Tout chaud, tout nouveau, on trouve d'abord une citation de JP Chevènement lui-même, à propos de l'affaire Gigastorage, dans laquelle plusieurs de ses proches sont impliqués : "Tout élu devient coupable dès lors qu'il s'acquitte de son devoir, qui est de créer des emplois. Car il est amené à prendre des risques en regard du droit pénal".
Sacré droit pénal, il nous tuera tous. Où va la France, si on ne peut plus financer une entreprise privée avec des deniers publics, ni faire venir clandestinement de Malaisie les futurs programmeurs de l'entreprise ? Est-ce pour cela que JPC a fustigé l'administration, qui avait "délivré les autorisations de travailler au goutte à goutte" ?
Sinon, et tant pis pour les rares individus qui avaient lu l'article du MdC d'avant les vacances et qui s'en souviennent encore, j'en rappelle la teneur: le groupe anti-MdC aurait "tous les courages, sauf celui de signer". Une nouvelle étape dans la course à la mauvaise foi de la part du MdC ? Nous pensons plutôt que, fidèle à ses traditions, il ne tient aucun compte des faits. Car notre premier article était signé ; on pourrait tout juste lui reprocher de ne pas mentionner tout le monde. Alors voilà les noms des odieux individus que la prose lancinante, monocorde, satisfaite et catégorique du MdC énerve, et qui sont dans le comité d'hommes libres anti-MdC :
et la masse innombrable des silencieux.
Toutes vos louanges, critiques, adhésions, cotisations (non, ça je viens de l'inventer, mais vous pouvez quand même nous soutenir en nous offrant des bons de Leffe à la Kfêt), sont à adresser aux ci-dessus ci-devants.
Bonne semaine !
D'avance, merci à tous,
Cette conférence, qui avait pour titre "La coopération euro-méditerranéenne et la pensée des deux rives" avait pour point de départ une simple constatation : l'importance de la Méditerranée orientale et méridionale dans la culture européenne est systématiquement occultée. Or, elles ont une importance considérable, puisqu'elles sont une base à l'histoire commune retrouvée entre les deux rives de la Méditerranée d'autant que la Méditerranée est un espace qui change : culturellement, avec la popularisation de nouvelles formes musicales par exemple, politiquement, avec la conférence euro-méditerranéenne de Barcelone (1995).
Mais cette Méditerranée n'est pas un espace en odeur de sainteté : TF montre que l' idée d'un espace de coopération culturelle, politique et économique n'est pas acquise, tant la pensée de la Méditerranée est une pensée des "marges sociales" dans l' Islam, elle est surtout le fait des minorités, et à l' Occident, les interfaces avec le Nord et l' Ouest sont bien plus importantes : de l'autre côté de la mer, c'est le "Farghestan", le pays des barbares... Il faut donc faire effort pour penser la Méditerranée autrement que sur le mode du danger (sur une rive comme sur l'autre) et pour concevoir un modèle de coopération qui ne soit pas uniquement économiste, à l'anglo-saxonne.
C'est pourquoi on peut et on doit aujourd'hui parler d'un enjeu méditerranéen : penser la Méditerranée comme espace de rencontre et de partage culturel et politique ouvre dans le futur des opportunités à la paix, à des échanges (aussi bien économiques) qui ne soient pas déséquilibrés, et sans doute aussi à un style de vie différent de celui que la NCM² (Nouvelle Culture Mondiale, lisez Américaine) nous propose (ou impose). Barcelone est une ouverture rien n'est encore décidé. Reste à matérialiser par des initiatives culturelles et politiques ces potentialités : difficile, mais passionnant.
O Bousier Géant
O Bousier Géant
O Bousier Géant
Nam vivit !
Créateur de l'univers
Toi qui concentres
En tes pattes
L'entière énergie du monde
Je te révère et t'honore
Sans qui rien ne serait
Toi qui dans ta clémence
As délaissé la solitude
Pour inventer la vie
Je te révère et t'honore
A l'origine de tout
Toi qui par bonté
Nous a conçus
A ton image
Je te révère et t'honore.
C'est à coup sûr l'événement littéraire du mois. Un luxe de détails à faire pâlir Umberto Eco vous apprendrez tout sur tous les musiciens de l'Ecole, les oeuvres qu'ils ont étudiées tout au long de l'année, les programmes de toutes les conférences d'agrégation, les classements à l'agrégation de tous les musicologues de ces dernières années et ce qu'ils sont devenus. Des audaces de style ("Quoiqu'il en soit") et de ponctuation qui établiront sans doute une nouvelle référence. Le tout sur feuilles volantes non numérotées pour ne pas enlever de sa légéreté à l'oeuvre. Vous y retrouverez tous les programmes du DEA de l'Ecole depuis 1992, et en double exemplaire bien sûr, car nous allions oublier de le mentionner ce rapport est extrêmement novateur par son utilisation d'une figure de style peu employée, la "redondance totale" : en fait l'essentiel est en double exemplaire, il s'y ajoute une synthèse globale, puis une synthèse de la synthèse. Ce document a un réel intérêt scientifique, grâce à lui ont pu être identifiés des Normaliens que nous ne connaissions pas, comme Sophie-Aude Ficon ou Nathalie Ferrier. Et surtout, ce rapport comporte en Annexe (et en deux exemplaires dont un manuscrit) la liste de tous les instrumentistes amateurs de l'Ecole avec leur niveau : ainsi apprendrez-vous avec stupéfaction qu'il y a 21 pianistes dans la promo 94/95, dont 4 "moyen", 4 "moyen-faible" et 3 "faible" (nous ne publions pas les noms ici mais ils sont dans le rapport et donc connus de toute l'Administration). Inutile de dire que la la Commission n'a émis aucune réserve quand la coordinatrice du rapport (remis pour l'essentiel en cours de séance), a conclu qu'il était nécessaire de créer deux nouveaux postes pour la section.
Christophe Vincent est le pseudonyme d'un représentant des élèves tenu par le devoir de réserve.
PS : Renseignements auprès de Mme Didier, directrice du département de littérature.
PLAN TEUF
from outer space
se tiendra une
SOIREE K-FET
où une tenue ridicule sera de rigueur.
(Pour ceux qui viendraient normalement habillés, craignez les médisances.)
Ces prix sont offerts à toutes les personnes travaillant a l'Ecole : élèves, enseignants, personnel... Il suffit de présenter sa carte au magasin. HiFi, video, électroménager, photo, micro, téléphonie... n'hésitez pas, tous les produits sont garantis.
La CAPE : 28-30 rue du chemin vert, 11e, ouvert de 10h30 a 19h, nocturne le mercredi jusqu'à 21h.
Renseignements : Delannoy Guillaume au 46 54 46 67 ou par mail (delannoy@clipper)
Rendez-vous compte, vous pourrez rééditer le génial Je pisse, vous enorgueillir d'avoir été le premier éditeur de B. Coulmont, et de tant d'autres...
Nous comptons donc sur vous.
Le ciné-club est heureux de vous inviter à la deuxième avant-première du mois de mars, La momie à mi-mots de Laury Granier. Ce film particulièrement original est l'aboutissement d'un travail de longue haleine mené dans le cadre d'une réflexion aigüe, tant sur les techniques du montage que sur la façon d'intégrer d'autres arts (danse, musique, peinture,...) dans un spectacle filmé. Le film est court (45mn environ), dense, et extraordinairement travaillé (la réalisation a duré sept ans). La présence au premier plan d'une danseuse aussi extraordinaire que Carolyn Carlson, et l'enchaînement particulièrement harmonieux des images et des sons que l'on trouve dans ce film méritent que l'on s'y attarde.
La séance sera suivie d'un débat avec le réalisateur (hélas, J. Rouch ne pourra être là).
Signalons également que Michèle Finck, co-scénariste du film dont nous espérons également la présence est archicube, et que la salle Dussane verra la troisième projection publique de la version définitive du film, après la Cinémathèque Française et la Cinémathèque Universitaire de Censier.
Vendredi 29 mars, à 20h30, en salle dussane. Entrée libre.
Numéro 2, de Jean-Luc Godard
C'est une tradition au ciné-club (c'est la quatrième année consécutive) : il y a deux Godard par an. Après Le Mépris au début de l'année, nous sommes particulièrement contents de pouvoir montrer ce film-là, beaucoup plus rarement projeté (juste pour me contredire, il est passé à la Cinémathèque il y a une semaine... disons que c'était la première fois depuis au moins trois ans qu'il passait à Paris). Le film date de 1974, c'est l'un des plus importants des années 70, période aride et militante où Godard s'est fait mao, théoricien, pédagogue et ici féministe, sans perdre pour autant son âme : les thèmes traités, les problèmes posés sont dans la continuité du Mépris, de Vivre sa vie et surtout de La Chinoise. Le cinéaste adopte une façon de voir nouvelle pour lui (tout-est-politique) sans changer d'un pouce ses préoccupation : la communication, le couple et, bien sûr, le cinéma.
A voir donc comme objet rare, document passionnant, mais surtout comme exemple de ce que l'on peut attendre du cinéma dans une perspective militante, comme l'un des rares films qui méritent vraiment cette étiquette fanfaronne : celle de cinéma engagé.
Numéro 2, mardi 2 mars à 20h30.
Rédacteurs en chefs : Olivier Glass
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