Pour de plus amples renseignements contactez
- "Des voitures, par exemple" lui a-t-on répondu.
- "Des voitures ? Très bien, on va leur faire acheter des voitures."
M.Juppé a donc donné une prime pour l'achat d'une voiture neuve.
- "Les voitures c'est bien, mais le bâtiment c'est important aussi.
- Ah ?"
M.Juppé a donc donné de l'argent aux gens pour acheter un logement.
- "Les voitures, les bâtiments, c'est une chose, mais il ne faudrait pas non plus oublier tout le reste."
M.Juppé a donc décidé de subventionner l'achat des biens d'équipement.
Malgré toute cette bonne volonté, les gens ne semblaient toujours pas très chaud pour consommer, ni les entreprises pour investir. M.Juppé a tapé du poing sur la table, et du pied sous la table. "Ah c'est comme ça ? Eh bien s'ils ne veulent pas comprendre la carotte, ils auront le bâton". M.Juppé a donc baissé la rémunération du livret A, et menacé les entreprises qui n'embauchaient pas assez.
Et pourtant rien ne repart vraiment.
Comme la politique, l'économie est un domaine hautement psychologique. Elle est avant tout basée sur la confiance. Or, la confiance ne se décrète pas. C'est ce que M.Juppé est en train de découvrir, avec le regard incrédule du premier de la classe qui s'aperçoit que la réalité n'est pas exactement comme dans les livres.
Puisque cela semble encore "refroidir" certains (c'est bien malheureux), je vous rappelle que cette association comme toutes celles que l'ASE vous propose de rencontrer est reconnue d'utilité publique, gérée par des bénévoles, apolitique et non confessionnelle.
Pour tout renseignement, 43 25 10 97.
Dans le premier article, nous apprenons à nouveau que le MdC n'aime pas l'Europe. Un référendum a eu lieu, le peuple s'est prononcé ; hélas, pas comme l'aurait voulu le MdC. Une solution ? Elle est simple: en faire un deuxième. Notons l'habileté du discours, qui présente ce manifeste mépris de l'avis populaire comme un devoir démocratique. A propos, pourquoi refaire maintenant un référendum ? C'est qu'il aurait peut-être plus de chances d'être défavorable, grâce à la mauvaise foi de nombre de politiques, tant de gauche que de droite, qui font croire aux gens que les réductions des dépenses de l'état sont dues aux critères de Maastricht. En fait, si ce critère existe, c'est qu'il est sain : à notre niveau d'endettement, emprunter toujours plus, c'est hypothéquer l'avenir. Dans d'autres pays, hors de la CEE, les mêmes mesures de réduction des déficits ont lieu ; nous devrions le faire même si le Traité n'existait pas : les remboursements de la dette représentent déjà 200 milliards par an.
Juste un mot sur le deuxième article : j'aimerais savoir ce qui fait penser au MdC que le "libéralisme mondial" est à l'origine de la pauvreté. Le monde qui nous entoure ne suggère-t-il pas au contraire que ce sont les pays qui font le plus confiance au libéralisme qui s'en sortent le mieux ? (S'il vous plaît, ne faites pas référence à la France comme modèle libéral...)
Madame Anifa Kapigic Osmanagic, doyen de la faculté de Sarajevo, nous fait l'honneur de diriger un séminaire sur le surréalisme et la littérature de son pays, les mardi de 17h à 19h, salle E puis F.
La simple présence de Mme Osmanagic suffit à redonner aux textes surréalistes, "avalés" malgré eux par le Panthéon littéraire, leur saisissante iréductibilité. Cette figure de la lutte pour la paix, intervenant souvent en duplex pour défendre son pays sur la scène internationale, sut trouver la volonté d'assurer ses cours de littérature française à Sarajevo pendant les quarante mois de siège.
Saisissons l'opportunité rare d'une ouverture sur la littérature d'Europe centrale !
Porte-parole de son dieu (seul, unique, authentique),
Passe pour la cigarette, dans un diner entres potes toutes fenêtres ouvertes. Mais le joint a fond le Lundi soir, dans la cuisine de l'érasme, ça me fait gerber. Sans compter que c'est illégal. Na. La vie est belle, marchez sur l'herbe, ne la fumez plus.
Projection vidéo du film de Vittorio de Sica : Le voleur de bicyclette (1948-85mn), avec Lamberto Maggiorani, Enzo Staiola...
Ce sera en salle Dussane, le jeudi 15 février à 20h30.
Vous pouvez toujours soutenir la brance cinéma du Cercle Méditerranéen à la fin de la projection.
"L'une des cinq ou six oeuvres d'Hitchcock les plus importantes pour la connaissance du cinéaste", selon mon dictionnaire du cinéma. Ce film de 1951 Strangers on a train se situe onze ans le premier Oscar d'Hitchcock (son entrée triomphale parmi les grands d'Hollywood avec Rebecca), et trois ans avant la série unique dans l'histoire du cinéma des grands classiques, de Fenêtre sur cour aux Oiseaux. Il pèse d'un poids très lourd dasn les derniers préliminaires, aux côtés de I Confess et de Le Crime était presque parfait : la stylistique du maître est déjà en place, ce (très) subtil mélange d'art du suspense et de travail métaphysique (le thème de l'échange des culpabilités, cher au cinéaste, est ici on ne peut plus à l'honneur), qui fqit de lui François Truffaut, Eric Rohmer, Claude Chabrol et Jean-Luc Godard le virent avant tous l'un des plus grands créateurs de forme du XXème siècle.
A voir et à revoir donc, mardi prochain à 20h30 en salle Dussane.
Pour cela, il suffit de montrer sa carte et d'apporter une photo d'identité à la séance du mardi.
Après Peter Brook, Manoel de Oliveira, Ingmar Bergman, Luis Buñuel, Joseph Losey et Théo Angelopoulos, cette année est consacrée à Andrzej Wajda, et à Fédor M. Dostoïevski. Plus de 80 films devraient être diffusés, du 20 mars au 5 avril.
A suivre...
Contacts / Dominique Bax - Marie Pierre Warnault, Tél : 48 30 32 87 & 41 60 00 71.
Ceci n'est pas une question mais une proposition.
Rédacteurs en chefs : Cécile et JM
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