1
Merci à Nathalie, Marie-Ève, Sébastien, David et Pierre!
2
Les répliques de Dominique sont inspirées d'un article de J.-M. Maldamé, o.p., intitulé Mieux dire le péché originel grâce aux sciences de la nature (1999), disponible sur la toile à l'adresse:
http://biblio.domuni.org/articlestheo/peche_sces_nat/index.htm
3
La traduction dont disposait Augustin, parce qu'en lui tous ont péché, n'est pas parfaitement fidèle. Ainsi, la Bible de Jérusalem traduit: du fait que tous ont péché.
4
Ce résumé est tiré principalement de l'ouvrage Du Mérite et de la rémission du péché originel et du baptême des petits enfants, livre premier, ainsi que du livre II du traité De la Grâce et du péché originel et enfin des livres I et II Du Mariage et de la concupiscence.
5
L'argumentation développée dans cette réplique est due à P. Ricoeur, dans une conférence intitulée Le Mal.
6
Ia IIae, q. 81 à 83.
1
Catéchisme de l'Église Catholique (dans la suite CEC), § 404.
2
Pensées, éd. Sellier n° 164 / éd. Lafuma n° 131.
3
CEC, § 387.
4
CEC, § 388.
5
NdlR: nous préférons le présenter quand même: c'est un professeur de littérature aux universités de Cambridge et Genève.
6
Ce colloque a donné lieu à un livre, qui en recueille toutes les contributions, dont celle de Steiner bien sûr, que l'on peut trouver pp. 29--45: Christianisme, héritages et destins, dir. Cyrille Michon, le Livre de Poche, collection «Biblio essais», 2002.
7
De ce même de Maistre, Steiner avait dit au début de sa prise de parole qu'«un seul, peut-être, parmi les esprits des Lumières a vu absolument juste».
8
Dans le suite du texte, Steiner écrit: «Il est trop facile d'être sage après l'événement. Le post factum est la vanité de l'historien et du politologue. C'est pourquoi je reviens à Maistre. C'est lui qui a vu parfaitement clair, qui a vu venir ce que les Philosophes, les réformateurs, les amis de l'humanité n'auraient pu concevoir.»
9
C'est moi qui souligne.
10
NdlR: non, nous ne vous ferons pas l'insulte de vous préciser son nom de famille. En désespoir de cause, voyez l'illustration page ??.
11
Les «Logocrates»: de Maistre, Heidegger et Boutang, 1982 in Les Logocrates, l'Herne, 2003.
12
Pensées, n° 358 (éd. Brunschwicg).
13
C'est encore moi qui souligne.
14
Si «l'homme d'aujourd'hui» est corrompu, et si «l'homme de l'âge d'or» était initialement préservé de tout vice, il n'est donc pas si sûr que ce nostalgique primitivisme et «régressisme à l'origine» du révolutionnaire ne fassent pas de lui le plus frénétique des réactionnaires...
15
J'allais dire illuminé...
16
Gaudium et spes, 13, § 1.
17
CEC, § 406.
18
Un seul exemple me vient en tête, et sûrement est-il loin d'être le meilleur: Zola, cet enfant des Lumières, qui a passé son oeuvre à montrer que l'homme était inévitablement l'héritier des tares de ses parents, ravalant ainsi, à sa manière, c'est-à-dire grossièrement, le mystère --- surnaturel --- de la transmission héréditaire de la faute originelle à un simple héréditarisme naturaliste.
19
Cf. CEC § 405.
20
Cité par J. Massin, Robespierre, Paris, 1959, pp. 265--266.
21
Citation extraite de Penser la Révolution, Paris, Gallimard, «Folio», 1978, p. 113.
22
Je souligne.
23
Mt 13 24--29.
24
Que les scientifiques me corrigent si j'erre! --- NdlR: non, non, c'est bien ça...
25
Pensées, n° 164 (éd. Sellier) / n° 131 (éd. Lafuma).
26
C'est une nouvelle et dernière fois moi qui souligne.
27
CEC, § 407, déjà cité.
28
Notons comme en passant que c'est cette alternative de l'optimisme et du pessimisme qui guide de la première à la dernière les pages de L'Existentalisme est un humanisme, en lesquelles Sartre exprime, avec une netteté inégalable, l'anthropologie littéralement scindée issue de ces Lumières, dont il s'attache à montrer les limites autant qu'il en accomplit le programme.
29
Selon le titre du livre qu'Hans Urs von Balthasar lui consacre.
30
Citation extraite de La liberté, pour quoi faire?
1
1898--1986, Lettres 1916 --- NdlR: promotion de l'ENS, si vous n'aviez pas compris.
2
Pour commencer, vous pouvez lire le best of rassemblé par H. Coutau-Bégarie: G. Dumézil, Mythes et dieux des Indo-Européens, Champs Flammarion, 1992 (fin de la pub).
3
NdlR: les lecteurs d'Astérix auront reconnu dans cette liste Odin et Thor. Mais avouez qu'Óðinn et Þórr ont plus d'allure.
4
«Si les dieux existent, ils sont bons.»
5
NdlR: prononcez comme bon vous semble.
6
On peut ainsi interpréter les qualificatifs de Jupiter, après qu'il a «phagocyté» Dius Fidius: Optimus = aspect Mitra, Maximus = aspect Varuna.
7
«Mars aveugle».
8
Les trois Fonctions indo-européennes en Grèce ancienne, I, De Mycènes aux Tragiques, Economica, 1998.
9
Thétis devant enfanter un fils plus grand que son père (ce sera Achille, grand massacreur de Troyens), Zeus avait trouvé plus prudent de la marier à un mortel que de la garder pour lui...
10
L'acheteur est Omphale, reine de Lydie, d'où tous les «Hercule filant aux pieds d'Omphale».
11
Le sang du centaure Nessos, empoisonné par la flèche d'Héraclès trempée dans le venin de l'Hydre de Lerne.
12
Les quatre premiers rois de Rome sont en effet des figures fonctionnelles: Romulus pour l'aspect Varuna (fondation et prise des augures de la Ville, création des licteurs), Numa Pompilius pour l'aspect Mitra (institution des cultes et du droit), Tullus Hostilius le guerrier, et Ancus Martius, roi favorisant prospérité et abondance.
13
Cette idée n'a pas du tout été perçue par Corneille, qui inverse les rôles: dans la France du xviiième siècle, il paraît vertueux de sacrifier sa famille à sa patrie; dans la Rome antique, on ne peut approuver un tel manquement à la pietas familiale.
14
Après l'accord entre les dieux Ases et les dieux Vanes, «Ases» devient le terme générique pour désigner les divinités vivant sous la conduite d'Óðinn.
15
Ce couple du Borgne et du Manchot se retrouve à Rome où il permet de faire renoncer Porsenna à rétablir les Tarquins sur le trône: il s'agit d'Horatius Cocles et Mucius Scævola.
16
Les Æxsærtægkatæ et les Boratæ sont deux des grandes familles des Nartes; la première est celle des Forts, la seconde, celle des Riches; évidemment, il y a une troisième famille importante, celle des Alægatæ, plus intellectuelle (chargée de la préparation des banquets). NdlR: la prononciation est encore une fois laissée à la discrétion du lecteur.
17
Mais l'eschatologie est présente chez d'autres Indo-Iraniens: elle est un des fondements du mazdéisme iranien et chez les Indiens, on la retrouve sous la forme épique d'une grande bataille finale dans le Mahabharata, où l'équivalent de la figure de Loki-Syrdon, le méchant Duryodhana, est mauvais de bout en bout, puisqu'incarnation du démoniaque Kali.
1
Phèdre, I, 3.
2
Virgile, Enéide, IV, vers 62-66.
3
Phèdre, II, 5.
4
Jean Starobinski, La poétique du regard chez Racine in L'oeil vivant I, Tel Gallimard.
5
Roland Barthes, Sur Racine, Seuil.
6
Lucien Goldmann, Le dieu caché, Tel Gallimard.
7
Les passages de Zola sont tirés du tome I de l'édition des Rougon-Macquart, bibliothèque de la Pléiade.
8
La Curée, pp 508-509.
9
La Curée, pp 456-457.
10
Zola change souvent les noms qu'il avait choisis au départ.
11
La Faute de l'abbé Mouret, I, 14, pp. 1286--1289.
12
La Faute de l'abbé Mouret, p 1464.
13
La Faute de l'abbé Mouret, pp 1467-1468.
14
La Faute de l'abbé Mouret, I, 5, p 1239.
15
La Faute de l'abbé Mouret, I, 14, p 1286.
16
La Faute de l'abbé Mouret, I, 5, p. 1308.
17
La Curée, p 355.
18
La Curée, p. 357.
19
La Faute de l'abbé Mouret, pp 1473-1474.
20
La Faute de l'abbé Mouret, pp. 1405--1406.
21
La Faute de l'abbé Mouret, p. 1417.
22
Épouse de l'empereur romain Claude, surnommée par Juvénal la «Putain impériale».
23
La Curée, pp. 486--489.
24
La Faute de l'abbé Mouret, p. 1409.
25
La Faute de l'abbé Mouret, pp. 1415--1417.
1
Catéchisme de l'Église Catholique § 2515.
2
Note du Catéchisme: S. Thomas, Quaestiones disputatae de malo, 4, 1, 404.
3
CEC § 404.
4
Gn 1 26.
5
CEC § 391.
6
Sg 2 24. La TOB utilise le terme de jalousie alors que celui d'envie qu'on trouve dans le Catéchisme est bien préférable. On est jaloux d'une chose qu'on possède ou à laquelle on a droit, et c'est en ce sens que l'Ancien Testament évoque souvent le Seigneur, «Dieu jaloux» qui attend de Son peuple qu'il honore Celui qui l'a choisi. Or avant la chute, le diable n'a si l'on peut dire aucun droit: il prend une place qui n'est pas la sienne, il exerce sa puissance sur une créature qui appartient à un Autre. L'envie, c'est précisément cela: vouloir s'approprier malhonnêtement le bien d'autrui.
7
Par «choses créées», il ne faut bien sûr pas entendre seulement la matière inerte mais tout ce qui est créé et donc aussi les êtres vivants, spirituels comme les anges, matériels comme les animaux.
8
Gn 3 1.
9
Rm 5 15, 20.
10
CEC § 401.
11
He 4 15.
12
Mt 4 1--11.
13
Mt 3 6.
14
Mt 3 11.
15
Mc 1 4.
16
Ac 2 38.
17
Jn 19 30.
18
Ac 8 36--38.
19
CEC § 1263.
20
Rm 6 4.
21
Rm 8 1.
22
Ep 4 22 sqq; Col 3 9 sqq.
23
Rm 8 17.
24
Concile de Trente, cinquième session, 17 juin 1546, décret sur le péché originel, § 5. Traduction française par l'abbé Chanut, 1686, légèrement modifiée; ponctuation et orthographe modernisées. Cette traduction est disponible sur le site http://membres.lycos.fr/lesbonstextes , tout un programme!
25
Mc 16 16.
26
Rm 9 15--16.
27
Rm 11 29.
28
Col 4 12.
29
2 Tm 2 5.
30
Rm 6 12 sqq.
31
Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes, 37, § 2.
32
1 Co 15 28.
33
CEC § 406.
34
Je donnerais aussi volontiers quelques conseils aux protestants mais comme on pourrait m'objecter que je ne suis pas --- ou plus --- très bien placé pour le faire, je me tairai.
35
Il existe une édition abordable de l'Institution de la religion chrétienne d'après le texte définitif de 1560 en orthographe modernisée et avec en notes infra-paginales les références de tous les passages cités par Calvin. Elle est publiée conjointement par les éditions Kerygma et les éditions Farel en trois volumes, quatre avec l'index, et se trouve à la Procure. Il y a quelques décennies, Jean-Daniel Benoît avait proposé chez Vrin, dans la collection des Grands Textes philosophiques, une édition érudite de cette oeuvre avec les différentes couches de texte, en orthographe ancienne et avec un apparat critique important. Cette édition demeure la référence mais on ne peut la trouver qu'en réimpression chez Vrin à un prix prohibitif, ou bien en bibliothèque, par exemple à l'École.
36
Institution, II, I, 8.
37
Fomitem dans le texte latin. C'est exactement le terme qu'emploie le Concile de Trente.
38
Pierre Lombard, Livre des sentences, II, 30, 7. Note de l'éditeur.
39
Institution, II, I, 9.
40
Ibid., I, IV, 1.
41
Montrer son efficacité, note de l'éditeur.
42
Institution, II, II, 12.
43
Ibid., II, I, 8. On voit que le terme de concupiscence a une signification plus vaste que dans la théologie catholique: c'est une convoitise généralisée qui marque tout notre être et pas une tendance qu'on peut combattre.
44
Ibid., III, XIV, 11.
45
Ha 2 4.
46
Institution, IV, XIV, 1--13. La différence entre «mortification et vie nouvelle en Christ» et «union au Christ» n'est cependant pas d'une très grande clarté.
47
Le Baptême et la Communion ou Sainte Cène sont les deux seuls sacrements reconnus dans le protestantisme. La Confirmation est une sorte de profession de foi, le Mariage n'est que la bénédiction d'une union civile, la consécration pastorale est plus une reconnaissance de ministère par la communauté, l'Onction des malades n'existe pas et la Pénitence s'est maintenue dans le culte sans confession particulière et avec absolution générale.
48
Institution, IV, XV, 11.
49
Rm 6 4.
50
Institution, II, II, 27.
51
Ibid., II, I, 2.
1
Communio XVIII, 6 --- n° 110, novembre-décembre 1993 : Heureux les miséricordieux, pp. 61--64.
2
Il s'agit de saint Jean Chrysostome: le volumineux dossier patristique a été rassemblé et présenté par un érudit compilateur jésuite du xviiième siècle, Cornelius a Lapide (Cornelius van den Steen, 1567--1637), dans son commentaire de saint Luc. C'est la lecture de ce dossier qui nous a inspiré ces réflexions.
1
Voir p. ?? pour les abréviations des livres. Je suis entièrement responsable de la traduction des citations.
2
Considéré dans les pays de langue anglaise comme l'un des phares de l'apologétique au xxième siècle, il est pourtant si peu connu en France que ce n'est que l'année dernière que j'ai découvert son existence; j'ai pu me rendre compte depuis qu'il gagne à être lu et relu. Cet article ne lui rend nullement justice et ne peut servir que d'introduction à une lecture plus approfondie de son oeuvre.
3
Au sens chestertonien, c'est-à-dire le symbole des apôtres et l'enseignement traditionnel de l'Église.
4
Miracles.
5
PP 4.
6
Je parle pour moi, bien sûr.
7
PA 5.
8
MC IV, 7.
9
MC, je ne trouve plus où.
10
GD 11.
11
Ibid.
12
PP 4.
13
PP 5.
14
PC 15.
15
Cet argument est tiré de The Eternal Man de G. K. Chesterton, un des livres qui ont le plus marqué Lewis.
16
PP 5. L'idée avait déjà été exploitée dans OSP, où trois peuples coexistent, les hrossa poètes, les séroni savants et les pfifltriggi artisans.
17
PP 5.
18
Ibid.
19
Attention à l'emploi de ce mot chez Lewis: il s'agit ici de ce que pourrait avoir été le fait historique.
20
PP 5.
21
Formule géniale mais intraduisible: ``... had sinned itself into existence.'' --- PP 5.
22
MC II, 3.
23
Cf. en particulier ce qu'en dit saint Thomas d'Aquin, dans l'article d'Arnaud p. ??.
24
PP 5.
25
MC I, 5.
26
Lewis avait participé à la Première Guerre mondiale.
27
MC II,2. Ce livre était à l'origine une série d'interventions à la BBC pendant la Seconde Guerre mondiale.
28
GD, préface.
29
PP 3.
30
MC II, 4.
31
MC IV, 7.
32
«Les forces invisibles elles-mêmes connaîtront, grâce à l'Église, les multiples aspects de la Sagesse de Dieu.»
33
OSP 21.
34
PP 6.
35
The World's Last Night.
36
«La magie de l'Empereur», ce dernier étant un mystérieux personnage dont on n'a aucun détail; mais Aslan étant appelé le «fils du grand Empereur au-delà de la Mer», on saisit l'allusion.
37
LWW 15. La Table en question, où Aslan a été tué, était également le support écrit de l'ancienne Loi...
38
SC 16.
39
MC IV, 7.
40
Ibid. La question des voies de la justification est un point controversé sur lequel Lewis ne se risque pas; sur le baptême, on lira avec profit l'article de David pp. ??--??.
41
MC IV, 11. On retrouve cette image dans MN 11, où un cheval londonien reçoit effectivement des ailes.
42
MC IV, 5.
43
PP 6.
44
Ph 2 12--13.
45
VDT 7.
46
GD 11. Les montagnes symbolisent les «cieux profonds», réminiscence sans doute de George MacDonald, reprise par Tolkien dans Leaf by Niggle (1964).
47
GD 9.
48
Cf. par exemple Catéchisme de l'Église catholique can. 633, à comparer avec GD 13.
49
Ce mot a un sens particulier chez Lewis: il s'agit d'un «désir insatisfait qui est lui-même plus désirable que toute autre satisfaction» (SJ 1). Cette «joie» a joué un grand rôle dans sa conversion, et il l'identifie à la forme terrestre du désir du Ciel.
50
GD 9.
1
L'option héroïque est plus souvent saisie qu'on ne le pense, cf. C. S. Lewis, The Problem of Pain, Appendix.
2
Cf. J.-C. Larchet, Dieu ne veut pas la souffrance des hommes, Cerf 1999.
3
Jean-Paul II, message pour la journée des malades 2004.
4
Dt 28 15--66, l'ange exterminateur en 1 Ch 21 12, 2 R 19 35, Ex 12 23.
5
Qo 7 5, Ps 13 2, cf. Jr 12 1; Jb 21 34, 16 2, 13 4
6
Bernanos, La liberté, pour quoi faire ?
7
Saint Augustin, Confessions VII, 7, 11.
8
Rm 11 33; Catéchisme de l'Église Catholique, 324.
9
Catéchisme de l'Église Catholique, 321.
10
Sainte Catherine de Sienne, Dialogues sur la perfection.
11
Starets Silouane, Du combat spirituel.
12
1 Co 15 55.
13
Berdiaeff, Échange et liberté de l'homme.
14
Cf. message de Jean-Paul II pour la journée des malades, 11 février 2004; Mt 8 17 = Is 53 4.
15
Maurice Bellet, Le petit livre de la divine douceur.
16
Saint Charles Borromée.
17
Un aveu des fautes accompagnant la demande de guérison, cf. Vocabulaire de théologie biblique, 2003.
18
Jr 15 19 : «Si de ce qui est vil tu tires ce qui est noble, tu seras comme ma bouche.», cf. Gn 50 20.
19
Henri de Lubac, Nouveaux Paradoxes, «Souffrir».
20
Jb 16 12.
21
Lewis, ibid., cf. Ps 32 6: «Chacun des tiens Te prie à l'heure de l'angoisse.»
22
Henri de Lubac, ibid.
23
Cf. le chapitre : Du bon usage de la maladie, in J.-C. Larchet, 2003.
24
1 Co 4 4 :«Ma conscience, il est vrai, ne me reproche rien, mais je n'en suis pas justifié pour autant.»
25
Lewis, «Divine Goodness» in The Problem of Pain.
26
Ap 3 19.
27
On peut ici penser à Platon, à Bossuet, à Athanase : «Regardez constamment la mort devant vos yeux.»
28
Cf. Ps 130 1: De profundis clamavi ad te, Domine.
29
Cf. Jean Chrysostome, Homélies sur Anne, I, 2; Saint Jean Climaque, L'Échelle, 2, 33.
30
Cf. Vivre pour être, Marcel Légaut, Aubier 1974.
31
Marcel Légaut, «L'échec à la dimension de l'existence», in Travail de la foi, Seuil, 1962.
32
Aucune chair ne pouvant se glorifier devant Dieu (1 Co 1 29), les plus saints n'en étant que davantage conscients --- plus on s'approche de Dieu plus on se sent pécheur.
33
Sainte Catherine de Sienne, Dialogue, 4; cf. Isaac le Syrien, Maximes arabes, 24.
34
Maurice Zundel, cf. Isaac le Syrien, discours 77.
35
2 Ch 32 26, Isaac le Syrien, discours 40, Sainte Catherine de Sienne, Dialogues sur la perfection.
36
Ceux que Yahvé punissait ici-bas se félicitaient car évitaient de comparaître avec plus de fautes dans un jugement plus tardif et définitif --- face auquel l'allégresse des méchants est était temporaire et trompeuse.
37
François Varillon, Abrégé de la foi chrétienne, in Études.
38
Saint Jean Chrysostome, Première homélie sur les statues au peuple d'Antioche, 8.
39
Thérèse de Lisieux.
40
«À celui qui sait la supporter la souffrance ne peut faire de tort», disait Jean Chrysostome.
41
Salvifi Doloris, 26.
42
Message du concile Vatican II aux pauvres, aux malades, à tous ceux qui souffrent.
43
Salvifici Doloris, 26.
44
Jean-Paul II, message pour la journée des malades, 2004.
45
Jn 16 33.
46
Lc 21 19 : «Par votre constance que vous sauverez vos vies»; He 10 36, Rm 11 12, Isaac le Syrien.
47
Maxime le Confesseur, Questions à Thalassios, 47, 58.
48
Saint Jean Chrysostome, Lettre IV, 2.
49
Cf. Mt 6 22, Conférences II de Jean Cassien avec l'abbé Moïse.
50
Sg 10 12, Apophtegmes de Théodora, 6; Apophtegmes d'Antoine; Isaac le Syrien, discours 17 et 57.
51
Apophtegmes d'Antoine, 5.
52
Sainte Catherine de Sienne, lettre à Dom Christophe, 335; cf. 1 Co 10 13.
53
Tb 12 13, 2 Co 12 7; Thomas a Kempis, La vallée des lis.
54
2 Ch 32 31.
55
Salvifici Doloris 27, Redemptoris Missio 9.
56
Jean-Claude Larchet, Le chrétien devant la maladie, la souffrance et la mort, Cerf 2003.
57
Salvifici Doloris 23.
58
Catherine de Sienne, lettre au Fr. Lazzarini.
59
«Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra.» (Jn 11 25).
60
Pascal, Le mystère de Dieu.
61
Cf. saint Alphonse de Liguori, Considérations sur la passion.
62
Salvifici Doloris, 24.
63
Abba Poemen, in Vie des Pères.
64
Élisabeth de la Trinité (lettre à sa mère), qui poursuit : «cette pensée me fait du bien»; cf. Ph 1 29.
65
Maurice Bellet, ibid.
66
Jean-Louis Chrétien, 2 Co 4 11--12, cf. Rm 15 5, Col 1 24.
67
Cf. Jean-Paul II, jubilé des malades, 2000; Si 17 28 : «Celui qui a vie et santé glorifie le Seigneur.»
68
Saint Irénée, Adversus Haereses, V, 13, 1.
69
Is 58 6--7; Abbé Pierre, Testament.
70
Salvifici Doloris, 21.
71
En ce sens, disait La Rochefoucauld, «nous avons tous assez de force pour supporter les maux d'autrui.»
72
Emmanuel Housset, La pitié comme souffrance d'amour, in Communio : «Un Dieu souffrant?»
73
Communio, «Un Dieu souffrant?», éditorial.
74
Hans Urs von Balthasar, Pâques le mystère, Cerf 1981, cf. Jean-Pierre Batut, Un Père souffrant?, in Communio: «Un Dieu souffrant?»
75
1 P 4 1, 1 Co 9 27.
76
Agata Zielinsdi, Aujourd'hui la joie, in Christus 201, 2004: «Le prix de la joie --- Au-delà du plaisir».
77
Simone Weil, cf. Jean-Claude Larchet, Théologie de la maladie, Cerf 2001.
78
Maxime le Confesseur, Ps 37 4, 32 11, Jl 2 23; Ps 105 3.
79
C. S. Lewis, The Problem of Pain.
80
Ps 19 9, Ph 3 14, Col 1 10--11, Ps 19 9, Ba 5 9.
81
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face.
82
Ac 5 41, 2 Co 1 5, 2 Co 7 4: «Je surabonde de joie dans toute notre tribulation»; cf. 1 P 1 6--8.
83
Jn 10 10, Is 35 1, Jn 16 22, Jn 17 13, Rm 8 39, cf. Jr 31 13.
84
Le secret de la joie selon saint Bernard, in Christus 201.
85
Cf. 1 Th 4 13: «Il ne faut pas que vous vous désoliez comme les autres, qui n'ont pas d'espérance.»
86
Chesterton, Orthodoxy. Lewis fait de cette joie : «the serious business of heaven».
87
Ps 84 4, Is 61 7, Ba 4 36, Si 48 24.
88
Mgr Robert Bruner, évêque de Sion, à l'occasion du dimanche des malades 2004.
89
Message de Jean-Paul II pour la journée des malades, 11 février 2004.