La soirée de Noël de l'aumônerie
Y a-t-il un concept de soirée tala ?
Emmanuel Monnet
Précédant de quelques jours les fêtes de fin d'année, la soirée de Noël de l'aumônerie du 16 décembre a démontré, si besoin était, que les talas n'étaient pas d'obscurs ascètes cachés dans une cave troglodyte. Et qu'ils n'étaient pas en reste en matière de réjouissances.
Comme les autres?
Une soirée qui n'avait en apparence rien de spectaculaire, à vrai dire. Comme pour les réjouissances du COF, le service logistique et le club Boum (à qui nous devons beaucoup pour l'organisation technique) nous ont offert leur indispensable renfort et nous ont permis de donner à la salle du Pot carré une allure décente.
Que dire de la musique? Guère d'originalité dans le mixage, et les tubes les plus branchés y ont côtoyé les vieilleries les plus éculées. Celles qu'on aime le plus.
Et puis, le traditionnel buffet autour duquel se massent les timides qui n'osent pas se lancer sur la piste... Classique.
Le buffet et son peloton
Pas comme les autres ?
Mais ne nous arrêtons pas à ces apparences simplificatrices. Parce que cette soirée tala avait réellement l'ambition de proposer «autre chose». Prétention vaine? A vous de voir!
Le buffet? Parlons-en. On se souvient encore du resplendissant festin fruit du travail des mains les plus expertes en matière de pâtisserie normalienne.
Disons-le sans emphase: les talas se sont une fois de plus portés au secours de
cette séculaire institution qu'est la danse en couple, trop souvent détrônée,
dans les fêtes locales, par d'hasardeuses gesticulations individuelles. N'ont
été oubliés ni le rock --- et ses manifestations acrobatiques ou rythmées à six
temps ---, ni le tango --- merci aux danseurs pour leur démonstration ---, ni la
valse --- quand bien même devrait-on se satisfaire du Beau Danube bleu.
De toute façon, la soirée ne pouvait qu'être exceptionnelle puisque nous y avons fêté les anniversaires de deux talas qu'on compte parmi les plus populaires.
Nathalie et Clotilde, reines de la soirée
Bilan : à refaire !
«Princes à la serpillère, Noël prospère.»
E.M.