Adeptes du quad ou inline, réjouissez-vous! Avec les beaux jours, le roller-skating ENS hockey-club reprend vie ! Au programme de ce week-end:
Selon la formule consacrée, les débutants sont les bienvenus (enfin, ceux qui savent freiner sans utiliser le mobilier urbain). Pour plus de renseignements, téléphonez vite au 43-54-76-65 et gagnez plein de leçons de roller gratuites !
Contacter Charlie Gosse au 42-51-68-31 ou par casier.
Merci d'avance
Jeudi 30 mai, à 20h30, salle des Résistants.
Depuis plusieurs années, parallèlement à la montée de la xénophobie (en tout cas de son expression politique), la législation concernant les étrangers s'est faite de plus en plus répressive (circulaire Marchand, lois Pasqua, révision constitutionnelle sur le droit d'asile...). Au nom de la lutte contre l'immigration irrégulière, la loi a fragilisé l'ensemble des populations étrangères vivant en France, rendant plus difficile les naturalisations, l'acquisition de la nationalité française par mariage, le renouvellement des cartes de séjour, de sorte que ceux qu'on appelle improprement les "clandestins" ont parfois été rendus tels par les lois elles-mêmes. Certains droits élémentaires sont en fait constamment bafoués, ce qui conduit à des situations dramatiques, comme l'a montré récemment l'affaire des étrangers de Saint-Ambroise.
Aujourd'hui, avec les avant-projets Debré et Toubon et le rapport parlementaire sur l'immigration, nous assistons à une surenchère xénophobe, l'immigration semblant devenir l'obsession du gouvernement et de l'assemblée, qui ne reculent devant aucun amalgame : immigration clandestine = délinquance et terrorisme, travail clandestin et soins gratuits = ruine de la sécurité sociale. De nouvelles lois se préparent, plus graves encore que les précédentes, dans un silence inquiétant.
Il faut réagir et d'abord s'informer : c'est pourquoi nous avons invité Mme Danièle Lochak, professeur de droit à Nanterre et présidente du G.I.S.T.I. (association qui procure une aide juridique aux étrangers en situation difficile), à faire un exposé sur les lois relatives à l'immigration et sur celles qui se préparent.
Venez nombreux, le jeudi 30 mai, à 2Oh30, salle des Résistants.
Pour tout renseignement, contacter Benjamin Spector (casier Ulm).
Venez nombreux !
C'est ce que fait le recueil d'Oeuvres économiques de Frédéric Bastiat, florilège des pages les plus significatives de l'auteur, rééditées pour la première fois en France depuis bien longtemps, par F. Aftalion.
Dans ces textes indépendants, qui cherchent la clarté du propos, non sa longueur, et s'adressent à tous les citoyens, non à une côterie ou un parti, Bastiat lutte sans répit contre les mythes du protectionnisme, du socialisme, ou de l'Etat-providence, de tout ce qu'il appelle "spoliation", ou violation de la propriété, contre l'état totalitaire vers lequel montre-t-il tendent plus ou moins volontairement les théories gauchistes. Toujours il garde son humour et son humilité, jamais il ne fait preuve de haine ou d'esprit partisan; il se révolte contre la bêtise, l'égoïsme, les arguments fallacieux, et le mépris de l'homme et de la nature.
Dans un style toujours vivant, mais jamais au détriment du sérieux des propos et de l'argumentation, à travers des fables proprement comiques ou des essais formels, il démonte les boniments des théories spoliatrices, établit le rôle de l'Etat, la différence entre coût et valeur (différence qui échappera complètement à K. M. qui considèrera comme donné l'équilibre entre les deux); bref, il assainit et clarifie des notions que d'autres se plaisent à obscurcir pour leur faire dire n'importe quoi et son contraire.
Certes, il serait facile de critiquer Bastiat sur ce qu'il ne dit pas, lui faisant approuver des spoliations passées, ou réprouver les bienfaits de l'Etat, lors même qu'il s'oppose à toutes les spoliations et qu'il reconnaît l'utilité et la nécessité de l'Etat dans ses attributions limitées. Mais plutôt que de polémiquer sur ce que Bastiat aurait écrit s'il avait vécu assez longtemps, je vous propose de lire ce qu'il a effectivement écrit, qui caractérise assez bien l'application de la philosophie libérale à l'économie politique.
Bastiat voulait publier son oeuvre maîtresse sous le titre d' Harmonies Economiques, et en effet, voilà un occidental qui, sans le secours des philosophies orientales, et sans tomber dans leurs travers nihilistes, a su trouver la voie de l'Harmonie.
Le groupe compte des chanteurs solistes, deux violons, un luth, un nay (flûte), un synthé oriental et une dabourka (percussion). Le spectacle sera l'occasion de se faire une idée (certes partielle) sur quelques aspects de la musique arabe. En effet, le répertoire présenté sera assez varié et couvrira une période historique qui va du Moyen-âge à aujourd'hui. Ainsi, des pièces instrumentales classiques ou improvisées dans l'esprit de l'époque accompagneront des Mouwachahs (poème chanté) dans le magam (ou mode) de Sika Houzam. Aussi des solistes interpréteront des oeuvres tirées du répertoire d'Om Kalthoum ou Abd el Wahab, figures emblématiques de la musique égyptienne du 20ième siècle. Un passage obligé par le Liban nous emmènera vers le répertoire de Fayrouz.
C'est un spectacle à ne pas manquer !
film danois muet réalisé en 1925 par Carl Th. Dreyer conte l'histoire d'un tyran domestique, Viktor, qui accable la mère de ses trois enfants de corvées ménagères. Mais la belle-mère de Viktor et sa vieille nourrice s'offusquent de ces injustices, et, quand la jeune Ida doit partir soigner sa dépression, elles complotent un stratagème qui fera prendre conscience à Viktor de son erreur. Le film se finit bien.
De ce scénario niais comme pas deux, Dreyer a tiré un film d'une virtuosité sans égale. L'occasion plutôt rare de projeter un de ces grands films du cinéma muet que l'on peut difficilement voir en dehors des ciné-clubs. Dreyer est notamment le cinéaste qui a réalisé les Pages arrachées au livre de Satan, que les plus âgés d'entre nous ont pu voir il y a deux ans en salle Dussane.
Mardi prochain, 20h30 en salle Dussane (piano non fourni, mais le film est court).
PS : C'est l'avant-dernier film de la programmation de l'année, donc n'hésitez à nous faire part dès à présent de vos suggestions pour l'année prochaine.
Rédacteurs en chefs : POF et Skids
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