes, ses solistes et son inimitable pianiste, le lundi 10 avril à Jourdan, concert organisé par le cercle de musique de chambre. Ce soir que je dis, dans la grande salle, nous interpréterons en effet la scène du bal d'Eugène Onéguine de Tchaikovsky, dont le paragraphe ci-dessus vous donne un alléchant (?) résumé. Si le public, que nous supposons d'emblée innombrable et enthousiaste, l'exige à grands cris, nous irons même jusqu'à faire suivre cette exécution d'un bis... si le programme conçu par les musiciens de chambre nous le permet toutefois.
Donc, vous tous, bocalophiles, bocalophages, accourez par centaines pour venir applaudir le chant harmonieux déployé par nos gosiers d'or et d'argent, ainsi que les poignants accents des ophicléides, trompettes marines et autres instruments qui se produiront en formation de chambre. De toute façon, même si vous oubliez d'ici le 10 avril, de superbes affiches viendront prochainement vous rappeler cette échéance capitale. Alors à bientôt.
Le MdC a choisi d'apporter un soutien citoyen, lucide et responsable à la candidature de L. Jospin, dans la mesure où celui-ci semble avoir entrepris, notamment sur la construction européenne ce qu'il a exprimé dans sa contribution au Congrès du PS à l'automne, une analyse critique de la façon dont le PS a exercé le pouvoir depuis 1981. Pour être crédible, une telle analyse ne peut s'arrêter à la porte du ministère qu'il a occupé : augmenter les budgets n'est pas tout, et une telle augmentation n'est pas positive quand elle est mise au service d'une politique désastreuse. Est-il nécessaire de rappeler la création des IUFM, la réforme des premiers cycles universitaires dont seul le remplacement d'un ministre décidé à l'imposer contre une opposition unanime des enseignants et des étudiants a sauvé l'Université, la réforme pédagogique des collèges et lycées (suppression des redoublements, destructuration des enseignements en modules...) dont M. Lang avait suspendu l'application et que M. Bayrou a, comme par hasard, relancée ?
Il y a bien des raisons de soutenir L. Jospin mais pour mettre au premier rang d'entre elles son bilan à l'Education nationale, dont nous espérons pour notre part qu'il saura tirer les conséquences s'il est élu, il faut manquer singulièrement de mémoire.
Voilà pourquoi, bien que prêts à soutenir Lionel Jospin avec loyauté, nous ne signerons pas cet appel, et vous appelons à ne pas le signer.
Je rappelle par ailleurs que le matériel du club est disponible dans l'armoire du club billard, située à la Kfet ; une clé se trouve à la loge, et Averell et moi disposons chacun d'un exemplaire de ladite clé. D'autre part, l'usage des jeux de cartes n'est pas réservé aux seuls bridgeurs ; les joueurs de contrée, de bataille corse et autres sont également invités à les utiliser (évitez tout de même de trop jouer à la bataille corse avec des jeux neufs si vous ne voulez pas voir la demande de budget du club tripler à la prochaine AG...)
Sinon, un rappel : lorsque vous avez fini de vous servir du matériel, remettez-le dans l'armoire, ou à défaut laissez-le dans un endroit accessible mais relativement discret (dans le comptoir de la Kfet par exemple, ou encore dans l'armoire de la salle piano). Vous pouvez bien sûr l'emprunter pour aller jouer ailleurs qu'à la Kfet, mais n'oubliez pas de le rapporter quand vous n'en avez plus besoin. Ça peut paraître évident mais il est toujours utile de le rappeler...
Voila, ceci était un article (relativement) long et chiant sur le club bridge ludique.
- P. Zinn-Justin, pour une charmante "raison personnelle", pense ne pas être très disponible d'ici la fin de l'année ;
- V. Belrose a pris énormément de retard pour l'agrégation dont les écrits commencent le 18 avril, et a déjà quitté ses fonctions pour réviser ;
- S. Aicardi souhaite se consacrer à la peinture, et "profite du train" (sic).
Une AGE devrait avoir lieu jeudi 13/4 (confirmation par voie d'affichage) à 20h30 en salle Dussane afin d'élire un nouveau bureau. M. Michelet et N. Thiéry conserveront leurs postes, et les autres (V. B. excepté) assureront leurs fonctions d'ici là.
Ajoutons que les résultats parmi les autres catégories (AMN, caïmans, archicubes) sont trop peu nombreux pour être représentatifs, mais semblent aller dans le même sens.
Si la candidature de M. Lautman à la direction de l'Ecole se confirme, une pétition circulera pour faire savoir à qui de droit que les élèves sont majoritairement contre son éventuelle nomination.
Rosemary's Baby est à n'en pas douter le meilleur film de Polanski, sans doute un des seuls où son travail n'ait pas été en dessous des espérances qu'il avait suscitées. Fidèlement adapté du livre de Ira Levin, Polanski a réalisé un film dont la tension, l'aspect fantastique, le climat de malaise qu'il suscite l'ont élevé au rang de film culte de l'ère hollywoodienne postclassique. Si l'ombre d'Hitchcock plane sur le film, c'est sans aucun effet d'horreur, sans aucune ruse dramatique que Rosemary's Baby fait naître son atmosphère: la force même du film est sa rigueur et son fabuleux quatuor d'acteurs formé par Mia Farrow, John Cassavetes, Ruth Gordon et Sidney Blackmer et admirablement dirigé. Sans tapage médiatique conscient (n'est pas Lelouch qui veut), le film s'est assuré une étrange et terrifiante postérité : le producteur, Castle, fut hospitalisé pour des calculs rénaux, dans le même hôpital où... vint mourir peu après, le compositeur du film, Komeda, victime d'un accident, juste avant la boucherie héroïque dont fut victime Sharon Tate, la femme de Polanski... Le hasard volontaire cher aux surréalistes ?
Avant-première
Le mercredi 5 avril à 20h aura lieu en salle Dussane l'avant-première du film égyptien de Namer Galal, Le terroriste. Cette comédie (plus de 3 millions d'entrées au Caire) traite avec humour du problème de l'intégrisme dans ce pays. Un débat suivra la projection avec notamment un journaliste de El Arnam, équivalent égyptien du Monde. L'entée est libre, la projection commencera à 20h15 précises.
Les articles signés n'engagent que leurs signataires (ceci étant valable pour la semaine dernière aussi, bien entendu)
Courageux mais pas téméraires en chef : the Glass et Reno
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