Il est huit heures du matin à l'École, l'heure où tous les normaliens
sont encore endormis... Tous ? Non ! Une petite communauté résiste
encore et toujours à la torpeur matinale. C'est la communauté des talas,
alias l'aumônerie catholique de l'ENS, dont les voix harmonieuses (?)
se font entendre. Mais soudain, le ciel vous tombe surla tête : si l'on
n'est pas matinal, comment reconnaître un tala ? Voici quelques indices
:
- Le tala aime les endroits confinés, humides et souterrains, les
caves par exemple, qu'il fréquante avec assiduité.
- Le tala est polyglotte : il parle français et tala, un dialecte
méconnu caractérisé par une affixation systématique en tala- ou armo-.
- Le jeudi soir, le tala festoie autour d'un banquet fastueux car
comme dit le proverbe tala : «Qui messoie festoie».
Pour être fin prêt à l'aube ou à Laudes, le tala ne prend pas de potion
magique. Eh non ! Il y a beaucoup mieux : la foi. C'est elle qui le
pousse à prier, discuter, partager...
Pas de doute ! Ces gens-là ont un grain ! Un tout petit grain même, un
grain de sénevé ; un grain qui ne demande qu'à croître, avec votre aide
! Alors, bonne rentrée et à très bientôt !