1
NDLR : un grand merci à Sébastien pour la relecture et la mise en page de cet article (et de quelques autres).
2
En témoignent les mots couplés dans des expressions figées : «Dieu sonde les reins et les coeurs», «tu es mon os et ma chair», «de tout ton coeur et de toute ton âme», «mon coeur et ma chair crient après Dieu»...
3
La Bible a-t-elle une doctrine de l'âme et du corps?, in L'âme et le corps, recherche et débats du Centre catholique des intellectuels français, cahier 35, Fayard 1961.
4
Les citations bibliques sont tirées de la Bible de Jérusalem ou de la traduction Darby.
5
On peut l'expliquer à la fois par la structure si particulière de production de sens des langues sémitiques, et par la complexité et l'omniprésence de la symbolique dans les cultures proche-orientales. J'évoquerai peu ici la distinction entre ce qui relève d'une originalité hébraïque et ce qui ressortit au terreau proche-oriental.
6
J'utilise ici symbole au sens fort : les réalités extérieures procèdent pour la Bible de la même énergie que les réalités intérieures correspondantes, dans une profonde conscience de l'unité de l'homme.
7
Charles Péguy, Ève.
8
Et il n'y est pas déprécié, mais créé pour l'incorruptibilité (Sg 2,23), obtenue par l'usage conformément à la Loi. Le verset Sg 9,15 : Un corps corruptible, en effet, appesantit l'âme, est à rapprocher de Qo 12,12 :
Faire des livres est un travail sans fin et beaucoup d'étude fatigue le corps. Si les notions de corps et d'esprit sont isolées dans les textes très tardifs, ils ne sont jamais en séparation stricte (cf. le parallélisme de Sg 8,19--20).
9
Le corps de l'esprit, Xavier Lacroix, Cerf 2002, chapitre V : Temple du Saint-Esprit.
10
Vocabulaire de théologie biblique, Cerf, 2003.
11
Pensons aux douleurs de l'enfantement ou à la sueur du front (Gn 3,16.19).
12
Ainsi la rupture de la relation à Dieu, le péché, est associée au retour à la terre, à la poussière dont nous sommes issus, la mort. Dieu est Dieu des esprits de toute chair, Nb 16,22 (cf. Nb 27,16).
13
Notons que, vu la riche signification de «chair», l'expression «une seule chair» de Gn 2,24 peut désigner à la fois l'union des corps, l'enfant à venir et la destinée commune sous les yeux de Dieu.
14
Rappelons-nous les retours à la vie opérés par Élie et Élisée en 1 R 17,17--23; 2 R 4,32.35; 13,21; voir aussi Is 26,19; 53,10; Am 9,2; 1 S 2,6--9; Jb 19,25.
15
2 M 7; Si 49,10; Dn 2,44; 12,2 : Et plusieurs qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour être un objet d'horreur éternelle.
16
La Septante traduisit la majorité des occurrences de nephesh en psyche, notion assez différente...
17
Suivant la tendance générale de la Bible à représenter les réalités spirituelles par des réalités matérielles.
18
Les thèmes bibliques, Jacques Guillet, Aubier 1954.
19
Le coeur n'apparaît que trois fois dans le cantique des cantiques, cf. Jg 16,15.
20
Ps 7,10; Jr 11,20; 17,9--10; 20,12; Ps 16,7 : mes reins m'enseignent; Ps 26,2 : Sonde-moi, ô Éternel ! et éprouve-moi; examine mes reins et mon coeur.
21
Cette réflexion, comme d'autres, est tirée de Body Symbolism in the Bible, Thomas Staubli et Sylvia Schroer, The liturgical press, Collegeville, Minnesota, 2001, ci-dessous abrégé par BSB.
22
Le cerveau n'existe pas en hébreu biblique, ses fonctions sont attribuées aux entrailles, sauf Dn 4,7; 7,15, qui nomment les rêves et extases «visions de la tête» --- un auteur antérieur eût dit «visions du coeur».
23
Le monde de la Bible, Folio histoire, Gallimard, 1998, chapitre 43.
24
Cf. aussi Jr 7,26.
25
Le bouc, symbole de force vitale, était appelé «chevelu» en hébreu.
26
BSB, Chapitre 4 : The very Hairs of your Head are numbered.
27
De Dieu, seul le pied peut être baisé (Ps 2,11), et baiser une idole est la pire des idolâtries (Os 13,2).
28
Le féminin de l'Être, Annick de Souzenelle, Spiritualité vivantes, Albin Michel 1997.
29
L'important reste les pensées du coeur : Quand il se tait, même un sot paraît sensé. Lorsque ses lèvres sont fermées on peut le croire intelligent (Pr 17,28), Une parole dite à propos, ce sont des pommes d'or incrustées d'argent. (Pr 25,11)
30
Ainsi la Bible parle des yeux du vin en Pr 23,31, et des yeux d'un métal en Ez 1,7; Dn 10,6.
31
Le verbe voir est le même que le verbe pourvoir, cf. le sacrifice d'Isaac en Gn 22,14, et Si 35,18.
32
Notons que l'expression «avoir de la boue sur les yeux» est fréquente dans Isaïe : Is 6,10; 42,6--7.
33
L'idolâtre portait des boucles d'oreilles marquant son appartenance à une divinité (Gn 35,4; Ex 32,2--3).
34
Pour une analyse plus complète des gestes, notamment dans la politique, la prière, les rites, et le lien avec le phallus qui est souvent pudiquement désigné par la main, voir le chapitre 8 in BSB.
35
Au Proche-Orient, on prêtait serment en mettant la main sous l'entrejambe de l'autre : Gn 24,2; 24,9.
36
Le symbolisme du corps humain, Annick de Souzenelle, Espaces libres, Albin Michel 2001.
37
Vocabulaire de théologie biblique, Cerf 2003.
38
De nombreux symboles y sont liés : le trône des chérubins dans le temple (1 R 6,23--30), le caractère sacré des seuils des temples (Ez 9,3; 10,4.18; Ez 47,1), l'Arche de l'Alliance, marchepied de Dieu (1 Ch 28,2; Ps 132,7; cf. Is 6,1) --- si Dieu, analogiquement, a un pied, les idoles n'en ont que l'apparence, et ne savent pas marcher (Ps 115,7; Jr 10,5).
39
Symbole de Nicée-Constantinople.
1
C'est comme pour la guerre (achetez les vieux Sénévés !). Réaction de l'Occidental : «La paix, c'est bien. L'Église, elle fait quoi ?» Réponse amnésique : «Sûr, c'est bien, et ben on fait ce qu'on peut...» Réponse consciente : «Sans l'Église, tu ne pourrais même par coller un jugement moral sur la guerre. Tout simplement.»
2
On peut lui redonner condition humaine : c'est l'affranchissement.
3
Célèbre définition aristotélicienne.
4
Ne riez pas, par pitié. Tiens par exemple, je tombe en bossant l'agreg sur une taxe de la cité grecque de Téos, en Asie Mineure, taxe sur «les boeufs de labour, les animaux de bât, les esclaves, les moutons, les porcs». Cette animalité est officielle, l'économie est basée dessus.
5
Au XXIième siècle, la Commission internationale qui tente de s'occuper de ce domaine relie encore explicitement «esclavage», «traite d'êtres humains» et «prostitution forcée».
6
Les prostituées «publiques» sont soit des esclaves que loue un propriétaire privé, soit des prostituées consacrées à Aphrodite ou autres dieux, esclaves des temples. Cf. par exemple Strabon, XII, 3, 36.
7
On peut même être progressiste et ami des bêtes comme Cicéron : «Ce n'est pas seulement une obligation de celui qui commande à des alliés et à des citoyens, mais aussi de celui qui commande à des esclaves et à des animaux privés de la parole, de se dévouer aux intérêts, au bonheur de ceux qu'il gouverne.» Lettre XXX à son frère.
8
Cf. 1 P 2 18.
9
C'est ce sens que la liturgie reprend encore aujourd'hui : «Nous étions esclaves de nos péchés.»
10
Ce renoncement, pour lent et imparfait qu'il soit, est cependant la seule solution pour lutter contre la déshumnisation des faibles. Un excellent exemple a contrario : les pays musulmans qui depuis les années 1980 acceptent pour des raisons de prestige international (l'ONU, l'UNESCO, etc.) à abolir l'esclavage, c'est-à-dire à supprimer le statut d'esclave. Ainsi en Mauritanie ou au Niger. On s'aperçoit maintenant que l'esclavage y est toujours aussi massif (900 000 esclaves peut-être au Niger, sur 10 millions d'habitants), comme si rien n'avait changé en dehors des mots. On s'en aperçoit quand un «employeur» hérite des parents... de son «domestique».
11
Pour en savoir plus, je vous conseille vraiment un excellent numéro de Messages, la revue du Secours Catholique, intitulée «Silence on prostitue !» et qui doit dater de mai ou juin 2003 à peu près.
1
C.S. Lewis, Mere Christianity (1943).
2
Gn 1 27.
3
Gn 2 18.
4
Henri Boulad, s.j., Amour et sexualité (2003).
5
Henri Boulad, op. cit.
6
Mais ce n'est pas son seul mode de réalisation : pour les célibataires, elle peut trouver son expression dans l'affectivité, la fraternité, et, quand celles-ci font défaut, l'immense tendresse du Très-Haut.
7
1 Co 6 16 citant Gn 2 24.
8
C.S. Lewis, Screwtape Letters (1942), 18. Ce sont les opinions d'un démon, le point de vue est donc à inverser.
9
Mc 12 25.
10
1 Co 6 15.
11
C.S. Lewis, Screwtape Letters, 21.
12
1 Co 6 18.
13
Mt 5 48.
14
« Whoever doesn't mean good is always in danger of harm.» --- George MacDonald.
15
Jn 15 11.
16
Ci-après abrégé en AR.
17
C.S. Lewis, Screwtape Letters, 22.
18
Henri Boulad, op. cit.
19
AR.
20
Citons également: «--- I don't see why you don't enjoy yourselves. --- Because, sooner or later, there isn't anything to enjoy in oneself.» --- Charles Williams, Descent into Hell.
21
C.S. Lewis, Mere Christianity.
22
AR.
23
C.S. Lewis, The Problem of Pain, exécrablement traduit par moi-même.
24
Jean-Paul II, exhortation apostolique Familiaris Consortio (1981).
25
AR.
26
Henri Boulad, op. cit.
27
Henri Boulad, op. cit.
28
AR.
29
Ci-après abrégé en HV.
30
1 Co 13 7.
31
Mt 19 8.
32
Pie XI, encyclique Casti Connubii (1930).
33
Léon XIII, encyclique Arcanum Divinæ (1880).
34
AR.
35
ibid.
36
Jean-Paul II, encyclique Evangelium Vitæ (1995), § 13.
37
HV, § 16.
38
HV, § 13.
39
HV, § 18.
40
«... to sit down content with anything less than perfection.» --- C.S. Lewis, Mere Christianity.
41
Mt 19 10, 26.
1
Docteur de l'Église du IVème siècle.
2
Oui, je réutilise sans scrupule ma maîtrise, et alors ?
3
Voici qu'il vient comme un voleur (Ap 16 15).
4
Un des textes de Vatican II.
5
Concile de Constantinople.
6
1 Co 6 19.
1
Lumen Gentium, 11.
2
In Éléments de doctrine chrétienne, tome second.
3
M. Jourdin, Ce qui s'est passé le soir du jeudi Saint, in Résurrection n. 66.
4
Pierre Julg, Le vrai sens du Mémorial, in Résurrection n. 66.
5
Denzinger-Schönmetzer, Enchiridion Symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum.
6
Transsubtantiation, pour les barbares.
7
J'expose ici une idée de G. de Viveyrol, dans D'où vient la foi en la présence réelle, Résurrection, n. 66.
8
S. Thomas d'Aquin Somme théologique 3, 75.
9
Catéchisme de l'Église Catholique.
10
S. Jean Crysostome Prod. Jud. 1, 6.
11
Mais si, vous connaissez : Sanctifie ces offrandes en répandant sur elles Ton Esprit; qu'elles deviennent pour nous le corps et le sang de Jésus, le Christ notre Seigneur (Prière eucharistique II).
12
François Varillon in Éléments de doctine chrétienne, tome second.
13
Cette expression comprend non seulement le sacrifice du Christ mais aussi celui de l'Église et celui de chacun de nous lorsque nous participons à l'Eucharistie, mais je n'aurai pas le temps ici de le développer. Allez voir François Varillon dans Éléments de doctrine chrétienne (tome II, 55, I)!
14
Pour les biologistes : je parle des organismes qui possèdent un système de circulation, pas un hémocoele diffus ou une autre bizarrerie!
15
Jean-Guy Pagé dans la revue Communio sur Le corps, tome V, n. 6.
16
Encore François Varillon!
1
Le cortex est la couche de corps cellulaires qui entoure les hémisphères cérébraux
2
Mais si, c'est compréhensible, relisez dooouuuceeemeeent...
3
Si, si ! J'aurais pu faire pire !
4
I.e. ce n'est pas parce que vous dormez toujours en cours que je vais vous refuser le fait que vous soyiez des êtres doués de conscience, quoique...
5
C'est une chromoprotéine, c'est-à-dire une protéine liée covalement à un chromophore, molécule sensible à la lumière.
6
Il y a un truc qui tourne, quoi !
7
Ben oui, un neurone pour sa grand-mère, un neurone pour son chat...
8
Neurotransmetteur : molécule chimique intervenant dans les synapses (les connexions neuronales). La molécule est libérée par le premier neurone et agit sur le second via des récepteurs situés sur la membrane. Arnaud n'a pas voulu de mon beau schéma...
9
Sans doute grâce à des modifications de l'expression génétique dans les neurones concernés.
10
Qui va jusqu'à entraîner des changements de l'expression génétique dans les neurones.
11
C'est la conscience biologique : il existe une représentation de l'état et de la structure de l'ensemble de l'organisme dans le cerveau, qui permet de maintenir certains paramètres comme la température constants, mais aussi de savoir où est son bras sans avoir à le chercher des yeux.
12
Certainement différent quand on se lève du pied gauche ou du pied droit...
13
Siège des émotions, cf. article de Pierre.
14
Les neurotransmetteurs dont je parlais tout à l'heure sont contenus dans des vésicules synaptiques, c.-à.-d. des « bulles » de membrane, qui viennent fusionner avec la membrane externe de la cellule lorsque la connexion est activée (par un potentiel d'action, mais là, Arnaud va me dire que je rentre dans les détails techniques).
15
Ils permettent le déplacement et la fusion avec la membrane de la cellule des fameuses vésicules synaptiques, donc le relargage des neurotransmetteurs, donc la connexion synaptique.
16
« Une immense rumeur tient l'homme pour une anomalie sans cause, dont le destin pas plus que le devoir n'est écrit nulle part, objet à jamais incompréhensible issu fortuitement d'un impassible univers » (J. Lejeune, Biologie, conscience et foi, Téqui, p.8).
17
« De mémoire de jardinier on n'a jamais vu un chien goûter le parfum d'une rose. Jamais un chimpanzé n'a contemplé un coucher de soleil ou la splendeur du ciel étoilé. » (J. Lejeune, Biologie, conscience et foi, Téqui, p. 29).
18
D'où une remise en question de l'humanité de certaines personnes quand ils parlent d'euthanasie...
19
Pub ! Voir aussi l'article « Vivre avec une personne handicapée », Sénevé « Vivre », Pentecôte 2002.
20
J. Lejeune parle ici de l'ADN.
21
Ce terme n'est utilisé que par les anglo-saxons, afin de pouvoir utiliser les « pré-embryons » de moins de 14 jours dans l'expérimentation.
22
Lorsque l'on met à l'intérieur d'une membrane pellucide, qui entoure l'embryon jusqu'à la nidation, trois cellules embryonnaires d'origines différentes, on peut obtenir une souris chimère, c'est-à-dire qui est formée de cellules provenant des trois cellules initiales.
1
Proust. Je ne parviens pas à retrouver le passage exact, mais la citation, elle, l'est.
2
Je prends comme point de départ les faits synthétisés par le regretté Père B. Chenu, dans un de ses derniers éditoriaux de Panorama. Il reprenait lui-même les analyses développées, entre autres, par D. Hervieu-Léger.
3
Frère Xavier, de l'abbaye de Saint-Wandrille, me faisait récemment remarquer que quand un moine ressent ce qu'il est convenu d'appeler une «crise de vocation», c'est bien souvent qu'au lieu de chercher Dieu, plus ou moins consciemment, il se cherche soi...
4
Toutes ces affirmations ne sont finalement qu'une des modalités de l'idée de création continuée. Ce n'est pas le tout de vénérer saint Thomas, encore faut-il tirer toutes les conséquences de ses écrits. Conséquences valables, pour certaines d'entre elles, ici et maintenant. Or l'idée de création continuée est thématisée par l'Aquinate au sein de sa théologie rationnelle (ou naturelle), qui est une partie de la philosophie. Donc si l'on est disciple de Thomas, il faudra bien admettre que la philosophie exprime un certain nombre d'énoncés qui ne sont en rien périssables ni corruptibles. L'opinion selon laquelle seules les figures de la rationalité contemporaine, dont les sciences dites exactes, seraient détentrices d'un savoir précis et rigoureux, après des siècles d'obscurantisme ou de délire, prend donc un coup sérieux...
5
Matthieu, VI, 6.
6
«La lumière de ton visage, Seigneur, comble de joie, et la joie ravive le désir.» Telle est l'antienne du psaume 26, telle qu'elle est chantée aux Vêpres. Il est remarquable que ce soit la vision de la lumière émanant du Christ qui soit au fondement de la joie éprouvée. Cela signifie qu'ici, et ici seulement, c'est-à-dire avec le Christ seul, on sort de l'ordre strictement physiologique pour accéder à celui de la béatitude. Seule la contemplation du Principe est une activité qui fait échapper l'homme à sa nature. Reste que l'activité théorétique n'est point réalisable par l'homme de façon continue : on n'échappe jamais complètement à sa nature animale (Aristote) / à sa nature de pécheur (saint Thomas), dont la caractéristique essentielle est l'intermittence. (C'est le sens de la théorie du sommeil développée par Aristote, théorie qui fait rire nombre de biologistes contemporains, qui ne comprennent pas qu'il ne s'agit pas tant de donner une explication biologique qu'une caractérisation rationnelle de ce qu'est l'homme. En ce sens, Aristote développe une proposition nécessaire et universelle : une proposition toujours vraie.) Seul le sage (Aristote), s'il existe / l'homme ressuscité (saint Thomas), délivré de la contingence essentielle du monde sublunaire, peut (Aristote) / pourra (saint Thomas) y parvenir.
7
Ce sont les derniers mots de l'Évangile selon saint Matthieu (XXVIII, 20).
8
Luc, XXIV, 41 et 52; Matthieu, XXVIII, 8.
9
Luc, XXIV, 32.
1
L'auteur du manuscrit a voulu dire, je crois, «de bonne heure». (NDLR : les notes sont de Marie-Astrid.)
2
Les normaliens sont incorrigibles, mais il faudrait préciser à l'auteur --- extérieur à cette catégorie --- que pour eux, le livre (histoire de la géologie, de la pensée philosophique des Lumières, texte en latin ou roman de Proust) n'est pas un accessoire superflu.
3
Armogathe, Jean-Robert, OEuvres complètes, t. XXXXVI, neuvième pélé à Saint-Jacques de Compostelle.
4
Petit surnom affectueux de saint Jacques d'après la tradition de la chrétienté occidentale, et vision d'horreur selon la tradition arabe.
5
Le sanctuaire de Saint-Jacques se trouve bien en Galice. Contrairement à ce que ce détail pourrait faire croire au lecteur, nous ne nous sommes pas égarés dans la forêt australienne.
6
Pas que pendant les pèlerinages.
7
Se reporter pour les illustrations de ces prouesses au site internet de l'aumônerie qui rassemble le best of des photos.
1
Sénevé rentrée 1999, p. 32 ; rentrée 2000, p. 46 ; modifié rentrée 2001, p. 19 ; rentrée 2002, p. 4 ; surmodifié rentrée 2003, p. 9.
2
Il s'agit du Robert, à ma connaissance le seul dictionnaire citant le terme tala.
3
Béatrice Joyeux : Un sociologue chez les talas, Sénevé rentrée 1997.
4
Béatrice Joyeux, op. cit.
5
Sénevé rentrée 2003, p. 6.
6
Le Robert sus-mentionné mentionne également cette hypothèse en plus de l'explication traditionnelle. Ce dictionnaire précise d'ailleurs que le premier emploi attesté du mot tala daterait de 1883.
7
Ne nous attardons pas sur ce sens accidentel qui n'a à l'évidence rien à voir avec notre noble communauté et qui n'est mentionné ici que pour mémoire.
8
« Un curé, que dis-je, un curé ? un iman même, un talapoin, un brame, doit avoir honnêtement de quoi vivre. » --- Voltaire, Dictionnaire philosophique, article Curé de campagne.
9
Dictionnaire français illustré des mots et des choses, 1889.
10
Oxford English Reference Dictionary.
11
Le mon est la langue des Mon, ou Talaing, parlée par 200 000 personnes en Birmanie et Thaïlande.
12
Psaumes pré-préinvitatoires, Sénevé Pentecôte 2003, p. 75.
13
Ceci n'est pas une allusion subconsciente à la gestion douteuse du compte bancaire de l'aumônerie.