alors n'hésitez plus, téléphonez-moi (45 81 70 22 / 43 29 53 38), écrivez-moi (casier Ulm), mailez-moi (roumier @horus.ens.fr), déshab... (euh, non, en fait ça va aller comme ça). Ou alors passez me voir (ch 317 au 3e Rataud, c'est une belle chambre avec une belle vue mais elle ne vaut sûrement pas 2 jokers), et je vous montrerai des photos de mes petits chats.
J'attends avec impatience vos réponses ! (et mes parents... je ne vous dis pas !...)
(Suite, le 8/06) Quelle heureuse maladresse et quelle stupéfiante prédiction n'avons nous pas faites en oubliant de donner l'article ci-dessus au Bocal en temps et en heure ! Nous nous donnions ainsi le plaisir de répondre à la récidive de Faré en citant tel quel cette fois, le mot de Schelling : "Je méprise Locke", Locke, "ce philosophe de dernier rang" comme a dit récemment Guy Lardreau en salle Dussane ! Locke, cet intellectuel organique de la bourgeoisie anglaise triomphante, thuriféraire bonhomme de la méprisable "Glorious Revolution" qui usurpe outrageusement le nom sublime de "révolution"; Locke, le ramollisseur de cerveau du siècle des Lumières, qui a tenu de lieu de philosophie (et de réfutation des plus grands métaphysiciens) à Voltaire (ce n'est pas les agrégatifs de lettres modernes qui vont me contredire, mais je ne voudrais pas que cet article soit attribué à une quelconque rancoeur liée aux vexations et aux privations que subissent les agrégatifs au cours de leur année carcérale). Bref, et pour en finir avec les épithètes, une fois de plus, on nous sert des tartines de pommade pour penseurs libéraux (je me souviens de quelquechose sur Hayek, il y a peut-être 2 ans, sans parler de Stuart Mill, "la clarté blessante" comme dit Nietzsche) dont les concepts ne sont que des aveux d'ignorance et des offrandes déposées sur l'autel du gros bon sens et de la rente foncière. Nous, platoniciens, trouvons plutôt ironique que Faré, au moment même où il fait l'éloge de la tolérance du bon John Bull' Locke, remarque de lui-même que cette tolérance s'applique inégalement aux papistes et aux athées ! Autant dire que, sous couvert de ce genre de tolérance, c'est la béatification des idées reçues d'un siècle ou d'une classe, qui triomphe contre ceux qui menacent réellement la sieste du dimanche après-midi commune aux papistes et aux libéraux.
Voilà donc un article de saine polémique, un peu long certes, mais qui se devait de briser le monopole de Faré et de son panthéon philodoxique ringard sur la rubrique philosophique du Bocal . Comme il l'explique si bien, il y a des limites à la tolérance. Sur ce, la section machin chouette des intempestifs de mystico-bazookerie métaphysique est dissoute. Sed de hoc satis, comme dit Spinoza.
Six ans plus tard, je vous invite donc à commémorer la courageuse attitude de la France défendant les Droits de l'Homme contre la Chine communiste, en affectant de rompre ses relations commerciales avec elle, ou au moins de les suspendre, voire de les geler, ou même de les rendre plus discrètes, de s'excuser d'en avoir, ou encore de n'en plus parler aux Français, ou de laisser quelque peyrefidde académicien nous convaincre que nous seuls savons apprécier la liberté, et que pour leur bien, il faut en priver ceux qui ne le savent pas.
C'est à ses traditions que l'on connaît l'état véritable d'une nation. Mais en politique étrangère, je ne vois en France qu'une tradition antique de bêtise et de lâcheté, faite de reculades, dérobades et rodomontades, fièrement revendiquées avec un sourire d'imbécile heureux, tradition qui connut sa plus grande heure à Munich il y a moins d'une soixantaire d'années. Pour ne pas avoir à ressortir une citation d'alors, maintenant éculée, ce sont de paroles bicentenaires, prononcées par Benjamin Franklin, que je vous abreuverai: "ceux qui abandonnent des libertés essentielles pour une sécurité illusoire et éphémère ne méritent ni liberté, ni sécurité".
Nous aurions pu également commémorer la fermeté française au Koweit, en Somalie, au Rwanda, ou en Yougoslavie, en Algérie. Fermeté à admirer et soutenir jusqu'au bout les dictatures les plus sanglantes, pourvu qu'elles consentent à garder leurs désastres chez eux, et pourquoi pas de nourrir nos entreprises du sang de leur peuples. Fermeté à affecter de défendre des droits universels tout en considérant que le sang d'un de nos hommes vaut mille fois celui de ceux que nous prétendons protéger, mais que nous ne faisons que parquer.
Comme si la haine et la pauvreté connaissaient les frontières ! Voyez comme la misère des uns se répand chez les autres, sous la forme d'une marée de déshérités fuyant le malheur qui ravage leur pays! A moins de hérisser le monde de barbelés et de miradors, et de transformer chaque pays en camp de concentration dont nous serions les gardiens, nous ne saurions préserver indéfiniment pour nous un niveau de vie que nous volons au monde entier en encourageant les dictatures. Et même alors, notre prospérité ne tiendrait pas longtemps.
Cette prospérité est déjà condamnée, et c'est la manière de la perdre que nous devons choisir. Allons nous continuer à enfoncer notre tête dans le sable, jusqu'à ce que des désastres nous dévorent ? Allons nous vainement tenter de nous entourer de murailles, pour prolonger notre sécurité au prix de notre liberté ? Ou allons nous nous préparer à l'inévitable, et commencer à travailler à une nouvelle prospérité, aux abords plus modestes certes, mais qui sera d'autant plus sûre qu'elle sera partagée ?
Dans la joie et l'allégresse ont eu lieu les élections de la nouvelle équipe du COF. Sur 553 inscrits, 237 ont voté et se sont exprimés de la façon suivante:
=Présidence=
Olvier Glass :156 voix
Arezki Boudaoud : 71
blancs et nuls: 10
=Vice Présidence=
Vincent Belrose : 119
Renaud Hennino : 73
Stéphane Redoglia : 21
blancs et nuls : 14
=Trésorerie=
Claire Calmet : 152
Eric-Olivier Le Bigot : 73
blancs et nuls : 12
=Trésorerie-adjointe=
Alexis Evrard : 133
Hugues Randriambololona : 65
blancs et nuls : 39
=Secrétariat=
Marianne Govers : 174
Jean-Marie Lapeyre : 50
blancs ou nuls : 12
=Vice-secrétariat=
Mathieu Plantefol : 115
Laurent Marsal : 28
Laurent Heinrich : 76
blancs ou nuls : 16
Saluons la performance de Vincent Krakoviack qui n'était pas candidat, n'a pas voté pour lui et a bénéficié d'une voix, soit 0,45% des suffrages. Tous nos remerciements aussi à Philippe Béguin pour sa chaleureuse coopération qui a permis un bon déroulement des élections.
Deuxio l'ENS s'étend et se modernise, donc le pavillon est condamné à plus ou moins brève échéance. Sa destruction pourrait intervenir dès le début de 1996. A la place, un superbe bâtiment (ââââââârtistique nous l'espérons) verra le jour, comportant entre autres fonctions des thurnes. Or l'architecture de ces thurnes n'est pas encore déterminée. Donc si certains parmi vous ont des remarques, des idées ou des réclamations à faire, qui puisse faire avancer le chmilblick, n'hésitez-pas à venir en parler à vos élus. Si on peut autant éviter aux futures générations de normaliens de copuler dans des clapiers à lapins, ça serait hachement plus cool pour eux.
Pour tous renseignements, vous pouvez contacter Aurélie Guillain au 45 89 95 96.
Rédacteurs en chefs : Béroul, Farouk, Krako et Reno
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