Quoi qu'il en soit, plus de 120 spectateurs se pressèrent lors de la dernière à Jourdan, debout, assis, accroupis j'en ai vu un même à genoux ! Désireux qu'ils étaient de voir la magie de Thomas Mann. La magie agissanta fit que, ce que peu de gens savent encore, 10 jours avant la première, la SACD et les ayant-droit de Thomas Mann, donnèrent enfin leur accord ! C'est la folie de Muriel s'obstinant à jouer malgré tout qui triomphait du sort.
Par ailleurs, certains spectateurs se sont inquiétés au sujet des cartes d'abonnement.
1- ils peuvent s'en procurer auprès de Stefan Ferrari, de Muriel, ou de moi-même, et s'ils ont assisté à la pièce, ils ne paieront que 100(ou 200)F - 30(ou 50)F.
2- la carte "demi-passe" coûte 100F pour 3 spectacles, le billet d'entrée coûtant normalement 40F ou plus. Si le billet coûtait 30F pour la Montagne Magique, c'est exceptionnel ; cela s'explique par les conditions rigoureuses que la SACD impose. Puisq'une bonne partie des recettes revient à la SACD, nous avons préféré favoriser les membres du COF. Pourquoi faire payer plus cher, si les bénéfices éventuels vont à la SACD ? Les autres pièces ne sont pas dans ce cas, et le tarif ordinaire est de 40F.
Rendez-vous pour la prochaine, du 3 au 6 mai en salle Dussane, c'est l'Architruc de la troupe du Tric-trac.
Le programme, fort varié, comprend entre autres rock acoustique, guitare solo, jazz vocal... Un stand d'information permettra en outre à ceux qui ne connaissent pas Amnesty International d'en apprendre plus sur cette organisation.
Vous pouvez obtenir des billets directement (tarif : 80 F., 50 F. étudiants) en me contactant par voie de casier.
Donc à ce soir à 20h30 en salle U ou V.
- le premier, ce samedi 8 avril à 11 heures (la partie est déjà complète sous réserve de confirmation de l'un des joueurs, mais si vous êtes intéressés, on poura faire appel à vous en cas de désistements de dernière minute) ;
- le second, soit dimanche 16 avril (s'il reste encore du monde à cette date...), soit le premier week-end après les vacances. Vous pouvez également contacter Sébastien Desreux pour cette dernière partie
La classe ouvrière renoue avec la grève, les manifestations, dans un contexte marqué par 3 millions de chômeurs, 5 millions d'exclus et la croissance de la misère.
Les travailleurs en lutte pour l'amélioration de leur situation sociale, peuvent-ils, en développant un mouvement de grève générale, aller jusqu'à la remise en cause de l'ordre social fondé sur l'inégalité et l'exploitation ? Peuvent-ils à nouveau montrer qu'ils sont la force sociale capable de réaliser les idées de transformation radicale de la société ?
Les intellectuels sont-ils concernés ou bien resteront ils dans leur tour d'ivoire ?
Après la réunion du 22 mars qui avait pour thème "quel peut être le rôle des intellectuels dans un monde bouleversé et désorienté ?", des militants trotskystes vous proposent d'être nombreux à venir en discuter, le Mercredi 12 Avril à 20h30 en Salle des Résistants.
Eh bien pour (re)commencer nous offrons un gentil petit Tétrodon tout mignon à M. Balenci, professeur de sport, qui apparemment ne supporte pas la présence de tables de ping-pong dans un local qui dépend de lui et qui fait toujours preuve d'une réceptivité fantastique aux suggestions faites en Café-Sport (quand il ne part pas en claquant la porte).
Par ailleurs un petit Ernest d'anniversaire à notre vénéré Directeur pour sa prestation à la Kfête (incluant de remarquables démonstrations de rock, sans aller tout de même jusqu'au pogo). Etienne a été comblé de présents variés incluant un polo rugby de toute beauté (Vous aussi, commandez dès à présent le vôtre au Bureau et pour 180 F seulement (prix coûtant, ou presque) vous pourrez être aussi élégant que notre Directeur !), une casquette ENS (disponible au Bureau), des tubes "grogneurs" fluo, un guide d'élevage des poissons rouges, etc.
Pour compléter notre tour d'horizon du jeune cinéma européen, un film polonais, Ferdydurke, fidèlement adapté du célèbre roman de Gombrowicz. Son réalisateur, Skolimowski, est certes moins connu que Wajda, Kieslowski ou Polanski, mais le film n'en demeure pas moins un petit bijou de drôlerie, une vision lumineuse d'un petit monde grotesque.
A titre anecdotique, Gombrowicz a choisi de donner un titre non-sensique à son roman. Peut-être souhaitait-il que ce nom interloquât ou bien, lui qui haïssait l'arrogance polonaise trouva-t'il amusant d'introduire un nom inidentifiable et imprononçable (il s'est sans doute inspiré d'un personnage de Babbit de Sinclair Lewis, haut en couleur, très impertinent et antisocial, du nom de Freddy Durkee). Enfin le titre anglais du film est "Thirty Door Key"...
"Cela faisait près d'un quart de siècle que je n'avais pas tourné de film en Pologne, mais je savais depuis longtemps que j'en referais un. Quand je travaillais à l'étranger, j'avais le sentiment de ne pas contribuer assez à la culture polonaise, et je cherchais un sujet apte à satisfaire ce besoin. Il pouvait sembler arrogant de faire un film de Ferdydurke, que nombre de gens considèrent l'un des meilleurs romans du 20ème siècle, mais je me suis cru autorisé à relever le défi et à m'attaquer à ce chef-d'oeuvre de dérision et d'autodérision. Ferdydurke est un mélange original de réflexion sérieuse et de comédie légère; on peut même y voir le prototype d'un genre nouveau : le divertissement philosophique. Peut-être Ferdydurke, le film, réussira-t'il à combler un vide entre le cinéma sérieux qui me paraît toujours trop sérieux et le cinéma léger qui me paraît toujours trop léger..."
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