Les rédacteurs du BOcal, ont autant apprécié le Méga que leurs puînés, qui, cette année, étaient très calmes. Un mot de Dérou', et ils partent fumer dehors, un mot des responsables de car, et tous dormaient, au retour... A croire, que, comme Kant, ils puissent dire avec sérieux : «La loi morale en moi et le ciel étoilé au dessus de ma tête. »
Bref, vous l'avez compris, nous avons eu du beau temps, et nous espérons qu'il va continuer, afin que les conscrits puissent goûter le crépuscule, dans la cour aux Ernests.
Pour faire taire les mauvaises rumeurs, sachez que l'épidémie de mal de ventre ne fut pas causée par quelques bactéries nageant dans la salade de riz du premier soir, mais bel et bien par un virus de GASTRO ENTERITE, qui se propage dans l'air ambiant... Les chambrées, les cars, furent sans doute pour lui un excellent terrain.
Nous espérons que les malades ne le resteront pas longtemps afin de pouvoir profiter de toutes les réjouissances normaliennes, à savoir les traques, le club Boum, la voile, le théâtre, les parties de Diplo, la Danse, la chorale, la lecture des Aventures de Christophe MacAbiaut (la suite sera dans l'AQUARIUM), ou, plus sérieux, l'Action Sociale Etudiante.
Il y aura un traditionnel Pot & Pastis en Cour des Ernests le Mardi 8 Octobre à 18h. Venez parler de vos projet sportifs pour cette année, notamment des nouvelles sections en cous d'élaboration, constater que l'AS est vraiment ouverte à tous principalement aux débutants, ou simplement boire un coup, est-il utile de le préciser.
Rappel : les horaires des entraînements sont tous sur le panneau AS, près de l'escalier C.
Contactez (rapidement) Jean-Luc Fernan-dez (casiers élèves ou tel : 43.73.22.16).
Une réunion d'information pour l'atelier théâtre aura lieu courant octobre. Les directeurs de troupe qui recherchent des acteurs y sont cordialement invités ainsi que tous ceux qui seraient désireux de jouer dans une pièce, de participer à la mise en scène ou à l'élaboration des décors et costumes. A suivre.
Chaque joueur ou équipe de deux (on autorise de façon ponctuelle les équipes de plus de deux, mais n'en abusez pas) doit rejoindre une cible, c'est-à-dire un autre joueur ou une autre équipe qui se déplace également dans Paris. Pour cela, il communique à intervalles réguliers (20 minutes au départ) sa position à un standard téléphonique établi à Ulm, qui lui donne en retour la position de sa cible. Pour éliminer (blaster, en langage de traqueur) celle-ci, il faut la rejoindre alors qu'elle est en train de téléphoner au standard; on récupère alors une nouvelle cible, à savoir celle de l'équipe que l'on vient de blaster. Le vainqueur est l'équipe qui reste en jeu la dernière, ou bien, si la traque s'arrête avant, l'équipe qui a blasté le plus de monde parmi celles qui restent encore en course. La traque se fait à pied: les autres moyens de transport sont autorisés pour le placement initial des traqueurs mais interdits ensuite (par dérogation spéciale, le monocycle est autorisé, à condition de faire toute la traque dessus).
La première traque de l'année aura lieu vendredi 4 octobre. Rendez-vous à 22h30 au monument aux morts (il n'est pas nécessaire de s'inscrire à l'avance); prévoyez une carte téléphonique (contenant au moins 30-40 unités) et un plan de Paris. Sinon, pour plus de détails, ou si vous voulez un exemplaire des règles complètes (j'avais prévu d'en distribuer pendant le méga, mais ils ont été honteusement séquestrés en thurne SA13 pendant la présentation des clubs), contactez-moi, directement ou par mail (mail courtes).
Si vous souhaitez participer à la mise en place d' un atelier consacré au théâtre françouê de la Renaissance (qui, dans l' idéal, associerait un travail de recherche sur les conditions de représentation au seizième siècle, et un travail pratique de reconstitution portant sur une pièce de ce répertoire), faites signe le plus tôt possible à Emilie Devriendt (casier Ulm). Si vous êtes assez nombreux (c'est, goutteux, sus quoy je fonde mon esperance...), une réunion aura lieu où le fonctionnement de l' atelier sera défini en commun. Toute suggestion est dès maintenant la bienvenue, toute aide est appréciable.
Les cours auront lieu en soirée, de 19h à 21h environ.
Réunion d'information : vendredi 4 octobre à 13h, à l'Agro (rue Cl. Bernard). Rendez-vous à 12h45 à Ulm, dans l'Aquarium.
Si besoin, contactez Isabelle Bucchioni au 45.85.02.16
A Bientôt.
Le Bureau espère que tous les conscrits en garderont un souvenir ému et que, dans soixante ans, d'une voix chevrotante, ils diront à leurs enfants : " C'est avec le Bureau de Dérou' que je suis parti à St-Malo... ".
Pour finir, le Bureau tient à remercier Mathieu et Marie pour la Bhoûffe et pour tout, mais aussi Monsieur Vincent, qui fut réveillé dimanche matin par des organisateurs sans voiture pour convoyer la Bhoûffe... Un gros merci à Pof pour la sono, à Olivier pour ses talents de didji, à Virgile au Bar et à la préparation du Jeu de Piste (TM), et au Club Cirque.
Mais il ne faut pas oublier tous ceux qui ont mis la main à la pâte pour préparer la Bhoûffe, (dé)monter la sono, tenir les bus et le bar, faire tourner le film dans la bobine, présenter les clubs...
Enfin, merci aux conscrit(e)s qu'ils soient venus ou non, parce qu'ils furent sympathiques, ponctuels et toujours prêts à aider.
Rendez-vous l'année prochaine !
Sinon, pensez à signer vos articles qui sont toujours les bienvenus.
Virgile Viasnoff a un beau cadeau pour tous les... gagnantes (sic).
Ne répondez par fiche papier (bientôt dans les casiers) qu'en DERNIER LIEU.
Une fiche de confirmation sera envoyée pour corriger les erreurs possibles.
Nous avons déjà répondu aux personnes qui nous ont envoyé un imaile ou qui ont mis un mot dans nos casiers. Nous rappelons aux âmes naïves que l'anonymat n'est jamais total, et qu'il est légalement nécessaire que les éditeurs connaissent le nom de l'auteur (et nous sommes capables de pas le répéter).
Turne 276 (pavillon)
parrenin@clipper.ens.fr
Turne 298 (rouge)
delannoy@clipper.ens.fr
Ou par voie de casier.
Venez nombreux !
Venez nombreux !
Nous rappelons aussi aux heureux propriétaires d'une carte que, comme tous les ans, il faut RENOUVELER VOTRE CHEQUE (passez au bureau du COF) avant le 15 octobre, faute de quoi votre ancien chèque court le risque d'être encaissé.
Chateaubriant: une ville ou un collabo, mais pas un steak
Un cheval au galop: 70 km/h
Le nombre de rues de Saint Malo intra-muros: une carte de la ville est disponible au bureau du COF, vous êtes libres de la consulter à tout moment
Grout de Saint-Georges: ?????
1/Gear.
Prélude : Où la concision de l'auteur se révèle...
Cette fois-ci, l'enquête s'annonçait rude. La présidente du C.O.F. était morte, assassinée, une balle dans la tête.
Chapitre premier : Peinture fraîche...
Tout n'avait jamais commencé. 1848, 1898 ou maintenant. A vrai écrire, jusqu'où fallait-il remonter pour comprendre la macabre découverte que je fis un matin ?
" L'Ecole normale supérieure, chantée par Romain Rolland, n'est plus. Le cloître littéraire fréquenté par une centaine de jeunes garçons, philosophes ou mathématiciens, est en ruines. Aujourd'hui, la pieuvre normalienne s'étend sur la montagne Sainte Geneviève, et le centre de l'Ecole, la cour aux Ernests, est bien petite pour accueillir le millier de jeunes en jeans, des deux sexes, vautrés dans une luxure éhontée de laquelle s'échappent les soupirs stupreux des ventres assoiffés par l'attente d'un Bal imminent... "
C'est ainsi que commençait l'article de Paris-Match, illustré de photos prises dans différents endroits de l'Ecole - le directeur, Stéphane Guyard, souriant -, une semaine après la découverte du corps sans vie de Byzance Duvoltaire.
Tout n'était pas faux, dans cet article.
L'Ecole était réellement devenue un " gros truc ", qui, loin de sentir le renfermé, s'ouvrait sur le " monde réel ". Il fallait dès lors bien un jour se douter que le monde réel la rejoignît.
Si l'aptitude à conjuguer au subjonctif avait eu tendance à se perdre avec les générations, il n'en était pas moins demeuré un goût certain pour la parlote. Le Pot jouait le rôle de causoir, boudoir, salon où l'on cause ; et le Pot, c'était la cantine de l'Ecole. C'est là que je prévins Christophe MacAbiaut de ma "macabre découverte".
La cantine se trouvait au même étage que le Bureau du C.O.F., le Comité d'Organisation des Fêtes ou Bureau des Elèves. Il n'était pas encore neuf heures du matin, et je venais de quitter le Pot et un MacAbiaut aux yeux lourds de sommeil, au teint cireux, à la langue pâteuse, voûté, tordu par un sommeil difficile sur un matelas sans confort... bref, un Mac au mieux de sa forme. Moins de cinq minutes plus tard, les yeux révulsés, je courus le rejoindre :
" Christophe, Byzance a été assassinée...
- Où ?
- Suis-moi... "
Le bureau du C.O.F., une salle carrée, d'environ cinq mètres de largeur, éclairée par une vitre salle mais de plus de deux mètres de haut, doté d'une mezzanine et d'une moquette grise, encombré par une grande table qui servait aux réunions générales, avait été éclaboussé par la cervelle de Byzance, qui s'était répandue sur l'un des murs, annulant, dans les tons gris-rouge, le travail de peinture que nous venions d'achever. Le capharnaüm qui régnait dans le bureau - dossiers éventrés, à terre, centaines de feuilles volantes et de postites jaunes, poussière grise et grasse, vieilles feuilles de journaux d'époque... - ne révélaient pas du tout une bagarre ou une mise à sac de cette pièce. C'était son état normal.
C'est ce que j'expliquai au commissaire Lamouque, "venu constater, avec l'aide de la médecine légiste et de la police scientifique, la réalité des faits allégués par M. MacAbiaut".
Byzance Duvoltaire était morte debout, hands-up, et il avait suffit d'un seul coup d'un revolver muni d'un silencieux pour la faire passer de vie à trépas. Pas d'autres indices. L'heure du décès, entre minuit et 4 heures du matin. Pas d'empreintes digitales. L'arme du crime n'avait jamais été repérée par la police: l'examen de la balle révéla qu'il s'agissait d'un 22 long rifle. L'argent du coffre n'avait pas disparu (or il y avait plus de 45 000 francs en espèces). Rien qui permette un début d'enquête.
Christophe MacAbiaut adorait démarrer une enquête sur un fait vide. Depuis son entrée à l'Ecole, il avait eu à en résoudre plusieurs, avec succès. Premier dans son genre, il était Elève-Détective : il apprenait à l'ENS les rudiments du métier d'inspecteur, d'agent-secret, de federal. Toute la question était alors de savoir si l'absence apparente d'indice indiquait un fait vide. Rien n'était moins sûr...
Le commissaire Lamouque assura au détective qu'il lui fournirait les informations nécessaire à son enquête.
La suite dans l'Aquarium...
Que tu viennes ou pas à la réunion, tu peux mettre un mot dans un de nos casiers en indiquant comment te joindre (par ex: «casier Ulm» ou «mail : papageno@clipper» ou un numéro de tél.), ton instrument ou ta tessiture et tes goûts, tes envies, tes projets. À très bientôt !
On peut venir se renseigner au début des répétitions, le mercredi à 20h15 dans l'ancien théâtre (près de la K-fêt) ou contacter Frank Laloë (e-mail: laloe@physique.ens.fr).
Si je m'avance masqué, sous un pseudonyme qui ne trompera personne, c'est que le ridicule tue encore, et que je me sens très menacé. Je ne suis pas encore prêt à assumer tous mes Poèmes.
Par avance, pardon.
(Sonnet ?)
Les larmes de la Khâgne ont à peine séché
Sur vos jolis visages luminés par l'aube,
Qu'il faut, Normaliennes, penser aux torchés
Qui peuplent cette Ecole et chérissent la Robe.
Avec peine oubliées les larmes de la taupe,
La joie de l'intégrale et de l'intégration,
Qu'il faut, Normaliennes, défier les Popes :
Chefs de Départements, directeurs de Sections.
La peine a succédé à l'oubli de la larme :
L'Ecole n'est pas tout et il faut en sortir
Sans toutefois courir au bruit de l'alarme,
Ou vous réfugier très loin dans le Kent.
Il faut, Normaliennes, Compliment ouïr :
"Filles d'Alexandrov et de Hannah Arendt."
Deuxième volet du cycle "Théâtre et Cinéma", avec la projection d'Après la Répétition, d'Ingmar Bergman (Suède-France, 1984). Après celui de Guitry, homme de théâtre venu au cinéma, nous vous proposons donc de découvrir le regard d'un cinéaste qui ne se consacre plus aujourd'hui qu'au théâtre. Erland Josephson interprète le rôle d'Henrik, metteur en scène de Strindberg, qui réfléchit sur son art dans un théâtre désert. Deux actrices, l'une jeune, l'autre sur le déclin, viennent le rejoindre. Gros plans, absence de décors, longs dialogues: ce film sur le théâtre est une négation du cinéma en même temps qu'il lui rend hommage.
Le 22 octobre, le cycle s'achèvera par un débat avec Francis Ramirez, professeur à Paris III, spécialiste des rapports entre cinéma et littérature.
Rédacteurs en chefs : Arezki & PoF (& Bapt pour celui-ci)
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